K.Lagan a écrit :
. Pour moi, on ne peut vraiment justifier la réalisation de ce film autre que par le fait qu'on veut se faire connaître par le biais de l'appelation "le film le plus gore du monde".
Il n'y a pas de justifications dans les propos du réa, mais un questionnement assez convenu et pas très intéressant ( et rabâcher des centaines de fois depuis les analyses de l'école de Francfort) sur les limites de la représentation de la violence.
D'ailleurs, si il faut parler de genre ça n'est pas un film gore (pas d'hectolitres de sang ou d'FX avec de la fausse barbaque en latex). Ce qui me choque le plus, ce n'est pas la violence des images, mais la violence sociale et symbolique. Même si ça n'est pas très crédible, l'ex hardeur avec sa petite famille qui fait des bisous a son fils, c'est un marginal qui accepte sans conditions de faire ce qu'on lui demandera pour du fric et pour mettre sa famille a l'abri... Si ça n'est pas une belle métaphore du criminel de guerre...
On peut aussi remarquer que le réa n'assume pas réellement son sujet (ou du moins il essaye de s'en détacher en passant par la facilité d'une mise en abime). Il ne filme pas lui même l'horreur en tant qu'auteur, mais le film horrible d'un de ses personnages ... Il manque de couilles en fait.
JadedHeart a écrit :
et le tien?T'as déjà vécu de visu une guerre civile ou un génocide?
Oui, je me suis retrouvé à la gare de Villiers-le-Bel un samedi soir, plus accessoirement et en parlant d'anus, j'ai failli me faire dessus en Algérie à la fin des 90's et quelques années plus tard dans le Kosmet (mais c'était plus cool, les 4x4 blindés des nations unis ça rassure)
Je parlais pas de moi, mais de la différence d'appréciation qu'on peut avoir
quand on a grandit dans un pays en guerre par rapport à la violence, ça semblait évident. Toujours aussi cave...ça ne s'arrangera donc jamais