la mouette a écrit :
La Grèce, ayant gaspillé
Depuis des années,
Se trouva fort dépourvue
Quand la hausse des taux fut venue.
Pas un seul euro
Dollars ou peso
Elle alla crier famine
Chez l’Allemagne sa voisine,
La priant de lui prêter
Quelques milliards pour subsister
Jusqu’à la reprise prochaine.
Je vous paierai, j’en suis certaine,
Avant longtemps, foi de Grec,
Principal et intérêts, c’est correct ?
L’Allemagne n’est pas prêteuse ;
C’est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous lorsque l’économie était au plus haut ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
– Bon an, mal an
Je gaspillais, ne vous déplaise.
– Vous gaspilliez ? J’en suis fort aise.
Eh bien ! Travaillez maintenant.
Whaouww, ça c'est de l'analyse !!!
Les plus à plaindre, à part les Grecs,
, bien sûr, c'est La Fontaine et la poésie
.
Que cela ne vous agace pas trop (@ FX, @ Glinglo, et d'autres
) : ce que vous avez
dit et
répété récemment était très clair et largement prouvé par les faits qui sont, pourtant, assez bien connus
La
simplicité n'est pas le
simplisme.
Et puis la surdité, la myopie, voire la cécité intellectuelles ne sont pas des «sciences» exactes, ou pas exactement des sciences.
«Wir leben unter finsteren Himmeln, und –es gibt wenig Menschen. Darum gibt es wohl auch so wenig Gedichte. Die Hoffnungen, die ich noch habe, sind nicht groß. Ich versuche, mir das mir Verbliebene zu erhalten. »
Paul Celan, 18 mai 1960, Lettre à Hans Bender.