Blow Up a écrit :
quantat a écrit :
Je connais des gens qui ont été ruinés par des locataires qui payaient pas leur loyer mais qui avaient 6 bagnoles de collection et qui, étant au chômage ne payaient aucun frais de justice - que leurs victimes devaient payer, en revanche...(ajoutés aux frais de réparation de leur maison qui a été saccagée)
Ces gens là, officiellement riches ou pauvres, sont des parasites et c'est en s'appuyant sur des exemples comme ça que d'aucuns réclament la suppression des aides sociales ... ce qui se ferait évidemment au détriment de ceux qui en ont vraiment besoin
J'espère bien qu'ils se prendront 5 ans..
C'est toujours savoureux de lire les jérémiades de quantat sur la précarité des proprios, surtout quand on rentre d'une manif pour le droit au logement.
Les loyers impayés dans le privé c'est entre 3% et 5% et dans plus de 90% des cas, c'est dû a un accident de la vie (chômage, divorce, accident etc... ) Alors les locataire parasites qui profitent ou mettent sur la paille les gentils proprios dans le besoin, je ne sais même pas si on peut parler d'ultra-minorité.
C'est d'autant plus honteux dans un pays ou 14 millions de personnes ont des problèmes de logements (presque un quart de la population) ou les expulsions on augmentées de 75% en 20 ans, et les mal logés de 50% en 10 ans.
Et après, on s'étonne de lire neuneu qui revient trop souvent.
Je connais des propriétaires qui achètent bon marché des appartements très anciens, ils refont eux-mêmes les travaux de rénovation, sacrifiant leurs week-ends! Ils mettent parfois une année à refaire l'intégralité de chaque appartement, ils ont le visage blanc comme celui du laitier, et tout çà pour avoir une rentrée d'argent, ou arrondir leur retraite plus tard.
Ils ont la malchance de tomber souvent sur des mauvais payeurs ou des gens qui se sont retrouvés dans une situation financière difficile, suite à une perte d'emploi, un divorce, un décès, etc... Ils leur accordent un plan d'apurement, souvent non respecté, donc engagent une procédure d'expulsion. Cette procédure peut durer jusqu'à 2 ou 3 années pendant lesquelles les loyers sont impayés.
Après l'expulsion, ils se retrouvent avec 2 à 4 années de loyers impayés, des frais d'huissier, d'avocat, et, très souvent, un appartement entièrement à refaire. Car malheureusement, les cas sociaux de "Blow Up" organisent leur insolvabilité pour ne pas solder leur dette, ni régler les réparations. Souvent un mauvais payeur s'avère également un mauvais occupant, laissant son logement dans un état déplorable.