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Rappel du dernier message de la page précédente :
PierredesElfes


Beaucoup ont critiqué le travail de Peter Jackson mais je crois qu'ils vont avoir du grain a moudre ...
Malgré une distribution impressionnante j'ai une très très mauvaise impression !!!!
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Jim Morrison
PierredesElfes a écrit :


Beaucoup ont critiqué le travail de Peter Jackson mais je crois qu'ils vont avoir du grain a moudre ...
Malgré une distribution impressionnante j'ai une très très mauvaise impression !!!!

Je comprends pas, c'est un remake ?
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...
Bucker
  • Bucker
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A priori c'est juste un deepfake sur fond de jeu vidéo ^^
Jim Morrison
Bucker a écrit :
A priori c'est juste un deepfake sur fond de jeu vidéo ^^

ha ok, merci.
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PierredesElfes
Suis tombé dans le panneau .....
La vie s'écoule comme l'eau d' un ruisseau, chaque mètre parcouru est à jamais perdu ...
Doc Loco
J'ai enfin pu me regarder The Irishman (en une traite - j'appréhendais mais en fait pas d'assoupissement ou de relâchement de l'attention au final).

J'ai pris plaisir à le regarder mais non ce n'est pas, pour moi, un "grand" Scorsese. C'est un film-somme, c'est crépusculaire, c'est un dernier tour de manège de la bande de géants qu'il a si souvent mis en lumière (De Niro, Pesci, Keitel) et un "petit nouveau", Al Pacino, et qui réenfilent une dernière fois leurs habits de tragédiens de l'amérique des bas-fonds.

J'ai pris un plaisir clairement nostalgique.

Oui, le rajeunissement numérique de De Niro gêne au départ, puis on accepte (ou pas) et on se laisse prendre par la main de la façon si familière à Scorsese. L'intrigue ne réserve que peu de surprises (sauf à ignorer complètement l'histoire des USA du XXème siècle) mais est assez bien contée. Il y'a une chose que j'ai appréciée, ça pourrait surprendre je vous préviens: ce sont les exécutions de De Niro. C'est sec, expéditif, sans aucune fioriture ni dramatisation, c'est extrêmement réaliste. On se souvient des exécutions du même genre dans les grands films du passé, et même (surtout?) chez Coppola il y'avait un désir esthétique qui d'une certaine façon les glorifiaient ou en tout cas les nimbaient d'un halo romantique. Ici, rien de celà, on s'approche, on tire par surprise, on achève et on se barre, avec la même aisance que si on allait nourrir le parcmètre. Ce réalisme cru et nu est bienvenu je trouve, et même s'il a toujours été la marque de Scorsese, je trouve qu'il a encore simplifié son approche, pour être certain de dénuer ces gestes de la moindre ambiguité: c'est du travail de fonctionnaire zélé, dépassionné et efficace. Ca rend la chose encore bien plus terrifiante évidemment.

L'attitude et le rejet de la plus jeune fille de Frank/De Niro est probablement celle que Scorsese espère, au soir de sa vie, nous voir adopter, étant conscient d'avoir décrit sans ménagement mais aussi parfois avec un certain romantisme quand même cette face noire de l'amérique. L'absence de regrets exprimés du personnage de de Niro est probablement le pendant exact des regrets enfouis de Scorsese - en tout cas, c'est ainsi que je le ressens.

Pas mal pour un film qui n'est pas un grand film au final - du Scorsese très moyen reste toujours tellement au-dessus de la moyenne!

Ah oui: ça m'a fait plaisir de voir le cameo de Steven Van Zandt en crooner de soirée .
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Mr Park
Doc Loco a écrit :

J'ai pris plaisir à le regarder mais non ce n'est pas, pour moi, un "grand" Scorsese. C'est un film-somme, c'est crépusculaire, c'est un dernier tour de manège de la bande de géants qu'il a si souvent mis en lumière (De Niro, Pesci, Keitel) et un "petit nouveau", Al Pacino, et qui réenfilent une dernière fois leurs habits de tragédiens de l'amérique des bas-fonds.


C'est comme ça que je l'avais vu, une sorte de testament d'une génération
Zoob
  • Zoob
  • Custom Ultra utilisateur
message aux célibataires qui ne se sentent pas si mal loti en fait :
vous en avez marre que vos "potes en couple" essayent de vous caser avec nathalie de la compta ou sylvie des achats Cogerep ??
rien de plus simple : "Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire"
ptite excuse rapidos pour éviter le pré-pot avant le film(vous avez forcement un poto parisien qui peut vous conseiller) et ptit verre pour encenser l'œuvre après coup ... immanquable
"Et c'est tout, terminé !"
Jim Morrison
Mr Park a écrit :
Doc Loco a écrit :

J'ai pris plaisir à le regarder mais non ce n'est pas, pour moi, un "grand" Scorsese. C'est un film-somme, c'est crépusculaire, c'est un dernier tour de manège de la bande de géants qu'il a si souvent mis en lumière (De Niro, Pesci, Keitel) et un "petit nouveau", Al Pacino, et qui réenfilent une dernière fois leurs habits de tragédiens de l'amérique des bas-fonds.


C'est comme ça que je l'avais vu, une sorte de testament d'une génération


J'avais aussi eu ce feeling.

Par contre, rien à voir, mais j'ai revu hier 'Le bonheur est dans le pré'. Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu et franchement encore hier j'en pleurais de rire devant mon écran. Ce film est vraiment un bijou !
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...
Slyonline2
Doc Loco a écrit :
... Ah oui: ça m'a fait plaisir de voir le cameo de Steven Van Zandt en crooner de soirée .



J'ai adoré son rôle dans les Soprano (Silvio) et, dans la sorte de suite Lilyhammer, du mafieux repenti qui cherche a se ranger en exil en Norvège. (première série originale Netflix d'ailleurs)

Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Doc Loco
Oui, regrets éternels qu'il n'y ait pas eu de suite à Lilyhammer.
In rod we truss.

"Quelle opulence" - themidnighter

"It's sink or swim - shut up!"
Slyonline2
Bah maintenant il tient une petite boutique de prêt a porter sans histoires prés d'Oslo...
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
Jim Morrison
Vu dimanche 'Civil War'. Bon petit film dérangeant. Le société américaine s'effondre et tout part en sucette... On suit une "équipe" de presse qui veut se rendre à Washington pour interviewer le président. Le film démarre tout de suite, pas de mise en situation, pas d'explication, on est tout de suite projeté dans ce monde qui part en vrille...
Une réflexion sur notre monde actuel qui chavire et qui est au bord du gouffre. La "presse" en prend aussi d'une certain manière pour son grade..
A voir, histoire de se préparer à ce qui nous prend au nez...
Directement connecté depuis ma tombe du Père Lachaise. On n'arrête pas le progrès...
Slyonline2
Je l'ai vu et j'ai beaucoup aimé (page précédente)

Mention spéciale pour l'acteur roux super malaisant Jesse Plemons
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...
lartistafred
Slyonline2 a écrit :
)



Il ressemble au guitariste du E Street band sans le bandana

Ok, je
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Slyonline2
lartistafred a écrit :
Slyonline2 a écrit :
)



Il ressemble au guitariste du E Street band sans le bandana

Ok, je


C'est frappant en effet
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...

En ce moment sur backstage...