Les films dérangeants, voire choquants...

je sais pas si vous l'avez vu au ciné ou en divx, mais quand je l'ai vu je savais pas trop a quoi m'attendre, c'était la sortie ciné. et au ciné c'est pas le même effet que pénard sur son canapé avec un bière a la main.

Et oui j'étais cramponné a mon fauteuil (je crois que c'est la seule fois ou j'étais comme ça), et je vous emmerde

As-tu compris que c'était le fil rouge de ce topic ?

J'en parlais quelques pages avant après mon visionnage.

Mince.

Il faut que je le matte mais il est vraiment insoutenable à ce que j'ai entendu.

A suivre.

Effectivement, j'ai eu beaucoup de mal à le finir. C'est vraiment insoutenable pour deux-trois scènes particulièrement choquantes et malsaines (dont le viol d'un nouveau-né...). Plus jamais, je ne regarderais ce film de nouveau.

J'ai pas vu la version Jap mais la version US ne m'avait pas déplu, j'avais trouvé le film très bon malgré tout ce que j'ai pu lire dessus ...

@PoiLuZe: A la limite tu peux t'entraîner à tuer des chats aussi ... 'comprends pas trop l'intérêt de voir un film dans ce style, c'est vraiment juste pour se "rincer" l'oeil ou dire je l'ai vu ...
Quand à la justification donnée par l'auteur de ce machin je trouve ça d'une incroyable hypocrisie. A partir d'un moment il faut admettre qu'on fait un film juste pour choquer et repousser les limites, pas proclamer que "ouiii, à cause du traumatisme engendrée par les conflits dans ce pays de l'ex-bloc blablabla", mon cul ouais.

En fait, je suis un gros débile, c'est ça?

Mais voyons, je n'ai pas dit ça !

Mais ça m'intéresserait de savoir pourquoi tu t'es infligé ce visionnage.

Ton cul a t-il déjà vécu une guerre civile, une épuration ethnique, a t-il au moins foutu les pieds en Serbie ou ou Bosnie ?

Ce film ne m'intéresse pas et je n'irai pas le voir, pas pour la violence ou la provoc'... mais parce que c'est filmé comme une mauvaise série américaine pour écran plasma de beauf (parti pris esthétiques, photo, montage, casting de personnages stéréotypés, mixage/musique racoleur etc...).
Rien n'est plus pénible que ces réalisateurs européens biberonnés/fascinés par les pires daubes hollywoodiennes... Mais qui n'ont ni la culture, ni les moyens pour en faire autant, et qui de fait n'ont plus aucune personnalité.

Mais ça ne m'étonne pas que ce film vienne de Belgrade (le titre qui fait explicitement référence à la Serbie n'est d'ailleurs pas innocent). Pour avoir un peu trainé là bas, j'y ai croisé pas mal de gens bien attaqués, bizarres, violents et ressenti un malaise latent. Le pays et la population ont bien morflé et ça laisse des traces, qu'un cinéaste s'y intéresse et re-balance cette violence à la face du monde, c'est plutôt sain.
Mais bon, là ça semble être un mauvais cinéaste, qui se vautre formellement dans une esthétique de téléfilm pour boutonneux... Dommage

Je suis assez d'accord, mais le réalisateur explique que c'est tout autant une façon de tester les limites du "montrable" en Serbie. Si tous les héritiers, témoins ou victimes de violence, même extrême se mettaient à violer des bébés ça se saurait. Après ça peut traduire un malaise ambiant que je conçois complètement qui fausse les repères moraux de l'acceptable ou non. J'ai jamais mies les pieds là-bas, mais j'ai côtoyé certaines personnes (serbes entre autre) de ce coin, et effectivement on sent que y'a des dommages.

Qu'il rebalance ça à la face d'une Europe qui a bien pris soin de regarder ailleurs au pire moments de la guerre, en tout cas n'est que justice.

Mais je n'irais pas m'infliger ce film pour autant.

Mon cul se porte bien merci, j'ai frôlé la guerre civile la dernière fois que j'ai tenté de mauvais mélanges alcoolisés couplés à des lasagnes-frites-harissa, mais tout est rentré dans l'ordre.

Je ne nie pas le traumatisme infligé à cette population du à ces années de "troubles", loin de là. Mais je pense que la démonstration de ce malaise et de ces violences qui ont laissé des traces peut se faire de façon plus ... subtile (même si les guerres ne l'ont pas été). Pour moi, on ne peut vraiment justifier la réalisation de ce film autre que par le fait qu'on veut se faire connaître par le biais de l'appelation "le film le plus gore du monde".

et le tien?T'as déjà vécu de visu une guerre civile ou un génocide?

pour le reste: je ne reproche à personne d'aimer Ze ringue ou darque Ouater tout le monde a une sensibilité artistique, esthétique différente.De même face à l'angoisse et sa définition cependant celui qui me dit avoir chier dans son froc devant ses deux films je suis surpris vu qu'à aucun moment je ne me souviens d'apparitions pouvant provoquer l'effroi ou le sursaut, pas de passage purement malsain.
enfin bref

Tu l'as vu au ciné au moins, le cercle ? Quand elle ouvre le placard dans les 5 premieres minutes et qu'on a un flash sur la tête de sa nièce, qu'on est surpris par cette image très rapide, et bien moi oui j'ai sursauté par exemple.

Est-ce que c'est bon ou je dois m'allonger et te raconter ma vie pour que tu comprennes ce qui se passe dans ma tête?

je me rapelle avoir matté un film de cronenberg en classe au lycée, a un moment un des personnage s'enfonce une aiguille dans un doigt en gros plan il me semble. un mec a tourner de l'oeil. personne lui a demandé pourquoi lui tournait de l'oeil et pas les autres...

Je peux pas t'inviter à t'allonger j'ai pas encore reçu le divan il doit arriver en kit dans l'enveloppe du diplôme.
Oui j'ai vu Ring au cinéma, dark water aussi à l'époque où j'étais encore étudiant et bon client des films d'épouvante etc..
Enfin bref comme je l'ai déjà dit, vu le ton agressif, j'ai pas envie de me lancer dans des explications sur pourquoi je trouve l'appellation film d'angoisse ou d'épouvante pour The ring est un peu sur-estimé(j'ai plus eu l'impression de voir un thriller paranormal).

PS: d'ailleurs on parle d'un Ring 3 avec scoubidou Vs Sadako et l'élément de terreur est que l'enquête ne sera pas mené par un journaliste mais pas le seul et unique



la terreur et le rythme sera autant au RDV que le Ring 1

Il n'y a pas de justifications dans les propos du réa, mais un questionnement assez convenu et pas très intéressant ( et rabâcher des centaines de fois depuis les analyses de l'école de Francfort) sur les limites de la représentation de la violence.
D'ailleurs, si il faut parler de genre ça n'est pas un film gore (pas d'hectolitres de sang ou d'FX avec de la fausse barbaque en latex). Ce qui me choque le plus, ce n'est pas la violence des images, mais la violence sociale et symbolique. Même si ça n'est pas très crédible, l'ex hardeur avec sa petite famille qui fait des bisous a son fils, c'est un marginal qui accepte sans conditions de faire ce qu'on lui demandera pour du fric et pour mettre sa famille a l'abri... Si ça n'est pas une belle métaphore du criminel de guerre...

On peut aussi remarquer que le réa n'assume pas réellement son sujet (ou du moins il essaye de s'en détacher en passant par la facilité d'une mise en abime). Il ne filme pas lui même l'horreur en tant qu'auteur, mais le film horrible d'un de ses personnages ... Il manque de couilles en fait.



Oui, je me suis retrouvé à la gare de Villiers-le-Bel un samedi soir, plus accessoirement et en parlant d'anus, j'ai failli me faire dessus en Algérie à la fin des 90's et quelques années plus tard dans le Kosmet (mais c'était plus cool, les 4x4 blindés des nations unis ça rassure)
Je parlais pas de moi, mais de la différence d'appréciation qu'on peut avoir
quand on a grandit dans un pays en guerre par rapport à la violence, ça semblait évident. Toujours aussi cave...ça ne s'arrangera donc jamais