RFM a écrit :
J’en fait régulièrement depuis quelques années, avec du Grappa. Une fois l’alcoolat élaboré, on peut en effet diluer et sucrer
ad libitum. Attention au passage à l’albedo (mésocarpe), qui apporte de l’amertume...
Remède possible, sinon souhaitable, le citron de Menton...
Acidité et amertume très très limitées, taux de sucre quatre fois supérieur à celui des autres citrons "jaunes", zeste au parfum puissant, parfois explosif.
En cuisine, on utilise sans retenue le Menton entier, gardant expressément le mésocarpe, d’une épaisseur peu courante chez un citron, pour ses qualités rares de rondeur spongieuse, douce, presque sucrée, jointes à une très légère astringence...
Un rêve à candir.
On va jusqu’à servir parfois l’albédo du Menton, tout seul, pour lui-même, cru, ou tourné en compote, c’est dire...
Mais le bestiau ne court pas les rues : je crois que la production de cette IGP reste limitée à environ deux cents tonnes par an.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.