Doc Loco a écrit :
fifdefif a écrit :
bjeje a écrit :
Et pourtant, on peut avoir des influences punk, écouter The Damned, Sex Pistols, Clash et devenir chanteur de Maiden…tout arrive
Je ne parlais pas de Dianno mais plutôt de cette constante française qui associe systématiquement punk et énergie. Comme si avant, les gars et les filles dormaient sur scène
Et pourtant ... Faut peut-être avoir connu l'époque pour comprendre mais oui, le punk en '76-'77 a ramené dans les concerts rock une énergie (des groupes mais aussi surtout
du public!) qui commençait à cruellement manquer à l'époque! Et qui a rapidement percolé dans le hard rock - la NWOBHM c'était ça: la technicité des grands anciens mais avec l'énergie débridée des punks.
Je sais que ça fait un peu image d'Epinal mais le public des concerts "rock" au milieu des années 70, c'était terriblement baba, ça puait le patchouli et le shit à tous les niveaux, et le public était la plupart du temps léthargique, même pour les groupes les plus "durs". Regarde un concert de Led Zep ou Black Sabbath du milieu des années 70, regarde le public. Et compare avec le public punk puis de la NWOBHM - on passe des babas assoupis aux piles électriques sur pattes (bon, le changement de type de drogue a pu jouer aussi
).
C'est ce qui a donné ce cliché, vrai à l'époque, mais seulement à l'époque.
Très intéressant Doc
Moi je voulais simplement signifier (au delà du heavy metal, hard rock et punk, Iron Maiden et consorts...) la confusion qu'on pouvait faire à une époque (mais était ce simplement mon environnement ??) entre énergie et puissance.
Ce qui m'intéresse particulièrement pour illustrer le propos c'est le riff.
On peut faire un riff extrêmement lent et puissant a la fois ou inversement faire un riff rapide et très énergique sans qu'il ne soit puissant.
ça parait confus peut être...
mais j'ai mis des années a assimiler cette nuance après avoir tenté parfois de jouer rapidement un riff qui manquait de puissance... ça n'arrangeait rien forcément...
...Jusqu’à voir une vidéo péda YT qui expliquait que la puissance des riffs d'AC/DC reposaient en fait sur des micros silences et le jeu en dentelles de Malcolm,... sous une apparence de simplicité, pas évident de restituer cette magie.
Le riff "Black Sabbath" est excessivement lent mais incroyablement puissant.
"New Rose" des Damned est incroyablement énergique, pourtant le riff n'est pas "puissant" (même si j'adore aussi.
)
Sinon en 1977, on est d'accord, ce qui était important c'était l'énergie brute.
...Jusqu'à Nirvana qui a cherché a réconcilier l'
énergie des Sex Pistols avec la
puissance de Black Sabbath... non ?
Être plutôt que paraître, brouter plutôt que paître...