Doc Loco a écrit :
Mr Park a écrit :
Doc Loco a écrit :
stege106 a écrit :
JSA (Joint security area) qui n'est pas dans ta liste
Ce n'était pas une "liste" mais juste un rappel des films qui peuvent dire quelque chose aux cinéphiles non versés dans le ciné coréen. Evidemment JSA est un must. Mais même un Park Chan-Wook moyen (pour lui) comme Thirst est excellent dans la perspective plus globale
.
De toute façon je le verrai, ça fait trop longtemps que je laisse Mr Park de côté (ça me fait bizarre de dire ça
). Quand j'étais disquaire il y a plus de 15 ans, je m'étais chopé en import ses 4 premiers films en version ultra-deluxe, avec commentaires, scènes coupées,... Le plus frappant des bonus c'était Lady Vengeance qui commence en couleur pour passer très doucement au noir et blanc. Avec le propos du film c'était une idée de génie
Et pour être complet avec le pseudo, avec mes potes à l'époque on avait fondé un groupe de post-rock, et on était si fans du mec que le groupe s'appelait
Sympathy for Mr Park.
Excellent
Faudra que je me regarde I'm a Cyborg un de ces jours pour me faire mon opinion tiens. Et j'ai encore Mademoiselle non visionné en stock.
Deux ans plus tard ... j'ai enfin regardé "Mademoiselle" de Park Chan-Wook. Je ne sais pas pourquoi je l'avais laissé en jachère depuis si longtemps, alors que je suis un fan absolu de Park Chan-Wook, je crois que le synopsis ne m'attirait pas et que j'avais peur d'être déçu par un de mes réalisateurs favoris.
Autant dire que la déception, c'est pas pour cette fois! Mais ce film n'a pas grand chose à voir avec ses réalisations précédentes, à part évidemment la maîtrise fantastique ... de la réalisation. Mais oubliez la violence débridée (quoique un peu de cruauté sanglante vers la fin, mais rien de comparable avec nombre de ses autres films), ici la tension est psychologique surtout, et le suspense est tel qu'on ne voit pas passer les deux heures et demi!
On est un peu chez une Jane Austen perverse (et ce n'est pas un hasard, le livre d'origine est écrit par une autrice anglaise 'Sarah Waters). Mais si le scénario réserve de solides surprises (le film est divisé en trois parties et, sans en dire trop, la première partie trompe bien son monde), rien d'artificiel dans les rebondissements, la charpente du film est très solide.
Etonnament chez Park Chan-Wook qui n'a pas la réputation d'un grand romantique, l'histoire d'amour ici présentée est non seulement belle mais réjouissante vu les différents contextes (de l'époque représentée, mais même encore de l'époque coréenne actuelle). Un Park Chan-Wook féministe, je ne m'y attendais pas vraiment.
L'interprétation est plus qu'excellente - parfaite, tout en nuances (ce qui n'est vraiment pas une caractéristique typique du cinéma coréen!). Vivement recommandé si vous voulez découvrir une autre facette du cinéma coréen et du réalisateur.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"