Putain les gars, c'est le huitième Merveille du monde ce topic!
Je vais donc essayer d'apporter ma pierre à cet édifice...
Ca se passait l'année dernière, en terminale, à l'internat de mon bahut. Comme c'était le soir où se déroulait la "soirée de Noël" de l'internat, on avait eu le droit de rester dehors bien plus tard que d'habitude. Et il commençait à faire méchamment sombre.
Quand tout à coup, un pote à moi se met à courir à l'autre bout de la cour, pour rejoindre un autre pote(pour une raison encore indéterminée, mais on s'en fout). Mais quand je dis courir, c'est vraiment comme un âne, le sprint, quoi. Sauf que ce gars, à pleine vitesse, a décidé de faire passer sa course en plein milieu d'une cage de hand-ball, qui, d'habitude, n'était pas pourvue de filets... Le hic, c'est que, justement, des filets avaient été installés là deux jours plus tôt. Et vu qu'ils étaient noirs et qu'il faisait quasiment nuit, le gars ne les a pas vus, n'a donc pas pu ralentir sa course et s'est mangé les filets de plein fouet...
Il a juste été méchamment sonné est s'est récolté la trace du filet sur la gueule toute la soirée...
Dans le genre "voyage linguistique", j'en ai une pas mal.
C'était en 3ème et notre classe était partie pour l'Andalousie. Ce jour là, on venait de visiter une abbaye et on attendait nos profs à la sortie. Alors, en attendant, un pote qui adore la mécanique se met à flaner autour d'une grosse cylindrée. A ce moment-là, un meuf se détache d'un autre groupe d'étudiants, et, sous le regard de ses amies, va en direction de mon pote, qui est toujours en train d'observer le deux-roues. Elle s'approche nonchalamment de lui et lui fait, avec une voix de mongole "Iiii! Elle est 'gnolie la moto!!!!" Alors le gars se redresse, la regarde dans les yeux, et lui fait "Qu'est-ce tu veux, connasse?" La meuf, qui apparemment ne s'attendait pas à tomber sur un Français au fin fond de l'Andalousie et repartie illico toute rouge sous les rires de tous les Français qui se trouvaient sur place... La pauvre...
Sinon, dans le registre "je me sens terriblement seul"(mais encore là, ça va, c'était dans le cadre familial), ça se passait alors que j'étais en sixième. Et, comme j'habite à la montagne, le collège organisait des sorties ski tous les mercredis en hiver. D'ailleurs, à chacune de ces sorties, il m'arrivait quelque chose de terriblement gênant, comme le fait de dégueuler sur l'anorak du prof(ah bah ouais, les trajets en bus, c'est pas mon fort, comme dirait Nelson).
Bref, l'action se passe un mercredi soir. Il faut quand même savoir qu'à peine revenu d'une après-midi de ski, et bien que fatigué au plus haut point, j'étais allé à mon entraînement de ping pong. Courageux, le type. Résultat, le soir, chez moi, j'étais comme un zombie, les yeux à peine ouverts. Quand soudain, lors du repas, je commence à sentir le menton me chauffer d'une façon tout à fait inhabituelle. C'est là que je me suis rendu compte que j'avais le menton qui trempait dans mon assiette de soupe, comme un crevard... Mais je crois que le plus rigolo, c'était les yeux de mes parents qui me fixaient genre "euh, tu fais quoi, là?"
Allez, une autre pour le pheune!
J'étais au collège, et, avec un pote, nous avions décidé de grimper jusqu'à un pan, dans la montagne, en montant accroupis sur un espèce de rebord en pierre qui devenait de plus en plus raide. Alors on est montés, puis, arrivés en haut, il a fallu redescendre. Le souci, c'était que le rebord, vu d'en haut, était vraiment raide. Alors on a décidé de redescendre sur les fesses. Arrivé en bas(et bien content d'être arrivé en un seul morceau), j'ai senti comme une étrange chaleur venant de mon cul. Je me suis alors rendu compte que mon short de toile était complètement déchiré et que j'avais le cul à l'air. Cul tout rouge, complètement rapé en plus. Et je suis alors reparti chez moi, traversant tout le village à vélo le cul à l'air. Je crois que je suis jamis allé aussi vite.
Allez, une courte.
En ce qui me concerne, j'ai beaucoup de mal à m'endormir dans des endroits où je me sens mal à l'aise. Si bien que souvent, je me fous à parler dans mon sommeil... Une fois, j'avais été invité à passer une nuit dans un refuge de bergers et à dormir dans des sacs de couchages dégeulasses qui puaient la pisse. Donc forcément, malaise.
Je me suis ainsi réveillé assis, en sueur, vers les 4h00 du mat', toutes les têtes tournées vers moi me regardant comme un alien. On m'a alors appris que quelques secondes auparavant, j'étais en traine de hurler "CASSEZ-VOUS PUTAIN, CASSEZ-VOUUUUUUUUS!!!!!!" La honte...
Pour finir, une histoire de dégeulis(j'ai cru comprendre que vous adoriez ça ici ).
C'était l'été dernier, alors que je bossais à garer des voitures dans une zone de stationnement de montagne. Un jour, une famille dans un Kangoo vert s'arrête à mon niveau pour me demander pourquoi la route était bloquée, pendant que, six mètres derrière moi, un de mes collègues était en train de dégueuler tout ce qu'il pouvait(alcool de fêtes...). Le père de famille essayait de faire style "je te regarde dans les yeux, j'ai pas vu le gars en train de gerber derrière toi et je me concentre sur ce que je suis en train de te dire", ses gosses derrière avaient les yeux comme des soucoupes. C'était rigolo, parce qu'en plus, y'avait les bruits: "Euh, excusez-moi, mais je ne comprends pas pourq(bleuuuuuarg!)uoi on ne peut pas accéder au parking en véhicule alors que ce mat(bleuuuuuuuuuarggggg)in, on pouvait".
Ah, il faut le vivre!
bigxtra