Le Nécrotopic

Bon débarras.

Tout à fait d'accord.
J'en tenais une sacrée hier soir : j'ai réussi à trouver ça dommage. Foutue gnôle.

Va pas me manquer.

Herb Ellis

Oui, ce n'est pas que un modele de chez Gibby (je connaissait pas non plus).

Moi je suis triste !

j'aimais le personnage déglingué, le moitié génie moitié foutage de gueule.

Et un mec qui est responsable de "Nevermind the bollocks" même indirectement aura toujours une petite place dans mon coeur.

Le Lutin "God save the queen her fascist regime"

Pouvez-vous éclairer ma lanterne, s'il vous plaît? Je suis sans doute ignorant, je ne connais rien de ce personnage. (Cela dit, j'irai voir du côté de Wikipédia, mais quand même.)

Merci à l'avance,

+1
C'est pas la mort de Les Paul ou Léo Fender non plus, mais le lutin a tout résumé
sur le fond de ma pensée... maintenant il est clair que ces dernières années avec
un point de médiatisation ayant culminé sur un duo improbable et paranormal avec
une ex et mollassonne demoiselle de Rochefort n'ont pas laissé l'impression d'un
aussi grand Monsieur qu'il n'y parait.


Bref.
Nevermind the bollocks...


Wok' and woll' quoua !
Dirait (le regretté aussi) P. Manoeuvre (pas le pastiche M6, le vrai, celui des enfants du Rock d'antan !)

Le mieux est de lire « Please Kill Me » où l'importance du personnage, son aspect antipathique et aussi son ridicule sont parfaitement exposés. Il y manque ses rapports avec le situationnisme et avec Richard Branson mais peu importe.

En bref, il va à NYC où il rencontre les New York Dolls à la fin de leur carrière, les manage mais c'est un échec, rencontre Richard Hell quand il se maque avec Johnny Thunders dans les Heartbreakers, lui pique toutes ses idées de fringues déchirées et de cheveux courts en bataille, revient à Londres pour les recycler dans sa boutique de King's Road, Sex, fait répéter un petit groupe qui cherche un chanteur dans la cave du magasin, auditionne un certain John Lydon sur un juke-box, crée le succès mâtiné de scandale et de rock'n'roll dont il rêvait, fait passer les Sex Pistols de EMI à A&M pour terminer chez Virgin en s'en mettant plein les fouilles, mais se fait finalement dépasser par sa créature. N'a rien fait de notable depuis hormis un ou deux disques de dance assez médiocres dans mon souvenir. Et un duo, donc ? Bof.

Parmi ses méfaits, on lui doit aussi la mise en avant du désastre ambulant Sid Vicious qu'il voyait comme la véritable star du groupe...
En tout cas un escroc qui traduit les situs, quelle surprise. Jamais écouté ses albums solos ceci-dit.

Si on commence a pleurer les hommes d'affaires cupides sur ce topic... On est pas rendu...
Un petit hommage au...beurp's...talent de McLaren quand même :

La véritable horreur c'est ça:



Là où McLaren était vraiment un escroc, c'est quand il prétendait avoir inventé le punk alors qu'il n'a fait que pomper les idées de Richard Hell (et Tom Verlaine pour les T-shirts déchirés, si si !). Mais il a été décisif pour transformer ce qui serait resté un mouvement underground new yorkais en un phénomène de masse british, pour le meilleur et pour le pire. Et il a presque réussi à le revendre aux américains en plus.

Le colonel Parker des années 70 a rendu les armes... pour tout pacifiste convaincu, c'est un soulagement...

jzu et azaz' ont parfaitement résumé ce que je pense du personnage. Never mind the bollocks ne s'est pas fait grâce à lui mais plutôt malgré lui ...

Merci à tous. Grâce à vous je suis un peu moins c...

malcolm ,je le vois comme un oportuniste vereux genial!

J'aurais mis "malin" à la place de "génial" mais sinon, pareil .