Les faits d'actualité.

Vu son grand age faut lui pardonner

Franchement, je me fous des déclaration à l'emporte-pièce du vieux Clint - ses opinions profondes sont perceptibles dans chacun des films qu'il a réalisé, de Bird à Million dollar baby en passant par Lettres d'iwo Jima, qui sont pleins d'un humanisme réel et d'une sensibilité bien éloignée de l'image d'Epinal du vieux réac. Si vous ne les avez pas vus, vous ne connaissez pas Eastwood

et Impitoyable... et Gran Torino... même Dirty Harry (même s'il n'est pas réalisateur...) et le film inspiré par Hank Williams (le titre m'échappe)...

http://www.rtl.fr/actu/economi(...)14050



Pour le film inspiré de Hank William ...

Honky Tonk Man !!!

Justement c'est ce que je ne m'explique pas à propos de Clint Eastwood, parce que je suis 100% d'accord avec toi : comment peut-on faire des films aussi humanistes et être parti-prenant pour la National Rifle Association ??... Culture US ?

Sinon son "génération de mauviettes" fait écho à son testament de dans Gran Torino :

des restants d'anciens films ?

Parce que les USA sont un pays infiniment plus complexe que la grossière caricature qu'on en fait trop souvent ici ... et aussi parce que personne n'est à l'abri de contradictions parfois énormes .

Reste que je pense que l'homme met toujours le meilleur de lui-même dans son art (ce qui est inquiétant d'ailleurs pour Christophe Maé) et que c'est ce qu'il faut retenir.

Je crois aussi qu'on sous-estime ici la détestation profonde des élites (tant de Washington que d'Hollywood) qui s'amplifie depuis des années aux states (proportionnellement, c'est encore bien pire qu'ici) et, qu'on le veuille ou non, Clinton représente ces élites et Trump lui fait figure de candidat totalement indépendant des lobbies parce que auto-financé. Ce qui est bien sûr tout aussi naïf que de croire Clinton indépendante et Trump inféodé à la NRA. Mais gaffe au retour de balancier.

J'adore aussi ses films (million dollar baby est un chef d'œuvre) et je respecte la philosophie qui y est véhiculée. Mais elle n'est pas aux antipodes de l'appartenance à la NRA il ne faut pas cliver: c'est un profond individualisme moral, presque un anarchisme dans sa haine de tout pouvoir, de tout effet de groupe. Il y a aussi chez Clint Esatwood cette idée d'un mal qu'il faut éradiquer, de lutte contre des forces maléfiques. Mais la lutte pour le salut est chez Eastwood comme dans l'idéologie de la NRA: individuelle. Le lien social apparaît après, dans la générosité, dans une solidarité bilatérale, élective. C'est très américain. Et comme le dit Doc, je crois qu'en tant qu'Européen, notre culture politique n'a pas tellement les repères pour comprendre.

les américains sont pragmatiques et prennent parti plus courageusement qu'en France où être un artiste de droite semble un contresens à trop d'esprits grégaires ; il ne dit pas amen à Trump, il a choisi son camp (depuis longtemps), qui correspond à celui de ses valeurs profondes ; c'est donc qu'il estime que les gens qui vont le représenter n'en sont pas totalement dénués.

C'est parce que tu crois que être de droite c'est être un enculé et être de gauche c'est être un gentil. Donc forcément tu peux pas comprendre ...

Quand on voit qui vous représente en France...


chez nous c'est pas mieux ceci dit.

Ça dépend d'où en est le projet artistique : tant qu'il y a besoin du ministère de la culture ils sont très sociaux. Une fois le succès au box-office ils partent vivrent chez Biosmog ^^



Tu me réconcilierais presque avec Bush Jr. Plus sérieusement je vois à peu près ce que tu veux dire. Et ça me conforte dans l'idée qu'on a pas à les prendre systématiquement pour exemple : culture latine (même si teintée d'anglo-saxonisme).



Plait-il ?

je doute que Hillary soit de gauche de toute manière...et j'ai plus envie de gerber sur di Caprio qui organise des repas pour la soutenir que sur Clint

Donc quand tu es du centre, tu es un gentil enculé

Combo mec de droite contre mec de gauche, black and white,....