The Bot a écrit :
Si tu pouvais développer...
Si tu pouvais aussi développer ce que tu appelles "progrès". Parce que perso en tant que "progressiste", j'ai du mal à comprendre qu'on s'oppose aux avancées sur le sexisme, le racisme, l'homophobie et pas mal d'autres truc dans le thème. Mais c'est peut-être pas de ça dont tu parles ?
(Pavés incoming)
En effet ce n'est même pas par rapport à ça. Le musicien en question avait une certaine satisfaction à mettre le "bordel" avec son concert ou je ne sais quoi, et même si c'était léger de sa part, ça entraine chez les jeunes (en l'occurrence adolescents) une satisfaction à s'opposer aux règles. En tout cas j'étais parti de là, lui le voyait comme ça, et le connaissant avant, comme d'autres personnes ça me fait clairement chier de voir vers quoi ils tournent.
Concernant le progressisme, je le vois au sens "nous sommes guidés par un progrès constant=avancée par rapport aux idées précédentes", en fait je le lie directement au libéralisme, du moins pour pas mal de sujets concernés.
J'ai peut être tort, merci de ne pas venir dire que j'affirme des tas de choses, je ne fais que tâtonner.
Et d'ailleurs, tu le qualifies toi même d'avancée et non d'évolution, ça semble logique et mieux pour toi que les gens soient plus libres sexuellement ? Que l'avortement devienne quelque chose de commun, alors qu'il était considéré (évidemment c'était peut être trop demander) à la base comme une solution d'exception. 220 000 avortements pour moins 770 000 ou 800 000 accouchements, donc 20% des grossesses avortées ? J'ai déjà cité le caractère animal que prend la tournure du sexe (bien que ça reste une part intégrante), je ne comprends pas comment on peut être féministe, défendre cette émancipation de la femme (ça me fait rire à force...), liberté sexuelle gnan gnan alors qu'on est en train de peaufiner une image de la femme assez inquiétante à ce sujet...
Concernant l'homosexualité, j'ai du mal à avoir mon avis. À la base (point de vue simple, naturel) c'est quelque chose qui me dégoute, maintenant tant qu'on me plante pas ça sous le nez, ça m'est égal. Il y a toujours eu des déviances (au départ c'en est une, allez pas me dire que l'homosexualité a permis la reproduction d'une espèce), et y'en aura toujours, on ne peut pas tout cadrer, évidemment et c'est normal. Mais qu'on vienne à faire passer une loi concernant le mariage, je ne comprends pas, ça me dépasse totalement (hormis Mr Hollande et ses promesses, après tout ça lui a aussi un peu servi, et c'est plus simple que de s'occuper du chômage non ?). Parce que vous allez me dire "Donc en gros en 2014 faut que des homos se cachent, on a pas le droit d'affirmer sa "nature"/genre/j'en sais rien" J'ai envie de dire, est ce que des parents baisent devant leurs gosses ? C'est de la pure provocation d'accord, un autre niveau, mais au final c'est quelque chose de déroutant par rapport à ce que l'homme conçoit à la base, ceci étant fondé naturellement, encore une fois. Alors au final, on se doit d'être tolérants, et d'accepter homosexualité et autres histoires du genre, mais le problème réside dans le fait de devoir se montrer (je parle pas de deux hommes qui se tiennent la main dans la rue, mais de se montrer au sens "Regardez, nous sommes homos, fiers et on a pas peur, on veut aussi nos lois". Alors on en revient à l'individualité, un besoin constant d'étaler sa vie, sa sexualité, son intimité...
Donc pour éviter de mauvaises interprétations, je n'ai rien contre l'homosexualité, mais je ne conçois pas le besoin de faire passer le mariage, et d'
affirmer à ce point cette identité sexuelle (si le terme convient). Au final, j'en ai même rien à foutre qu'ils veulent se marier, mais c'est juste un autre exemple de tout ces courants de libertisation, d'individualisme (qui contient des termes plus précis, mais je sais pas les trouver là).
Honnêtement, j'arrive pas à comprendre les gens qui considèrent cette évolution des considérations, tolérances, comme une avancée comme dit ci dessus. Quand on regarde les conséquences au niveau de l'éducation, de la sexualité ou plutôt d'une sorte de chasteté, un respect de son corps.
C'est
possible de prôner ce genre de chose, d'avoir une fille qui atteint l'adolescence et d'
être confiant par rapport à ces idées ? Honnêtement ? Un exemple, mais probablement le plus marquant pour un homme il semble.
Edit: Darklapinou, oui mais le but c'est pas d'être satisfait, heureux ou autre, c'est d'être réaliste. J'essaye
d'équilibrer, et de lire objectivement, et de tout. J'ai pas le moral dans les chaussettes, je me porte bien, mais je me fais régulièrement un peu de soucis quand je regarde autour de moi.
L'anecdote du jour est que je dois me trouver une chemise dans l'après midi, on est samedi, je sens que traverser le centre et les magasins va me dépiter définitivement
Et comme j'ai dit, l'un n'empêche pas l'autre, vous imaginez pas que je reste enfermé à lire Houellebecq en me rongeant les ongles