TimeBomb a écrit :
Mais j'ai bien peur que ce soit un poil trop nuancé pour Redstein et ses strips culpabilisateurs qui lui tiennent de bible.
C'est vrai que question nuance, tu fais très fort, là
Skelter a écrit :
C'te déclaration d'amour.
Le malheureux cherche encore un argument valable, quel que soit le débat.
Du coup, il pioche des mots doux dans le dictionnaire et les balance dans ma direction générale en se disant qu'il y en aura bien un qui collera
manulonch a écrit :
En fait, le soucis c'est le pognon et l'industrialisation qui nourrit les masses paresseuses.
Il y a encore pas si longtemps que ça, tout le monde avait un petit lopin de terre et cultivait/élevait ce qu'ils allaient manger, de manière raisonnée, sans jamais gaspiller une miette.
Depuis, c'est le bordel.
J’espère vraiment m'en extirper un de ces jours.
Il y a de ça. Je ne sais pas si je dirais « paresseuses » : on est tous plus ou moins coincés sur un train qui file à toute allure, toutes issues de secours bouchées...
Biosmog a écrit :
Mr Park a écrit :
Biosmog a écrit :
Et bien c'est clair pour moi, que si on veut être vraiment cohérent, au sens redsteinien, il faut adhérer à la philosophie vegan et abolir tout produit provenant de l'exploitation animale (ce sont les mêmes techniques d'élevage intensif dégueulasse que pour la production de "chaire", il ne faut pas se leurrer).
Ensuite, il faut adhérer à l'agriculture biologique. C'est vrai que les insectes n'ont pas de système nerveux central, mais si on peut éviter de créer des hécatombes de ces petites bêtes, et surtout si on peut éviter d'empoisonner tous leurs prédateurs mammifère ou ovipares, il faut aussi une agriculture respectueuse des équilibres écologiques.
Perso je ne suis nullement militant mais j'en suis à peu près là (j'y tends du moins). Je ne trouve pas ça chiant, c'est même assez gratifiant au final. J'ai la chance de disposer chez mes parents d'un terrain où cultiver, pas de quoi être autonome mais ça limite les achats en super-marché et c'est que du propre (assez peu de bio au sens strict en revanche, je préfère la perma-culture). Et sinon oui, pas de cuir, je regarde aux médicaments (mais bon, ça j'y fais gaffe aussi pour les médocs TEVA faits dans les colonies israéliennes), etc... Mais je n'irais pas plus loin: le végétalisme ne m'intéresse pas, je tiens trop aux oeufs et surtout le militantisme vegan m'énerve au mieux, m'effraie au pire.
Bravo
C'est un peu plus intéressant que le moralisme culpabilisateur.
J'ai aussi un jardin et dans les bonnes années, je tiens de juin à septembre sans acheter un seul légume.
On est sur un topic d'actualités, me gourré-je ? On a donc peut-être, éventuellement, si vous le permettez, le droit de causer du scandale de l'Abattoir d'Alès ?
Bien sûr, si le fait d'aborder la question vous semble moralisateur, c'est que celle-ci vous titille la fibre morale, pour ainsi dire.
Et viande ou pas viande, bien sûr qu'il faut foutre en l'air le système agro-alimentaire actuel: il nous empoisonne tous (intérêt des circuits courts : avaler des pesticides, nitrates et phosphates épandus localement !).
Rastacouair a écrit :
Quelle relation ont les végétariens avec les insectes d'ailleurs ? Question sérieuse.
Enculage de mouches, bien sûr.