Le cercle des gentlemen (de droite)

Au delà des mots utilisés, il y a quand même une vision de l'économie un peu lacunaire ou alors c'est le refus de voir la réalité une fois empêtré dans l'idéologie dominante ("vieux cocos", "has been", "PCF et le NPA", .... bref ).
Je n'avais pas répondu car je ne comprenais pas qu'on ne comprenne pas ça.

Le dépassement des tâches tu peux te permettre d'en faire uniquement quand c'est pour obtenir quelque chose: promotion, augmentation ... Sinon tu n'as aucune raison de le faire.

Sinon faut se faire respecter si t'as la sensation qu'on se fout de toi ... Tu prends ton patron/responsable à part, tu lui expliques ton point de vue en restant ferme et en expliquant que tu peux en faire plus mais avec une contrepartie.

Si c'est pas le cas tu lui dis qu'il demande à quelqu'un d'autre de le faire que tu n'as toi aucune raison de le faire sans avoir quelque chose à y gagner. Tu sers des dents un temps et tu trouves autre chose, t'es pas marié avec ton patron

Donc oui c'est une arnaque, à toi de l'éviter.

Des boîtes avec de grosses participations aux bénéfices ça existe donc bon.

Sinon faites comme eux, montez votre boîte prenez des risques et vous pourrez peut-être vous mettre des centaines de milliers d'euros sous le matelas.

..


@Lao

T'as quand même du mal avec le second degré

Le plus dingo, c'est que ça date du XVIe siècle

Oui avec "la participation"

Bon, tu n'as pas l'air de connaître les méthodes du patron, ou fait semblant de ne pas savoir.

Je reprends l'exemple du maçon, la suite donc.
Pour lui faire avaler un dégonflement du devis, et un " bonus " des travaux : une sorte de compensation, le client (patron) se pointe avant la fin des travaux, de la terrasse donc, et s'adressant au maçon :
" Vous n'en êtes que là !!!"
Et de rajouter :
"Mais c'est quoi ce boulot ! C'est ni fait ni à faire ! Cela ne va pas du tout !"
( Mode bon à rien, ou plutôt : foutre la pression).
" Il va falloir que cela change, sinon vous remballez vos outils et non seulement je ne vous paierez pas, mais je vais en plus vous demander des dommages et intérêts ! Vous me foutez dans la merde en me faisant perdre du temps !".
Le maçon pourrait le choper par le colbac ou lui foutre une truelle de ciment dans la tronche, mais vu qu'il tient à ne pas ternire sa réputation, a des frais et des bouches à nourrir, il avale sa langue et fait ce que demande l'emmerdeur en se jurant que plus jamais il ne bossera pour ce connard.


C'est ça le problème, c'est qu'il y en a peu, ne " peuvent pas accueillir toute la misère du monde" et ont la fâcheuse tendance a délocaliser.


Disons que pour cela il faut avoir une certaine mentalité, ne pas avoir de scrupules, que ce soit de laisser une ardoise de quelques dizaines, ou centaines de milliers d'euros en déposant le bilan, quitte a recommencer sous une autre enseigne, et d'exploiter la main d'oeuvre à disposition.
Si tous le monde se met à son compte, au bout d'un moment tu n'auras plus de riches !
Ou alors tu créer le statut " d'auto entrepreneur" et là c'est tout bénef : tu exploites encore plus que si c'est un salarié, sans lui verser de congés payés ni aucune charge sociale.
Ça c'est le rêve ultime libérale !

Oui oui oui

Si t'es dans ce cas de figure, change de boîte.

Mais pourquoi "choper par le colbac" ?

Oui, le ciment, c'est mieux

C'est ça, tu coules le client sous sa propre terasse

Non je ne suis pas dans ce cas de figure, mais je l'ai connu maintes fois. J'ai dû faire une vingtaine de boîtes dans ma carrière.
Et chopper par le colbac, jamais fait, peut être pour cela que j'ai toujours retrouvé du boulot.
Mais une fois, dans les années 2000... j'ai un sabre chez moi, un vieux sabre prussien. Et franchement il y en a un que j'ai failli aller embrocher, mais pas envie de finir en taule, et mes 2 gosses ne méritaient pas cela.
Je me suis vu plus d'une fois aller lui faire sa fête. Mais il avait été loin pour en arriver là. Un pervers narcissique, une vraie enflure. J'espère qu'il finira grabataire, qu'il mettra du temps à creuver, et que le " petit personnel" soignant le laissera bien masserer dans son vomis et sa merde.
Alors ce gars, comme c'est souvent le cas, n'était pas " patron", seulement "chef", mais des patrons qui embauchent des gars en les payant grassement pour maltraiter les salariés dont ils dépendent, c'est pire. C'est un maquereau.

Plutôt ça :





D'ailleurs tu peux remplacer sans problème le mot " prime", ou intéressement, ou participation, ou promotion, par le mot " retraite" pour la carotte. Et janvier par début de carrière, décembre par fin de carrière.
Ce n'est pas pour rien que décembre se termine par les fêtes de Noël et nouvel An : il faut bien te donner envie de remettre ça pour l'année suivante.


Quand à la servitude volontaire : on ne te laisse pas vraiment le choix, c'est ça ou la rue.
Gentleman de droite ?
Imposteur, margoulin , escroc, menteur..

C'est surtout que la violence au travail servira jamais ton intérêt, donc le "choper le colbac" ça sert à que dalle.

Pour le coup bravo t'as fait ce qu'il fallait faire et aller voir ailleurs. T'as fait 20 embauches et autant de démissions ?

Licenciements ou démissions (il y a peu: "rupture conventionnelle", sorte de démission déguisée en licenciement d'un "commun accord". c'est bien plus correcte que pousser à la démission, mais Macron et son équipe trouvent qu'il y en a eu beaucoup trop, et veuelent retourner aux anciennes méthodes: harcèlements pour pousser à la démission ou à la faute.
depuis 2019, j'en suis à la 3ème boites. en fait je ne compte plus trop, avec les interims, les CDD à une époque, j'en suis peut être à 30.
tu as raison pour la violence au travail: quand cela pue, il vaut mieux se casser.

C'est compliqué quand le boulot devient une nasse, il vaut mieux partir bien sûr mais c'est de plus en plus compliqué avec l'âge et il reste quoi comme bonne solution ?

Dans certaines boîtes on voit bien que l'incompétence et la perversité sont des conditions pour accéder à l'encadrement. Le règlement des problèmes à coup de pelle est une mauvaise issue, se soumettre n'est pas bon pour la santé non plus. Franchement, le boulot en lui-même prend déjà assez d'énergie, quand il faut en plus se battre contre des chefs-parasites, c'est dur.

ce que j'adore, lors d'entretiens d'embauche c'est la question "pourquoi avez vous quittez l'entreprise?": le genre de question con ou il faut des trésors d'imaginations pour échafauder une réponse en forme de courbette. restructuration, baisse d'activité, envie d'aller voir ailleurs (là c'est plus scabreux: la question suivante "vous êtes instable?"). cela prend vite la forme d'un "interrogatoire" en règle, genre visite médicale chez le proctologue. si tu réponds "j'avais envie de foutre mon poing dans la figure du patron ou du chef", ou le boulot me faisait chier c'est mort!
en fait une boite qui a besoin et cherche seulement des compétences, c'est rare. ils veulent quelqu'un de soumis, Il faut montrer que tu es prêt à sucer, flatter l'Ego du chef et du patron, que son entreprise est la meilleur.

Avec sa "culture", le seul argument qu'un DRH puisse vraiment comprendre c'est "je cherche une meilleure rémunération".

"Je cherche un nouveau défi" marche parfois aussi.