Citation:
... « Nous contrôlons avec le poids de notre corps l’homme afin de l’immobiliser », dit-il aussi. Un autre gendarme présent corrobore cette déclaration : « Il a commencé à se débattre et je lui ai fait une petite torsion de sa cheville gauche. Il a commencé à nous dire qu’il avait du mal à respirer. On se trouvait à trois dessus pour le maîtriser. » Ce même gendarme précise : « J’étais sur ses jambes. Mes deux autres collègues contrôlaient chacun un bras. » Cette technique correspond à un plaquage ventral.
Dans un rapport paru en mars, l’ONG française de défense des droits de l’homme Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) appelle à son interdiction car elle « entrave fortement les mouvements respiratoires et peut provoquer une asphyxie », un risque accentué par l’agitation dont peut faire preuve la personne interpellée lorsqu’elle suffoque et que les personnes renforcent la pression exercée sur elle. D’après l’ACAT, plusieurs morts ont été provoquées ces dernières années par cette technique. ....
En l'occurence, il semble fortement qu'il y ait eu une intervention extérieure qui a déclenché l'asphyxie.
Alors attention, je n'accable pas les flics lorsqu'ils ont procédé à l'interpellation, ils ont probablement utilisé une technique préconisée dans ce cas, sans savoir que l'interpellé présentait une cardiomyopathie. Par contre, par la suite il semble que les policiers pas pris au sérieux l'extrême gravité de son état et ça c'est déjà plus contestable
Bref, je ne trouve pas du tout acceptable que l'on trahisse la vérité. Une conjoncture d'une faiblesse cardiaque et d'une interpellation musclée, on est tous capable de comprendre. La c'est du mensonge par omission, cette soupe qu'on nous a servi pour couvrir au minimum une faute gravissime de vigilance pendant le transport, c'est du mépris total .
ça va en rajouter, à raison , sur la défiance envers la police et la justice, on a vraiment pas besoin de ça, le proc a essayé d'étouffer l'affaire , sans mauvais jeu de mots, je ne peux pas imaginer qu'on s'en tienne à ça.