bisrice a écrit :
Léon_Trotski a écrit :
hercule01 a écrit :
Bouh l attaque personnelle! Comme tu es méchant...
En plus Tu es de mauvaise foi. Si on touche au mariage pour l adapter aux préférences sexuelles je ne vois pas en quoi il faudrait l interdir aux bi. La seule solution est la polygamie. On veut le mariage pour tous oui ou non?
Pour toi, bisexuel = polygame ?
Je t'invite à t'informer sur le sens des deux termes ci dessus, et par la même occasion à prendre conscience de la connerie monumentale que tu viens de sortir.
A moins que tu ne sois simplement vexé par le fait que la
loi soit passée, et qu'en petit garçon contrarié tu ai décidé de troller pour exprimer ton mécontentement.
Erreur : il s'agit encore à ce jour d'un projet de loi, puisque la navette parlementaire n'est pas terminée et puisque le CC devrait normalement être saisi, qui aurait été voté au Sénat à trois voix de majorité seulement selon une certaine personnalité ;
attendre le décompte officiel puisque justement ce lamentable vote à main levée ne permet pas, pour l'instant, un affichage direct et immédiat du nombre de voix ; pour rattraper le coup, et cacher la honte, les présidents de groupe se sont engagés à publier les noms ; le compte rendu des débats les mentionne du reste déjà, mais de manière artificielle, puisqu'en fait ces noms n'ont PAS été prononcés lors du débat, comme vous pourrez le vérifier en vous précipitant sur la vidéo du Sénat :
"
Monsieur le président, je précise, pour que cela figure au Journal officiel, que les membres du groupe UMP sont défavorables à ce projet de loi, à l’exception de M. Christian Cointat, Mmes Jacqueline Farreyrol et Fabienne Keller, qui sont pour, et de MM. Alain Fouché, Yann Gaillard, Roger Karoutchi et Alain Milon, qui ont déclaré vouloir s’abstenir.
Quant aux sénateurs ne figurant sur la liste d’aucun groupe, ils sont tous défavorables à ce projet de loi.
M. le président. Je vous en donne acte, ma chère collègue.
La parole est à M. François Rebsamen.
M. François Rebsamen. Monsieur le président, les membres du groupe socialiste sont favorables à ce projet de loi, à l’exception de MM. Roland Povinelli et Richard Tuheiava, qui sont contre, et de MM. Maurice Antiste, Claude Domeizel, Jean-Noël Guérini et Jeanny Lorgeoux, qui ont déclaré vouloir s’abstenir.
M. le président. La parole est à M. Yves Détraigne.
M. Yves Détraigne. Monsieur le président, les membres du groupe UDI-Union centriste sont défavorables à ce projet de loi, à l’exception de Mme Chantal Jouanno, qui est pour, et de M. Vincent Capo-Canellas, qui a déclaré vouloir s’abstenir.
M. le président. La parole est à Mme Éliane Assassi.
Mme Éliane Assassi. Monsieur le président, l’ensemble du groupe CRC est favorable à ce texte.
M. le président. La parole est à M. Robert Hue.
M. Robert Hue. Monsieur le président, les membres du groupe du RDSE sont favorables à ce projet de loi, à l’exception de MM. Nicolas Alfonsi et Gilbert Barbier, qui sont contre, et de MM. Jean-Pierre Chevènement, Pierre-Yves Collombat et François Vendasi, qui n’ont pas pris part au vote.
M. le président. La parole est à M. Jean-Vincent Placé.
M. Jean-Vincent Placé. Le groupe écologiste formule la même demande, monsieur le président.
En cette belle journée, nous souhaitons faire figurer dans le compte rendu intégral des débats du Sénat que l’ensemble des membres du groupe écologiste sont favorables à ce texte.
M. le président. Je vous donne acte de vos déclarations, mes chers collègues.)"
Alors amis de Backstage , à vos calculettes !
Vous connaissez déjà par cœur le nombre de sénateurs de chaque groupe, je n'en doute point ; il vous suffit donc d'en déduire les "
dissidents" et de calculer en conséquence les pour, les contre et les absentions ; ainsi vous pourrez vérifier si l'écart entre les pour ou les contre est effectivement ou non de six voix, soit seulement trois voix de majorité, pour "
une réforme de civilisation", sachant que ces chiffres résultent notamment de certains éléments croustillants (à suivre).Voici la suite, avec quelques éléments non limitatifs :
"Il fallait suivre les votes du Sénat pour comprendre à quel point les dés étaient pipés. La Constitution stipule que le vote des parlementaires est personnel et qu'ils ne peuvent recevoir plus d'une délégation. Mais le Sénat conserve une "tradition" du vote "groupé" pour les scrutins publics par lequel le responsable de chaque groupe vote pour tous les membres de son groupe, qu'ils soient présents ou absents. Si l'opposition appliqué le principe de liberté de vote, et donc respecté les intentions de vote de ses membres, la majorité n'en a rien fait. C'est ainsi que six sénateurs socialistes s'étaient publiquement déclarés contre cette loi, mais que le président du groupe a systématiquement fait voter les 128 membres de son groupe pour cette loi, ce qui a, d'ailleurs, provoqué la protestation publique aussi du sénateur Povinelli. Par ailleurs au Sénat, le quorum est de 175 présents (la moitié plus 1 des 348 sénateurs). Mais ce quorum n'est pas automatiquement vérifié : c'est au président de le faire ou à un groupe de le demander. Le vote final a eu lieu les vidéos en attestent devant une cinquantaine de sénateurs -tous groupes confondus- soit le tiers du quorum requis. Il n'en a pas moins été validé. Pour l'une des lois les plus controversées des trente dernières années. Ce ne sont donc pas des questions générales sur la démocratie qui se posent, mais bel et bien des violations de principes constitutionnels et des détournements de procédures, de la part de la majorité PS, que font ressortir ces votes."
"au Sénat le vendredi 12 avril lors du vote de la loi en faveur du « mariage » dit pour tous. Le gouvernement a fait adopter le projet par la Haute-Assemblée en décidant brusquement un vote à main levée qui a pris tout le monde de court. Même légale, cette procédure n’en est pas moins étonnante, d‘abord par sa soudaineté, mais surtout par son caractère expéditif, eu égard à l’importance du texte que Mme Taubira elle–même n’hésite pas à appeler un « changement de civilisation » ! Plus étonnant encore : depuis une semaine que durait le débat au Sénat, tant les motions de procédure qu’au moins une vingtaine d’amendements avaient fait l’objet d’un vote par scrutin public, lequel permet, non seulement à tous les députés de voter, fut-ce par procuration, mais aussi au public de savoir précisément qui a voté quoi. Si des amendements mineurs avaient fait ainsi l’objet de procédures formelles, a fortiori pouvait-on s’attendre à ce qu’il en soit de même pour le vote sur l’ensemble du texte.
Mais il y a plus : le décompte des voix ayant été fait très vite, le président du Sénat, en violation du règlement, s’en remet aux présidents de groupe (dont aucun n’a objecté) pour lui communiquer ultérieurement le détail des votes !
Une manœuvre cynique
Première réflexion qu’inspire ce vote « à la hussarde » : si le gouvernement a procédé de cette manière, c’est qu’il n’était pas du tout sûr d’avoir une majorité au Sénat sur la loi organisant le « mariage » entre personnes du même sexe.
Certes, il avait disposé à presque tous les scrutins intermédiaires, d’une majorité d’une vingtaine de voix. Mais cette majorité n’avait été obtenue que grâce à la défection d’une quinzaine de sénateurs de droite, s’abstenant ou votant avec le gouvernement, et parce que le groupe socialiste (comme le groupe communiste) déclarait régulièrement 128 voix pour sur 128 membres, incluant d’autorité tous les dissidents, en particulier la dizaine de sénateurs de gauche d’outre-mer qui avait dit et répété dans leur circonscription qu’ils ne voteraient jamais ce texte.
Plusieurs de ces derniers semblent s’être ressaisis au cours des dernières heures du débat, et, craignant à juste titre les réactions des élus et de la population de leur département, n’avaient pas l’intention de voter le texte dans sa globalité. La droite était dès lors tenue de resserrer les rangs pour éviter que le résultat final du scrutin ne fasse apparaitre que le texte était passé grâce à elle, ce qui eut été d’un effet désastreux aux yeux de son électorat, surtout à un moment où l’opinion tend à s’en prendre non seulement aux élus socialistes mais à la classe politique dans son ensemble.
Le vote à main levée, à condition d’en choisir bien le moment, permettait, non élément de s’assurer une majorité, mais encore de donner un alibi aux sénateurs d’outre-mer pour ne pas participer au vote, tout en exonérant la droite de l’avoir laissé passer.
Une telle manœuvre est certes bien dans le style de l’actuel président du Sénat, Jean-Pierre Bel, apparatchik brutal et sectaire, très éloigné du radicalisme cassoulet que pourrait évoquer sa qualité de sénateur de l’Ariège. Mais il est vraisemblable qu’elle a été conçue plus haut. Qui ne voit que le cynisme qui sous-tend ce genre de manœuvre est bien de même nature que celui que l’on fustige chez un Cahuzac ?
Il n’en reste pas moins étonnant qu’aucun des responsables des groupes de l’opposition n’ait demandé le scrutin public comme c’était possible. Ceux qui écartent l’ hypothèse que droite sénatoriale ait été d’accord dès le début pour que le texte soit voté, ne peuvent s’empêcher de voir là, pour le moins, la marque d’une grave incompétence. Quoi qu’il en soit, le Sénat dans son ensemble n’en sortira pas grandi."
"Deuxième point de tension, la façon dont le vote s'est déroulé le matin-même au Sénat. Peu avant 11h30 ce 12 avril, Jean-Pierre Bel a en effet annoncé un scrutin à main levée et non un scrutin public.
Lors d'un scrutin à main levée, seuls les sénateurs présents dans l'hémicycle votent. Dans le journal officiel, la mention "adopté" ou "rejeté" apparait à côté de l'article concerné. Rien d'autre.
Lors d'un scrutin public, le choix de chacun est en revanche détaillé dans le compte-rendu ce qui permet une lecture politique aisée: combien de pour, de contre et d'abstention ? Qui a voté quoi ? Les sénateurs absents peuvent très facilement déléguer leur vote. Le résultat final est donc très représentatif des forces en présence.
Bref, en passant par la première option, le détail des votes ne devait pas être connu. Une situation aussitôt vivement dénoncée par l'opposition sur Twitter.
Le président du groupe UMP au Sénat, Jean-Claude Gaudin, a embrayé dans un communiqué, assurant que le vote s'est fait "dans la précipitation" pour cacher les "divergences" de la majorité sur le sujet :
Jean-Claude Gaudin, déplore, au nom du groupe UMP, la mise au vote précipitée, à la surprise générale, du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe en ne tenant pas compte de l’organisation des travaux initialement prévue.
Visiblement, le Président du Sénat a voulu éviter de procéder par scrutin public afin de masquer les divisions de son camp.
Côté groupe socialiste, la version est cependant nettement différente. François Rebsamen, le président du groupe, s'amuse qu'on puisse lui prêter une intention de "cacher des divergences" quand "seuls deux sénateurs d'Outre-mer sont opposés au texte".
Pour lui, l'UMP est seule responsable de l'absence de scrutin public. Il explique au Lab :
Il n'y a pas eu de demande de scrutin public mais j'étais persuadé que l'UMP allait le faire. C'est en général l'opposition qui fait cette demande sur des votes emblématiques.
J'avais même préparé les cartons [de délégation de vote, ndlr] pour deux sénateurs qui allaient voter contre et quatre sénateurs qui allaient s'abstenir.
Un autre membre du groupe socialiste, qui a assisté au déroulement du vote, raconte au Lab :
C'est la vice-présidente du groupe UMP, Catherine Troendlé, qui était chargée de demander le scrutin public, elle a juste oublié! D'ailleurs plusieurs sénateurs sont venus lui taper sur les doigts après sa connerie.
Et puis Jean-Claude Guaudin a décidé de la couvrir avec ces histoires de "précipitations" ...
Un vote à main levée qui, au final, n'aura pas grande incidence sur la transparence du vote. En fin de séance, et de façon très inhabituelle, chaque représentant de groupe a en effet demandé à ce que les noms des présents comme des absents soient intégrés dans le compte-rendu final.
"Les groupes vont fournir une liste des votes pour que cela apparaisse au Journal officiel", explique au Lab un habitué des procédures sénatoriales :
A la différence d'un scrutin public, chaque groupe décidera à quel point il veut entrer dans les détails en ne mettant en avant, par exemple, que les votes qui suivent la consigne du parti.
Les informations seront bien visibles mais les votes dissidents plus ou moins mis en valeur par les groupe politiques."
tu voudrais pas un peu développer??? particulierement les points 1/2 3 et 4 ainsi que l0 et 14 ,parce que la c'est un peu "light"