Le topic du couple et des séparations

Hum... ben oui, je ne parle de l'amour que physique. Je trouve très bizarre qu'on me reproche de ne pas parler de ce dont je ne parle pas. Et évidemment, il existe de l'amour que physique. Il y a même une économie gigantesque basée là-dessus. L'économie de la pulsion égotique qui tend justement à nous faire croire que l'amour doit obligatoirement passer par le sexe... et justifie n'importe quoi avec ça. C'est bien en phase avec la vieille société sexiste qui se meurt.

L'amour est parfois un poison violent ....je vous souhaite de tout coeur de vivre une histoire d'amour avec un grand A mais gardez a l'esprit que parfois elle pourrait vous detruire ....

L'intention du PEACE & LOVE est pour moi un idéal que je sais inatteignable sur cette planète, c'est pour cela que je me qualifie d'utopiste. Je veux bien volontiers dépressif aussi...
Je ne sais pas trop si je me trompe sur soi-même...
Certainement que oui mais sur quels aspects ?
Suis-je sans doute un aveugle envers moi-même.
Je ne demande qu'à m'améliorer, donc...

Lorsque je parle d'amour, souvent je mets avec un grand A , Amour.
Je ne parle pas d'amour physique uniquement ? C'est trop restrictif, on est bien d'accord.
Je parle d'Amour on va dire au sens global dans toute son entièreté !

Justement, j'aime parler souvent d'intention et c'est mon intention.
Certes maladroite. Mon côté autiste...

Mais je comprends ce que tu veux signifier... Mais il me semble que c'est important de dire et redire et on me dit répétitif, mais il faut sans relâche dénoncer les violences, et pour moi c'est très important. Pour moi c'est insupportable la banalisation de la violence.
Mais cela n'exclut pas qu'il y a plein de choses positives et super chouettes et effectivement, je ne mets pas cela en avant, je veux bien l'admettre ! J'ai tendance à voir le verre à moitié vide, faut que je travaille là-dessus.

Mais bon, je ne veux pas monopoliser ce topic.
Je donne juste mon avis, et je peux convenir que mon avis n'est pas pertinent.

L'Amour est partout !

Tiens, un topic que je n'avais pas repéré...
Sans avoir lu quoi que ce soit avant sur les pages précédentes, MA recette du bonheur en couple : ne pas habiter ensemble
En février cela fera 23 ans que je suis en couple avec ma chérie qui habite à 750 bornes de chez moi. QUE du bonheur
Bien entendu, nous n'avons pas d'enfant (autre source de satisfaction pour nous deux ) car cela serait difficilement gérable.
Il est évident que c'est un mode de fonctionnement qui ne peut pas convenir à tout le monde...

Quand à l'adage "Loin des yeux, loin du coeur", c'est du grand n'importe quoi

Oui, je connais pas mal des couples comme cela !


Ainsi ils me disent: on ne partage que les meilleurs moments, et "on ne sombre" pas dans la routine.

A chacun de trouver des solutions pour que cela fonctionne.
Il y a autant de recettes que de personnes.

Personnellement je pense que la voie du "bonheur" est différente pour chacun et que les généralités ne marchent pas.

Dans mon cas, presque 40 ans de vie commune, aucun contrat ; on a élevé deux fils qui son maintenant autonomes (ou presque). Pour nous l'important c'est d'avoir une vision de la vie assez commune ; même si on aussi des activités assez différentes, on a trouvé la complémentarité pour d'autres choses ; on est assez fusionnels mais également assez autonomes ; et "la partie cul fonctionne bien" .

Autour de moi le nombre de mariages qui ont abouti à un divorce ne me convainc pas d'utiliser ce genre de mode de vie. A chacun de voir .... et de trouver.

Et tu crois que le fait d'être marié t'aurait empêché de vivre votre relation de la même façon ?

Vous vous voyez à quelle fréquence ? Parce que 750 bornes ça me paraît compliqué pour la soirée improvisée…

cela sent le provisoire qui dure.

Sur ton côté idéaliste, comme je l'ai écrit: tu n'es pas du tout idéaliste puisque tu ne cesses de repousser la vraie vie derrière un idéal que tu t'empresses de nier. Et pour être utopiste, il faudrait être un peu plus constructif: dire que l'amour est impossible, ce n'est pas être utopiste. C'est être défaitiste.



Oh la la je ne te juge pas en tant que personne, avec des qualités et des défauts, je parle de ta vision du monde. Utopiste, idéaliste, ce sont des étiquettes politiques. Dépressif ... je pense que c'est un trouble de l'humeur, et j'espère que personne d'autre que ton éventuel psy se permet de te qualifier comme tel. Je ne vais pas traduire ce mot en termes de personnalité sur le forum, car j'essaie d'éviter ce genre de propos, qui sont souvent faux ou inappropriés. Parfois ça m'échappe, personne n'est pas parfait. Mais j'essaie d'éviter: tu as absoluement le droit d'être ce que tu es.



Là on est au coeur (hi hi) de mon propos: oui, je prétends que très souvent (dire "systématiquement" était exagéré) tu parles de l'Amour négativement (=impossible, trahi, utopique), et positivement du sexe (pour éviter l'expression "amour physique" qui a visiblement créé un malentendu). Fais un exercice: pendant un jour, tu fais l'inverse: tu parles de sexe de façon insatisfaisante (impuissance, addiction, etc.) et de l'amour spirituel de façon réussie (ici j'ai vu du vrai amour, là c'était de la générosité et de la bonté).

D'ailleurs, encore quelque chose de significatif: pourquoi tu dois mettre un A majuscule à "amour"? tu postules en faisant cela que c'est quelque chose de rare et unique, voire ... utopique. Ben voilà, je préfèrerais que tu mette un A majuscule à l'amour physique, pour idéaliser quelque chose qui ne pourrait être atteint absolument et totalement que dans des conditions exceptionnelles, et que tu voies de l'amour partout, ici dans ton message, et dans le mien, autour de toi en ce moment, derrière ta fenêtre dans la rue. Je pense qu'une des choses les plus toxiques, qui provient d'ailleurs du christianisme, est cette espère d'absolutisation de l'amour spirituel. L'amour parfait n'existe pas, mais il n'est pas besoin de perfection pour voir et dispenser de l'amour partout et tout le temps.



Oui, c'est bien de dénoncer la violence. Mais n'oppose pas à ça l'amour. Beaucoup de couples qui se déchirent dans la violence, s'aiment aussi profondément. Le problème est que tu absolutises ce qui ne doit pas l'être: l'amour est quelque chose de banal, parsemé de violence, d'égoisme. Il est important de le voir malgré tous ces défauts, car en ne reconnaissant que l'amour pur, tu ne le trouves nulle part et tu laisses toute la place à la violence et à l'égoisme. C'est aussi simple que ça: il faut banaliser l'amour (ou disons réussir à le voir dans ses formes ordinaires).



Tu écris tes ressentis et si personnes ne réagissait, cela signifierait qu'ils n'auraient servi à rien. Tu as le droit de monopoliser un moment, et tu apportes souvent quelque chose de bien. Dévalorise-toi si cela te fais du bien, mais sache que si je passe du temps à te répondre, c'est que je trouve vraiment de l'intérêt et du plaisir à échanger avec toi.

Comment le savoir ?
Je considère que ma façon de vivre relève du domaine privé, totalement privé.

Et tu as raison, mais je pense qu’on peut vivre une relation de la même façon, en se gardant chacun un espace de liberté, sans s’étouffer l’un l’autre et sans faire toujours tout ensemble, même en étant marié…mais ce n’est que mon avis.

Ce n'était aussi pas la recette de Dutronc et Hardi?

Comme Lao, je pense que chacun doit trouver sa méthode propre. Je connais des couples qui durent dont la recette est de laisser la porte ouverte, d'autres de fermer absolument la porte (c'est plus commun).

Disons que sur le sujet, j'ai envie de dire que j'ai très souvent été extrêmement surpris: des couples que j'estimais au plus haut point, formant des familles magnifiques à mes yeux, ont divorcé (et c'est souvent aussi un peu triste pour les amis proches). Ma relation actuelle (pas d'enfant, pas de mariage) fonctionne bien depuis 18 ans. Je dirais que dans mon cas, il y a eu une sorte d'évidence. Ce n'est pas vraiment une recette, mais la façon dont je caractérise cette relation que je n'ai jamais entreprise, ni provoquée: on s'est croisé chez des amis communs, on s'est apprécié, et on ne s'est plus quitté (façon de parler, on n'est pas très fusionnel, on fait plein d'activités séparément, y compris des petits séjours de vacances). Naturel et évidence.

Habiter séparément ok, mais 750km ?!?

C'est pour ça que je lui posais la question de la fréquence, parce qu'ils ont l'air de s'en accommoder et de très bien le vivre et c'est tant mieux pour eux, mais ça ne doit pas être simple à gérer...

Pour la fréquence à laquelle on se voit, c'est variable, mais en moyenne c'est à peu près une fois toutes les 6 semaines. J'y "consacre" tous mes jours de congé et RTT. Je profite aussi de mon jour hebdomadaire de télétravail le vendredi pour voyager en train sans poser de congé (je bosse dans le TGV) et ainsi "économiser" un jour de CP. Au final, quand on se voit c'est donc souvent pendant une semaine. Et puis elle vient aussi des fois chez moi.
Ça demande donc une vraie gestion. Mais ça le fait
Après, je reconnais que plus je vieillis, plus les périodes où je suis seul sont pesantes.
Mais c'est notre choix.
Et puis, d'ici quelques années, à la retraite, je migre chez ma chérie dans le sud
Y a pas de recette unique au bonheur, je vous souhaite de trouver la vôtre