La com' bidon des vendeurs de mazout et les dessins à con, ont quand même du mal à tenir la route (sans jeu de mots) quand on les confronte au réel.
Citation:
La Fédération Européenne de Cyclisme mesure, elle, l’empreinte carbone de la production d’un vélo à 134 kg en moyenne. Si l’empreinte carbone due à la production de vélo a sans doute diminué avec l’optimisation des chaînes de production et la pression écologique du marché des transports, le rapport de la marque Trek démontre que l’ajout d’une batterie et du matériel nécessaire à le transformer en vélo électrique ajoute 65kg de CO? en moyenne sur la balance de l'empreinte carbone lors de la production d’un vélo.
Citation:
Un vélo standard rejette en moyenne 6 g de CO?/km sans jamais consommer d'électricité puisque ce sont vos muscles seuls qui produisent l'énergie nécessaire au mouvement. Sur un vélo mécanique, la batterie, c’est nous. Pour autant, nous rejetons aussi du CO? dans l'atmosphère en fournissant des efforts. Notre souffle, y compris en pleine montée, rejette quant à lui 16 g en moyenne par km. Cela dépend de votre régime alimentaire, de votre forme physique, et de plusieurs autres données bien entendu. En additionnant ces deux paramètres, le bilan carbone d’un vélo mécanique serait donc de 22 g de CO?/km.
Pour un vélo électrique, il faut calculer son taux de production et maintenance qui est de 7 g de CO?/km additionné à la consommation électrique nécessaire pour remplir les batteries qui est de 2 g de CO?/km. Un vélo électrique possède donc une empreinte carbone de 9 g de CO?/km. Si l’on ajoute les 16 g par kilomètre que l’on rejette en pédalant, cela fait 27 g de CO?/km. Le rapport de Trek va plus loin en démontrant qu’avec moins d’efforts de la part du cycliste grâce à l’assistance électrique et au mix énergétique en Europe, cet impact est plutôt de l'ordre de 21 à 25 g par kilomètre.
Citation:
En comparant les chiffres de la WWF sur les émissions de CO? des SUV et ceux de Trek dans leur rapport sur les émissions de CO? des vélos électriques, Alice Clair et Savinien de Rivet du journal Libération sont parvenus à une conclusion assez parlante. Un SUV à moteur thermique sera 700 fois plus polluant qu’un vélo électrique. Plus encore, en gardant son vélo en moyenne huit années et en faisant un peu plus de 6 km par jour (environ 2 400 km par an), la Fédération Européenne de Cyclisme nous montre que le vélo électrique émet 30 fois moins de CO? que la voiture individuelle et 10 fois moins que le bus.
Bref, même électrique (ça consomme peu, les batteries peuvent durer une dizaine d'années et être rebondonnées) c'est peanuts l'emprunte carbone d'un VAE, même comparé à un vélo classique. Sans parler des problèmes d'urbanisme, embouteillage, stationnement etc...
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021