Redstein a écrit :
L'idéalisateur évacue plutôt les aspects gênants (dureté de la vie, etc.) - au moins pour lui-même ! C'est la raison pour laquelle je ne pense pas que Raym soit dans cette démarche.
Casseoreille avant ma correction, par contre...
Raym je ne sais même pas s'il est dans une démarche. Par contre, je maintiens que la dureté et l'âpreté du quotidien font partie de ces récits idéalisant le passé: à l'époque c'était dûr, mais c'était bô.
Les vrais discours désidéalisant, tu les as dans les récits de femmes de ménage par exemple (je ne me souvient du titre de l'un d'eux), qui t'expliquent les violences sexuelles et sociales qu'elles devaient subir, dans les témoignages des ouvriers agricoles, etc.
Il y a un exemple qui me vient à l'esprit, c'est très long, mais c'est sympa à un autre titre: c'est un documentaire sur un fait divers de 1949 sauf erreur, qui retranscrit bien l'époque:
https://www.rts.ch/play/tv/cli(...)70563
En plus court, avec une orientation un peu différente:
Vous battez pas, je vous aime tous