C'est marrant quand je dis que les animaux d'élevage ne demande pas grand chose pour être heureux, on me dit que j'ai une vision idyllique du passé, quand je dis que dans les générations précédentes, la pauvreté n'empêchait pas l'honnêteté et le travail j'ai une vision béate...
Mais par exemple on a découvert après sa mort que mon grand-père s'était cassé une vertèbre on sait pas quand, mon père s'est souvenu qu'à une lointaine époque il avait effectivement eu mal au dos, il se mettait des bandages autour du ventre avant d'aller travailler. Toute une époque, aujourd'hui personne - moi y compris - ne supporterait une telle douleur, on la niait dans l'temps, on serrait les dents, on était fier de tenir bon, honte de mettre un genoux à terre.
La bonne santé était une fierté, surtout quand on avait une famille nombreuse à charge (9 enfants dont mon père).
C'est pas une vision béate, c'est pas de la nostalgie - j'ai pas envie de faire revivre ce temps - mais c'était comme ça, faut pas l'oublier.
Le passé n'est pas un horizon, certes, mais c'est un appui, ou ça devrait l'être.
Ceux qui pleurnichent et attendent tout de l'État oublient ce qu'ont réalisé les générations précédentes, et c'est dommage, j'ai le droit de dire ça sans me faire accuser de torturer des Vietnamiens ou des Algériens ?
Je note au passage que les premiers à crier "Pas d'amalgames" quand certains musulmans commettent des horreurs ne se gênent pas d'en faire dès qu'il s'agit des Européens ex-colonisateurs, mâles blancs forcément oppresseurs.
Pour nous, la culpabilité saute les générations, pratique !
Pour les autres, aucune culpabilité puisque les bourreaux ne sont toujours qu'une minorité pas du tout représentative des braves gens majoritaires.
Et même le signe qu'on n'a pas fait ce qu'il fallait !