Vous et les livres...

Rappel du dernier message de la page précédente :
Ad Rock a écrit :
chix4free a écrit :
Les
Mais julio_alberto_iglesias_y_cojones me corrigera...







Papa....
[...] Where Thrills are cheap,
And Love's divine.
chix4free a écrit :
Les Nazis n'avaient rien compris à Nietzsche... ou plutôt l'ont très bien compris mais l'ont honteusement détourné pour en extraire et en déformer ce qui les arrangeait...

Disons que la svastika, entre autres interprétations, est une roue qui représenterait le processus de destruction et de reconstruction permanente de toute chose dans l'univers (qui lui est figé).

Dans une perspective analogue, l'idée de l'éternel retour est celle d'une résurrection/réincarnation perpétuelle mais fictive (car Nietzsche n'en postule pas l'existence, comme il ne postule jamais l'existence de quoi que ce soit après la mort). Cette perspective, même fictive, doit guider le Surhomme en donnant, avec la volonté de puissance, un sens à l'univers alors qu'il n'en a pas.

Plus simplement, dans la philosophie nietzschéenne, il n'y a rien après la mort mais, histoire de se donner du coeur à l'ouvrage, on va faire comme si, histoire d'arriver quand même à quelque chose...

Mais julio_alberto_iglesias_y_cojones me corrigera...


Ok c'est assez clair...je vais continuer tout de même de m'abreuver de Wikipedia et autres pour parvenir à bien assimiler tout ça
jules_albert
l'ouvrage de robert giraud (1921-1997) "le vin des rues" fait partie de ces grands livres qui évoquent ce paris ancien définitivement rayé de la carte par la société des barbares du progrès marchand.

c'est un livre à placer aux côtés du "paris insolite" de jean-paul clébert, de "l'assassinat de paris" de louis chevalier, ou de l'extraordinaire "rue des maléfices" de jacques yonnet.



" L'eau, Robert Giraud la laisse à la Seine et au grand ciel au-dessus des toits qui parfois s'ouvrent en deux comme s'il se fendait d'un grand chagrin. Dans le monde de Giraud, on boit parce qu'il faut bien vivre un peu, continuer, se dire quelques mots, se donner quelques regards, afin de se croire moins seuls, moins perdus. "


http://fr.wikipedia.org/wiki/R(...)iraud
Sans valeur marchande : https://debord-encore.blogspot(...).html

La peste citoyenne. La classe moyenne et ses angoisses : http://parolesdesjours.free.fr(...)e.pdf
jules_albert
Drella01 a écrit :
Ok c'est assez clair...je vais continuer tout de même de m'abreuver de Wikipedia et autres pour parvenir à bien assimiler tout ça

hier en feuilletant le premier volume de jorge luis borges dans la pléiade, je suis tombé sur "le temps circulaire" qui est une étude traitant de l'éternel retour chez nietzsche.
"le temps circulaire", d'environ 25 pages, fait partie du recueil d'essais "histoire de l'éternité".



par ailleurs, nadine et thierry ribault (présents au japon lors de la catastrophe) viennent de publier leur chronique du désastre de fukushima: http://www.liberation.fr/monde(...)abime

signaler aussi que michaël ferrier (prof à tokyo) a publié un livre sur le même sujet ce mois-ci chez gallimard. selon ferrier, "une certaine fraction des élites dirigeantes, avec la complicité ou l'indifférence des autres, est en train d'imposer, de manière si évidente qu'elle en devient aveuglante, une entreprise de domestication comme on en a rarement vu depuis l'avènement de l'humanité."



L’ouvrage met en lumière le rôle joué par des organisations mafieuses ou semi-mafieuses telles que la Fondation Sasakawa dans la négation des conséquences des catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima sur la santé des populations, ainsi que le rôle joué par les yakuza dans l’assistance aux populations immédiatement après la catastrophe, se substituant à des "pouvoirs publics" étatiques et locaux totalement dépassés par les événements.

Sont également remis en question un certain nombre de clichés concernant ce qu’il est convenu d’appeler la culture japonaise, qui rendrait la population particulièrement apte à se résigner à une sorte de fatalité. La réalité est fort différente, comme l’attestent notamment les pillages constatés après la catastrophe, ainsi que les sentiments de désespoir et de panique qui animent de larges couches de la population.
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Invité
  • Invité


j ai fini ce super livre traduit recemment en frenchy , palikao ou même bobo devraient aimer , pas con du tout le Fidel , tout y est , sauf peut être le rôle de
Guevara qui finalement n 'a pas été si important que çà , pourquoi est il vu comme un heros romantique et fidel comme un dictateur sanguinaine ....

j aime tout autant une des victimes de son regime Arenas , les auteurs cubains sont tops , peut être n ont ils pas été abrutis par hollywood et la culture dominante abrutissante .
Raphc
  • Raphc
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Dommage qu'il ai éludé le Che, je cherche toujours un bouquin qui explique justement comment on a réussi à construire un mythe pareil autour de ce type. Ma femme a sa bio, mais j'ai toujours eu la flemme de lire ce gros pavé en 2 volumes...

Plus léger, je viens de lire çà:


Le film était à mon sens pas si mauvais, compte tenu du four qu'il à fait, et du fait que l'acteur principal est Christophe Lambert...
Le livre est mieux, et ne dérape pas dans la quete un peu mystique du film.
jules_albert
dans les finlandais il y a mika waltari qui est bien. mais mon coup de coeur scandinave est pour "des êtres se rencontrent et une douce musique s'élève dans leurs coeurs" du danois jens august schade. un roman envoûtant.

pour ce qui est de castro, je dirais qu'il représente le typique "cacique" galicien : radin, autoritaire, ennemi du luxe et avide de pouvoir, comme le général franco. d'ailleurs le bras droit de franco dans les années 60 et 70, manuel fraga, lui aussi galicien, fondateur du parti populiste aujourd'hui au pouvoir en espagne, était très ami de castro. hé oui.
fraga, le fasciste, disait souvent "si je n'était pas revenu de cuba, j'aurais été aux côtés de fidel".


mais revenons à des choses plus agréables:
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straoul
"Mon Traître" de Sorj Chalandon



Un roman inspiré de l'Histoire vraie de Denis Donaldson, membre de l'IRA, du Sinn Féin et qui a trahi les siens durant plus de 20 ans en faveur de "l'occupant anglais" mais aussi trahi quelque part l'écrivain qui s'était pris d'Amour pour cette partie du Pays, son Peuple, ce Leader de la Lutte armée et Politique qu'il admirait comme d'autres à ses côtés ...

Chalandon a choisi de s'effacer derrière un personnage, de changer l'identité du traître et a déplacé un peu l'époque ...


J'ai apprécié le voyage dans cette Irlande, ses gens, ses pubs, sa lutte, ses drames : Chalandon nous plonge vraiment dans ce passé, on y est.
Il décrit l'histoire, comment il est tombé amoureux de cette Irlande, ... mais ne s'explique pas ... : comment un Homme peut-il oublier tous ses idéaux, ses valeurs pour jouer un double jeu qui a sans doute été lourd de conséquences ?
... Si on savait !


Je vais attaquer la suite "Retour à Killybegs" pour tenter de comprendre qui était cet homme qui a trahi sa cause ?
Le Heyd


Tous ses plus grands romans et nouvelles, une petite vingtaine, dans un seul bouquin, pour la modique somme de 26 euros. C'est cadeau.
Neredev
Pas exactement de la lecture, mais une grosse partie des archives audio de l'Université Naropa est en ligne. Il s'agit - entre autres - de cours et de lectures donnés par des types comme Burroughs, Ginsberg, Giorno, Gregory Corso, etc.

J'viens de m'enfiler quatre heures de Philip Whalen, c'est très distrayant.

http://archive.org/details/naropa
Drougy
  • Drougy
  • Special Total utilisateur
Merci pour ça !
"J'aime pas trop les voleurs et les fils de pute"
jules_albert
un livre de xavier valiño vient de paraître. l'ouvrage, rempli d'illustrations, évoque la censure qui était infligée aux disques de rock sous le franquisme. c'est fraga, le pote à castro, qui était aux manettes de la censure et qui coupait et recadrait à tout va. les fiches manuscrites des censeurs expliquant pourquoi ils censurent tel ou tel disque sont reproduites, et c'est assez amusant à lire... mais pas vraiment besoin de connaître l'espagnol, les images parlent d'elles-mêmes :

premières pages du livre en pdf : http://www.pageseditors.cat/ft(...)3.pdf


la pochette originale de "sticky fingers" fut interdite et remplacée par une boîte avec des doigts gluants à l'intérieur

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Raphc
  • Raphc
  • Custom Supra utilisateur
Je viens de terminer "Beatrice and Virgil" de Yann Martel.

Un auteur qui se rend chez un taxidermiste qui lui lit une piece de theatre ou il est question d'un ane et d'un singe qui se balladent sur une chemise...
Le tout étant, en principe, une allégorie de l'holocauste.
J'ai pas trouvé l'allégorie ou pas trop. Et c'est plutot obscur comme bouquin.

J'avais adoré "life of Pi", mais ça c'est très mauvais.
straoul
Je suppose que tu as laissé une chance jusqu'à la fin au livre, connaissant déjà un peu l'auteur visiblement, c'est tout à ton honneur ; mais moi je suis incapable de finir un bouquin si je n'accroche pas : je suis peut-être passé à côté de quelques trucs intéressants mais je ne veux jamais trop lutter ; je dois pouvoir entrer rapidement et plonger facilement dans le récit ...

En ce moment sur backstage...