Le daubic des beaufs, les vrais !

Le fondement du hip hop c'est plutôt la culture de rue, les sound system jamaïcains (disco mobile itinérante en plein air, le parler de la rue, les danses acrobatiques plein air (avec de la place...) Cela a existé avant le disco et son appropriation par la communauté gay underground. Et la jonction, c'est celle dont je parlais, où se trouvait une communauté caribéenne importante, à New York (Chicago t'es sûr?).
Mais si tu veux, la date de naissance du genre c'est 1979 et pas le début des 80'.

Dans 'culture', n'y a t il pas 'ture' entre autres ?

Les boites gays de Chicago c'est la house/tekno pas le hip hop..

Oui et pour résumer, l'opposition entre une culture underground, obscure et privée et une culture "street" d'expression publique et ouverte. Bon on est vraiment sorti du sujet.
Mon propos c'était sur la beauferie. Je pense que le côté très normatif, gardien du temps du bon goût auto-proclamé, celui qui voit du beauf partout est peut-être bien ce qu'il y a de moins rock'n'roll, plouc et papi. Et, propos secondaire, les eighties étaient des années qui font chier les constipés, peut-être les rares années où l'on s'en foutait pas mal du bon goût. Elles sont le résultat du coup de pied punk et devraient être chéries pour cela. Musicalement, ce sont des années très créatives. Pas tout était réussi, loin de là, mais c'est la dernière fois où des jeunes rockers ont osé lever la tête et se montrer dans toute leur folie (on retrouve ça depuis quelques années, il me semble, mais je suis trop vieux pour juger). Mes souvenirs et albums de photos de squatts des années 88-98 montrent cette disparition progressive des looks flyés, des expérimentations, et une reprise par l'esprit de sérieux. La fin des années 80 a été un retour au boulot, après la pause punk.

Amalgame entre coquetterie et classe.

Ça c'est pour ceux qui en ont pour plus d'une barre de fringues sur eux

Le train de tes injures roule sur le rail de mon indifférence.

Copyright casse oreille non ?

Monsieur est connaisseur



Evidemment, il y a eu de belles choses dans les années 80.
Notamment, je vais vous surprendre ... le break et le popping






Bien meilleurs que Michael Jackson

La House de Chicago et la Techno de Detroit et blablabla. Ca partouzait bien plus que ça entre les styles et les localités. Je me suis tapé des heures de rushs sur le sujet avec Marshall Jefferson (et d'autres moins connus) qui parlaient de ce qui se passait dans ces clubs milieu/fin 70.

Chicago la scène était importante parce que la pègre locale ne voulait rien avoir à faire avec les gays, c'était honteux. Donc dans les clubs gays, du moment que le fric tombait, il y avait beaucoup de liberté. Vu aussi que les gros lourds ne venaient pas non plus (on est pas des tapettes), il y avait pleins de jolies filles qui venaient pour faire la fête en étant sûres de ne pas se faire emmerder, et aussi des fans de teuf et de musique, parce qu'il n'y avait pas d'embrouille et de bastons.
Donc le truc s'est développé, et il y a eu une émulation. La Disco sur place c'était pas des daubes Village Popol, ou Patrick Hernandez, qu'on connait ici. C'étaient des trucs qui venaient de la Philly soul, des gros beats de batterie et des lignes de basse sexy.
Les DJ en avaient marre de passer plusieurs fois des morceaux de 3 minutes dans des soirées de plus en plus longues. Donc, ils ont eu l'idée avec deux platines d'isoler les passages les plus dansants pour en faire des boucles ( d'où vient le scratch, il y a pleins théories, quel gamin n'a jamais joué avec un tourne disque) mais c'est sûr que les DJ de Chicago faisaient des scratchs involontaires en faisant du rewind sur leurs platines.
Après, ils ont demandé aux labels de sortir des disques instrumentaux, et même juste des vinyles de batteries/basse, ce qui leur simplifiait la tâche. Le sampler est arrivé ensuite, mais quand on parle de morceaux soul ultra samplés. Genre le fameux amen break caractéristique du Hip Hop. Ca a été souvent plus samplé sur ces disques (les fameux white label) que sur les originaux.

Pour les âneries de Biosmog. "gardien du bon goût auto-proclamé" ça c'est typiquement un argumentaire de beaufs, enfin un propos qui n'est par HS dans ce topic. On verra demain.
J'ai promis de regarder la dernier Sorrentino avec ma femme ce soir (plus bobeauf tu meurs )

Quel baratin!

https://www.sharetopros.com/bl(...)c.php

Si vous êtes intéressé par le rap mais fatigué des âneries de l'inculte plus haut (bon proxy pour repérer les beaufs: la pseudo culture enrobée de formules prétentieuses) lisez Anthony Pecqueux par exemple. C'est le meilleur analyste de ce genre en France.
Commencez par ça:
https://excerpts.numilog.com/b(...)7.pdf

La beauferie, n'est-ce pas aussi s'ériger en gardien du temple? Ca me fait penser aux métalleux qui s'écharpent sur les réseaux sociaux pour décréter de ce qui est métal et de ce qui ne l'est pas.

https://www.instagram.com/p/DFa3aBNqkGM/

Arrêtez de pourrir ce beaufic avec votre discussion de dandys !

Le vrai rap couillu c'est ça :

Au même titre que nous sommes tous "le con de quelqu'un " nous sommes sûrement tous "le beauf de quelqu'un"...
Tout est dans le regard de celui qui porte ce jugement, chacun a sa propre définition du beauf

C'est surtout intervenir à tort et à travers avec la seule idée de se mettre en avant. Il n'y a pas de temple, juste un type qui passe son temps à agresser les gens pour combler je ne sais quel problème narcissique. Mais bon, pour le voir, il aurait fallu lire quelques messages plus hauts.