Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
jules_albert
je suis pas certain que ce soit un pseudo, il y a bien un louis van gaal, alors pourquoi pas un julius van daal ?

en tout cas, son livre a connu un certain succès puisqu'il a été traduit en espagnol, ce qui ne risque pas d'être le cas des oeuvres de rustine et de son partenaire numero27.

Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
Jimmy W
Citation:
on socialisa les distilleries

Tu as mon attention.
"I'm a rock'n'roll clown, I do a lot of cocaine"
Dr Rockzo.
jules_albert
à noter aussi que julius van daal a traduit en 2012 wobblies & hobos : les industrial workers of the world, agitateurs itinérants aux états-unis (1905-1919) de joyce kornbluh. avec un cd inclus de 21 chansons dissidentes américaines.




Wobblies : militants syndicaux des Industrial Workers Of The
World (IWW) qui sillonnaient, au début du XXe siècle, le
continent nord-américain pour organiser les luttes des
travailleurs non qualifiés : immigrés de fraîche date et Noirs,
ouvrières du textile et journaliers de l'agriculture, mineurs de
fond et bûcherons... Ils pratiquaient la grève sauvage et le
sabotage, prônaient l'unité de tous les pauvres et rêvaient de
transformer, par la grève générale et l'abolition du salariat,
l'enfer industriel et marchand en une terre de cocagne, de
liberté et de dignité. Ils furent sans répit pourchassés, passés à
tabac, emprisonnés, expulsés, flingués par les forces alliées du
patronat et de l'Etat.

Hobos : vagabonds du rail américains qui
allaient de ville en ville vendre leur force de travail. Ils
voyageaient en passagers clandestins dans des wagons de
marchandises et se regroupaient, le soir venu, à l'extérieur des
villes dans des campements sauvages, communautés
autonomes temporaires où régnait la plus stricte égalité. Leurs
pérégrinations se confondirent bien souvent avec celles des
Wobblies - et ces chevaliers errants en guenilles, méprisés par
les repus comme par les résignés, harcelés par toutes les
polices,
constituèrent pour les IWW un précieux vivier
d'aventuriers épris de liberté et assoiffés de justice sociale.


plus d'infos sur le site de l'éditeur : http://www.insomniaqueediteur.(...)blies
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

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jules_albert
la pourriture dont il est question dans le livre de jean-françois raguet est celle des milieux universitaires.

un critique littéraire qui comparait j.-f. raguet à diogène, notait que de la pourriture se lirait un jour comme une histoire secrète de la philosophie au 20ème siècle, avec la même délectation qu’on prend à redécouvrir le curé meslier.

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Le Heyd
Même si je ne suis ni tombé dans le métro ou dans des escalators ( ) je suis dans une période d'intense lecture. Aujourd'hui j'ai commencé le loup des steppes de Hermann Hesse. Malheureusement je suis loin d'avoir le niveau pour le lire en version originale.
Je sais que ce livre divise, soit on l'adore soit on le déteste. Pour ceux qui l'ont lu, qu'en pensez-vous? Moi j'attends de le finir pour avoir un vrai avis.





Et prochaine lecture (bon j'ai une belle pile en attente), la peau de Malaparte.
Jean Didier
Le Heyd a écrit :
Même si je ne suis ni tombé dans le métro ou dans des escalators ( ) je suis dans une période d'intense lecture. Aujourd'hui j'ai commencé le loup des steppes de Hermann Hesse. Malheureusement je suis loin d'avoir le niveau pour le lire en version originale.
Je sais que ce livre divise, soit on l'adore soit on le déteste. Pour ceux qui l'ont lu, qu'en pensez-vous? Moi j'attends de le finir pour avoir un vrai avis.





Et prochaine lecture (bon j'ai une belle pile en attente), la peau de Malaparte.


Des débuts très prometteur et une fin en eau de boudin
Lao
  • Lao
  • Vintage Top utilisateur
  • #3726
  • Publié par
    Lao
    le 26 Fév 2013, 13:46
J'avais adoré Siddhartha, moins aimé le jeu de perles de verre et je n'ai pas réussi à finir le loup de steppes.
C'était il y a longtemps. Je devrais peut être réessayer.
Le Heyd
J'en suis à un peu plus de la moitié et ça devient chiant quand il rencontre la fille. La première partie était vraiment prometteuse c'est vrai. C'est ce que j'avais pu lire à droite à gauche et ça se confirme donc. On verra si j'arrive à le finir, c'est pas dit.
jules_albert
un peu par hasard (en fait en parcourant la bibliographie de julius van daal), j'ai découvert les livres de marcus rediker qui sont d'un grand intérêt pour quiconque s'intéresse aux rebelles du passé.

marcus rediker est un américain qui a publié plusieurs études sur les pirates renouant ainsi le fil avec daniel defoe (auteur de "robinson crusoé") qui avait lui aussi publié deux fameux tomes sur la piraterie édités aujourd'hui chez phébus.





avec une préface de julius van daal :


Du XVIe au XVIIIe siècle un monstre hante le monde atlantique. Deux figures reviennent avec insistance sous la plume et le burin des architectes de la première mondialisation capitaliste, qu'ils soient princes, prélats, marchands ou planteurs : Hercule et l'Hydre aux mille têtes.

Hercule symbolisait pour eux l'ordre, l'autorité et la souveraineté de leur pouvoir. L'Hydre, son antithèse monstrueuse, symbolisait le désordre et la sédition : les multitudes bigarées et rebelles que formaient les hommes et les femmes dépossédés par l'enclosure des communaux, les marins pressés à bord des bâtiments des marines marchande et militaire, les criminels déportés outre-mer, les réprouvés des sectes religieuses radicales, les insoumis et les déserteurs, les boucaniers et les pirates, les esclaves africains...

La thèse avancée par Peter Linebaugh et Marcus Rediker dans L'Hydre aux mille têtes est que ce prolétariat atlantique formait une classe anonyme transnationale, hétéroclite et polyglotte, traversée par une exigence d'émancipation et de démocratie radicale, dont les menées, depuis les niveleurs et les bêcheux de la Première Révolution anglaise jusqu'aux Jacobins noirs haïtiens, provoquèrent l'inquiétude et la féroce répression des pouvoirs en place, et marquèrent profondément leur temps. Sous la plume de Linebaugh et Rediker, l'histoire " vue d'en bas " du capitalisme, de l'invention démocratique et des résistances populaires à l'époque de la première mondialisation change donc de perspective : l'Hydre devient la figure du mouvement et de la résistance des multitudes révolutionnaires auxquelles il s'agit, à travers des récits de vies et d'insurrections, de restituer la visibilité et l'importance dont l'histoire les a privées.


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straoul
Cà peut-être bien sympa à lire çà, oui !
jules_albert
straoul a écrit :
Cà peut-être bien sympa à lire çà, oui !

je n'ai pu qu'en feuilleter quelques pages, mais j'ai entendu beaucoup de commentaires favorables sur les livres consacrés par marcus rediker à l'âge d'or de la piraterie.

dans un autre domaine, je voudrais signaler le livre publié en hommage au grand éditeur qu'était vladimir dimitrijević, créateur de l'âge d'homme à lausanne, décédé en 2011 dans un accident de la route alors qu'il transportait un chargement de livres dans sa camionette devenue mythique avec le temps. c'est un livre écrit par ses amis qui à travers des pages émouvantes rappellent quel personnage hors du commun était dimitri.

pour ceux qui ne connaissent pas les éditions de l'âge d'homme et leur fabuleuse collection de littérature slave ("slavica"), c'est une belle façon de rentrer de cet univers. cette noble maison, désormais dirigée par andonia, fille de dimitri, dispose d'une librairie à paris (5, rue férou).

site de l'âge d'homme : http://www.lagedhomme.com/bout(...)195-3

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Le Heyd
Bon je le sentais et j'ai en effet abandonné le loup des steppes, c'est rare que je ne finisse pas un livre mais je m'emmerdais...

J'ai finalement enchaîné sur Nous Autres de Zamiatine, sur un conseil de chix et c'est très bon. Le livre anti-utopique qui a inspiré Huxley (Le meilleur des mondes) et Orwell (1984).


Le Heyd
Je prends note pour une prochaine commande.
demetan
demetan a écrit :

Prochaine lecture: « Jérôme » de Jean-Pierre Martinet.

Citation:
Ma vie était minable, complètement ratée, un désert, mais au moins c’était la mienne, avec ses réveils brusques, avec son absence de Polly, c’était la mienne, cent cinquante kilos à chaque seconde de la journée, un lit vide, pas beaucoup d’espace certes, ma vie, je n’avais que celle-là, ces draps sales qui me serviraient peut-être de linceul quand la mort viendrait me chercher, presque rien, une vie dérisoire, une porte battante, et pourtant…

-> des infos http://www.librairie-ptyx.be/j(...)inet/


Je viens juste de le finir. Superbe livre. Il faut s’accrocher mais ca en vaut la peine.

Maintenant un classique: La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. Beaucoup plus léger.
jules_albert
merci demetan pour cette découverte! j'ai vu que jean-pierre martinet avait écrit sa propre épitaphe qui est admirable de désabusement :
Parti de rien Martinet a accompli une trajectoire exemplaire : il n'est arrivé nulle part.


de mon côté, je suis allé aux puces et j'en suis revenu avec quelques jolies trouvailles dont un livre fabuleux sur les orangs-outangs (souvenirs d'eden). biruté galdikas est aux orangs-outangs ce que jane goodall est aux chimpanzés, ou ce que dian fossey fut aux gorilles.
en 1971, alors jeune chercheuse, biruté galdikas s'installe dans la jungle indonésienne de bornéo, dans le but d'étudier dans leur habitat naturel les insaisissables orangs-outangs. elle y restera vingt ans, malgré l'hostilité des éléments, des hommes et même des animaux. ce livre raconte l'histoire de sa lutte pour les grands singes roux toujours menacés de disparition, et met en lumière un parcours de vie hors norme.

c'est un livre épuisé en français mais on le trouve facilement en anglais.

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