Mouais, mefiance, sans l'odorat on morfle deja pas mal. J'avais un pote qui ne sentait absolument rien, donc hors sucre-sel-epices sa bouffe n'avait aucun gout, et il se sentait un peu exclu de la race humaine. Quoique la musique ne soit pas tellement moins importante dans nos cultures que la bouffe (toutes les cultures ont leur musique...dingue quand on y pense). Le seul truc cool - pour nous - c'est qu'il s'occupait toujours des gens qui degueulaient en soiree.
Patchuko a écrit :
Je ne sais pas... Effectivement cette histoire d'octave doit nous venir en partie de la construction classique des gammes, Pythagore et son découpage mathématique... En tout cas la plupart des humains reconnaissent une mélodie lorsqu'elle a été transposée, apparemment pour les oiseaux c'était pas le cas. Vu que les oiseaux chantent, et que la hauteur des sons a une importance dans leur vie de tous les jours ça doit jouer.
Dans la même idée chez les humains : moi je suis incapable de chanter un Mi (ou un La enfin bref) comme ça, à sec, sans aucun repère. Je suis aussi capable de jouer une une guitare accordée un demi ton trop bas sans m'en rendre compte (à moins d'essayer de chanter, puisque je sais à peu près comment je place ma voix d'habitude). Chez les chinois, la hauteur des sons a une importance directe dans le langage, il doit y avoir très peu de personnes dans le même cas que moi en Chine, je pense.
Tout ça pour dire qu'effectivement la hauteur d'un son peut se percevoir différemment, pas seulement pour des questions physiologiques.
C'est a creuser pour la Chine, mais quoi qu'il arrive tres peu de gens ont l'oreille absolu en occident, nan? Le seul que je connaisse ayant ca, c'est un type avec qui mon pere travaillait comme facteur d'orgue il y a des annees. Il te donnait la note qu'il entendait juste comme ca, c'etait impressionnant. Mais du reste, il n'avait une sensibilite musicale qu'assez, euh, limitee - musiques d'eglise et supertramp (!) uniquement.
edit: bien vu :
"Selon Diana Deutsch, professeur de psychologie de l’Université de Californie à San Diego, les Asiatiques ont une probabilité plus forte d’avoir l’oreille absolue que les Occidentaux. L’étude a porté sur des étudiants en première année d’un conservatoire de musique, les uns à Pékin, qui parlent le mandarin, et les autres à Rochester aux États-Unis, qui parlent l’anglais. Les tests ont notamment montré que, pour ceux qui avaient commencé leur éducation musicale à l’âge de quatre ou cinq ans, près de 60 % des sujets chinois ont l’oreille absolue, contre 14 % des sujets américains. Les chiffres étaient de 42 % et 0 %, respectivement, si l’éducation musicale n’avait commencé qu’à l’âge de huit ou neuf ans. La raison de cette disparité tient sans doute au fait que le mandarin est, contrairement à l’anglais, une langue tonale où le sens d’un mot peut varier selon le ton employé. L’étude suggère également que la capacité à acquérir l’oreille absolue serait universelle à la naissance."
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