Mr Park a écrit :
Quand on l'entend dire "Tous les musulmans sont terroristes" il n'y a plus à tortiller du popotin, c'est même plus la peine de discuter.
A ce stade-là, connard aurait même suffit.
Je n'aime pas non plus le terme "islamophobe". Mais pas nécessairement pour les mêmes raisons. Je ne l'aime pas parce qu'il implique insidieusement une "peur" de l'islam. Je n'ai pas peur de l'islam (et encore moins des musulmans faut-il même le dire?), je rejette son emprise sur la société (réelle dans tous les pays où il est dominant, croissante dans les pays où il est encore minoritaire - et l'islam étant de facto, et de son propre aveu, une religion de conquête, il ne s'arrête jamais que lorsqu'il est totalement dominant - ça a pu être partiellement vrai pour la religion catholique il y'a quelques siècles, ça ne l'a par contre jamais été pour le judaïsme, ou alors dans des temps très anciens?).
Je rejette les contraintes que font peser les cultes (qu'il s'agisse de la Scientologie, de l'Islam ou des Témoins de Jéhovah - kif kif bourricot pour moi) sur le libre choix des individus à disposer d'eux-même, je rejette aussi la contrainte sociale parfois écrasante qu'ils font peser sur ceux qui "se doivent" d'appartenir à leur mouvance (par naissance ou origine), ne leur laissant strictement aucun autre choix, sous peine au minimum d'exclusion sociale, souvent de représailles physiques pouvant aller jusqu'à la mort.
Pour autant, je ne rejette pas en bloc la culture musulmane, tout comme je ne rejette pas en bloc l'héritage catholique - de belles choses ont pu être faites dans l'inspiration engendrée par une foi sincère. Ou sous le couvert protecteur d'une foi affichée pour certains.
Je place mon rejet des méfaits de l'islam au même rang que mon rejet de toute emprise pernicieuse sur l'individu, mon rejet de tout embrigadement aveugle (y compris politique je pense qu'on l'aura compris). Je refuse cependant encore plus qu'on me dicte ma conduite au nom d'une croyance que d'une philosophie, et qu'on dicte la conduite de tout individu, car je ne m'estime pas valoir "plus" que tout un chacun, donc pourquoi ferais-je une différence?
Le libre arbitre/déterminisme absolu est évidemment une illusion, car tous nous sommes influencés par notre environnement dès la vie intra-utérine, mais le bourrage de crâne systématique sans aucune échappatoire possible représente pour moi l'horreur absolue. En quoi la société régie par la charia est-elle fondamentalement différente de celle exposée dans 1984 d'Orwell?
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"