Pour moi (et certainement des tonnes d'ados des seventies), Jane Birkin était d'abord et avant tout un personnage, un archétype, la fille sexy mais bonne copine en même temps, la fille drôle au franc-parler (un peu chaotique certes, et ça ajoutait +++ à son charme) et sensible sous de faux airs délurés. C'était impossible de ne pas l'aimer et une grande partie des filles des seventies essayaient tant de lui ressembler!
Au passage, si j'avais dû lui attribuer un Cesar, celà aurait plutôt été dans un de ses rôles "comiques" comme dans La Moutarde Me Monte Au Nez de Zidi ou Le Pleurnichard d'Audiard où elle me faisait littéralement pleurer de rire. Mas en France, on ne récompense pas les films comiques, on les méprise soigneusement même s'ils financent le cinéma d'auteur ...
J'ai peu d'exemples de quelqu'un qui ait été, sur 50 ans, à la fois capable de me faire rire aux éclats, de m'émouvoir aux larmes, de me faire bander et de me remplir d'une nostalgie à couper au couteau rien qu'avec ce qu'elle chantait, jouait, racontait. En fait je n'en vois pas d'autre.
In rod we truss.
"Quelle opulence" - themidnighter
"It's sink or swim - shut up!"