La discussion va vers le n'importe quoi. Le risque actuel c'est une augmentation de l'effet de serre existant dû l'accroissement de l'activité industrieuse de l'humanité.
L'effet de serre existe avant l'homme et permet de maintenir une température décente pour la vie sur la planète ; Il a constamment évolué au cours du temps.
Variations conjointes de la température antarctique (en haut) et du CO2 atmosphérique (en bas) depuis 800 000ans.
Le parallélisme des deux courbes est manifeste. Les variations en Antarctique sont de 10 à 12°C entre périodes chaudes et froides. Elles ne sont "que" de 5 à 6°C en moyenne pour la moyenne de l'ensemble de la planète. Les variations climatiques et atmosphériques post-1850 sont invisibles à cette échelle, car contenues dans le trait noir figurant l'axe des ordonnées.
Il se trouve que l'activité humaine génère de plus en plus de co2 (commencé au 19ème siècle en particulier en utilisant des produits fossilisés à des périodes très chaudes et humides) mais pas que (CH4 et autres) qui augmentent l'effet de serre. La conséquence c'est une augmentation de température avec une évolution plus rapide que celle estimée dans l'histoire.
Variations de la température moyenne à la surface de l'hémisphère Nord au cours des 1 300 dernières années
La référence (anomalie = 0) est la température moyenne enregistrée pendant la période 1961-1990.
Données obtenues à partir de 12 reconstitutions fondées sur de multiples données climatiques indirectes, sensibles à la température (cernes de croissance des arbres, forage de glace…) et d'enregistrements instrumentaux (représentés en noir). La courbe noire en tirets épais correspond à un lissage empirique « à la main » des différentes reconstitutions.
Donc si ça continue on va se retrouver avec un climat tropical persistant (avantages et inconvénients) et l'humanité devra s'adapter (hum !) Va falloir tomber les cravates et remettre des toges ou des pagnes.
D'autres pollutions sont bien plus préoccupantes à mon avis avec la conséquence d'une diminution de la biodiversité, y compris la fécondité humaine et de la désertification de régions.
Pourquoi tant de haine ?
"Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. " Henri Laborit.