Niveau gestion du stress... Franchement, le jour où je ne serai plus terrorisé avant de jouer, je ne verrai plus l'intérêt de monter sur une scène.
L'estomac qui se vrille, la gorge qui se noue... ça va sembler un peu maso ssur les bords, mais c'est bon !!!
Et puis je ne sais plus qui disait que seuls les médiocres ne connaissaient pas le trac...
Ce trac, c'est une denrée rare et précieuse. Il ne fait pas chercher à l'annihiler, juste apprendre à l'aimer.
Et puis la décharge d'adrénaline que tu te prends en montant sur scène, c'est le meilleur des moteurs, le meilleur des boosts.
D'ailleurs, c'est marrant. Je m'aperçois que je joue toujours mieux en répet que chez moi, et toujours mieux sur scène qu'en répet.
Après, tâche de vivre ta musique à fond, et ça devrait bien se passer.
Les pains, tant qu'on n'entend pas que ça d'un bout à l'autre du morceau, c'est un faux problème.
Les pains, quand je vais voir un concert de Dylan ou des Stones, je peux t'en ramener un wagon et te les faire à 14 à la douzaine !
N'empêche que je me prends une bonne grosse claque à chaque fois.
Donc, pas de prise de tête.
N'anticipe pas sur le stress : il viendra tout seul et bien assez tôt, et il n'est pas nécessaire de trouver de smoyens de le dompter. Pourquoi chercher à le dompter ? Laisse-toi faire, il se transformera tout seul en énergie positive quand tu joueras de puis 2 ou 3 minutes.
Bien sûr, ne prends rien, ne picole pas, sois clean.
Et le public de "connaisseurs", envoie-lui ta musique dans la tronche et basta !
Après, il y en a forcément qui n'aimeront pas. Certains ne viennent pas pour vous et ne vous laisseront même pas votre chance. D'autres auront juste les boules de jouer dans un groupe à la con et de ne pas être là à votre place. Tu t'en bats les steacks, c'est pas pour eux que tu joues. Ce sont les autres, ceux qui sont réceptifs, que tu vas aller chercher.
Bref, no flip, vas-y dans l'optique de te faire un gros gros plaisir, et ça devrait bien se passer !