Biosmog a écrit :
C'est vrai que la France des années 50-70 l'a vraiment montré: il suffit de s'adapter au mœurs du pays d'accueil pour s'intégrer. Quel mensonge!
Non! la situation française actuelle est le résultat d'une attitude de rejet total pendant des décennies, de ce qui venait d'Afrique du Nord. Cette incapacité à intégrer a suscité des réactions absolument sans aucun lien avec la religion, jusqu'à assez récemment: le "malaise des banlieues" en 1980-90 n'avait aucune composante religieuse.
Dès les années 70, quand l'économie a commencé à se contracter, on a tombé les masques, les migrants accueillis jusqu'ici avec de beaux discours, ont été mis en marge concrètement de la République. Et ça a donné cette ghetthoisation de la fin du XXème siècle. Ton argument est complètement faux pour ceux qui ont fréquenté l'école à ce moment: les écoles de banlieues, dès les années 80, n'offraient déjà aucune chance d'ascension sociale. Un gamin maghrébin scolarisé en 1990, c'était quoi le genre de belles perspectives qui s'ouvraient à lui? quelles étaient donc "les relations qu'on peut nouer en allant chercher ses enfants à l'école" ?
Heu, tu as bien connu l'école française des années 90 ? Pour l'avoir connue et vivant en banlieue parisienne, ton analyse est totalement éronnée et partisanne. Les maghrébins n'étaient pas plus ostracisés que les autres et nombres de mes anciens cmarades de classe ne s'en sont pas plus mal sortis que les autres alors qu'ils venaient d'Afrique du Nord. Après, que l'on soit un bon descendant Gaulois ou un maghrébin, si tu bosses tu t'en sors, point barre.
Ce sont au contraire les discours de victimisation comme les tiens qui font qu'aujourd'hui une frange de la population immigrée ne s'intègre pas à notre pays. Faut arrêter de se flageller en permanence. Je trouve que les associations soit disant en place pour lutter contre tout celà provoquent l'effet inverse de ce qu'elles cherchent car en fait, elles enlisent les "français issus de l'immigration" dans leur statut imaginaire de "demi-français".
Je rajouterais qu'aujourd'hui, dans l'école de mon fils, on demande aux parents et aux enfants d'apprendre l'arabe pour faciliter le dialogue aux familles immigrées. Est-ce vraiment rendre service à ces familles ? Ne serait il pas mieux pour elles d'apprendre le français ? Bah non, une fois de plus, sous couverts d'humanisme et de bons sentiments, on les laisse croupir en marge des autres ! Mais tu as raison, nous les laissons croupir !