Oui mais ca fait 18 mois que sa baraque est squattée, forcément elle ne va pas la reprendre pour y vivre après avoir payé des dizaines de milliers d'euros de remise en état. En plus, va demander un crédit de quelques dizaines de milliers d'euros à ton banquier à 83 ans...
Et cette maison est la sienne, point barre.
Si elle veut du cash, promoteur derrière ou pas, ca ne change rien. Déjà que toutes ses affaires personnelles ont été détruites ainsi qu'une bonne partie de la valeur de la maison.
Et en plus ca profite à l'intéret général, au détriment des parasites. C'est tout bon pour les personnes qui s'intègrent.
Vivement que la loi qui leur a permit de s'installer change.
Et le pire c'est de voir que les squatteurs essaient de manipuler les faibles d'esprits en criant à la spéculation et aux liens avec l'extrême droite... C'est vraiment minable.
L'article de Ouest France du 30 avril:
"L’octogénaire est à la rue car sa maison, à Rennes, est illégalement occupée. Il faudra des semaines de procédure avant d’expulser la quinzaine d’occupants que la loi protège.
Maryvonne a 83 ans, des jolis yeux bleus qui pétillent, et une terrible question : « Comment vais-je retrouver ma maison ? » Elle a écrit à la maire de Rennes, au préfet, au procureur. La vieille dame ne peut plus rentrer chez elle. Depuis plus de dix-huit mois, des squatters occupent son pavillon, rue de Châtillon, à Rennes.
L'octogénaire avait rencontré un homme, voici une quinzaine d'années. Le couple partageait son temps entre le domicile de son compagnon, à Saint-Domineuc, à 30 km de Rennes, et la maison rennaise. Au fil du temps, le couple a pris ses habitudes à la campagne.
« Ils ont tout cassé… »
Le mois dernier, le compagnon est décédé. Ses héritiers ont demandé à Maryvonne de quitter la longère de Saint-Domineuc. Pour aller où ? Des squatteurs avaient repéré la maison de Rennes à l'automne 2013. La police a fait échouer une première tentative d'occupation. Mais les marginaux sont revenus et se sont présentés, quelques jours plus tard, aux riverains comme leurs nouveaux voisins. Il faut du culot et une bonne connaissance des textes.
La loi du 5 mars 2007 fixe les règles. Si le propriétaire n'a entrepris aucune démarche avant 48 heures, les squatteurs peuvent invoquer la loi sur le domicile. Et ils ne s'en privent pas. Le texte est affiché sur la porte de la maison de Maryvonne ! La quinzaine d'occupants a changé les serrures, installé des barbelés au pied des murs du jardin, planté des tessons de bouteille sur un muret.
« Ils menaçaient d'appeler la police si j'essayais d'entrer, raconte le fils de la propriétaire. J'aurais commis une violation de domicile. J'ai eu du mal à me contenir. » Maryvonne a engagé une procédure qui ressemble à un marathon judiciaire. Me Philippe Billaud va demander au tribunal d'instance d'agir en référé. « Il y a cinq étapes procédurales, liste le juriste. Les squatteurs peuvent encore demander deux mois de délai avant de quitter les lieux. »
Largement de quoi provoquer des insomnies. « Depuis des jours, je ne mange plus, pleure Maryvonne. Comment peuvent-ils avoir tous les droits sur ma maison ? Quand je pense qu'ils ont tout cassé… » La façade est taguée. Les arbres dans le jardin ont été abattus. Des cloisons ont été détruites. Les squatteurs étant insolvables, la rénovation sera à la charge de la propriétaire. « C'est la loi, soupire-t-elle. Mais les pouvoirs publics pourraient peut-être me dépanner pendant quelques semaines et m'offrir un logement ? »."