nicoreporter a écrit :
Voici la réponse de l'association :
http://perso.wanadoo.fr/angebl(...).html
C'est vrai que cette association est... bizarre, en refusant de reconnaître les "pédophiles abstinents" comme des criminels en puissance, alors que, à mon avis, c'est le cas...
cette réponse est assez interessante, et souligne à juste titre la nécessité d'entourer et d'aider les personnes à tendance pédophile à gérer leur désirs, voir à les supprimer (si c'est possible). cette action me semble bonne et complémentaire.
il faut savoir qu'un nombre important (la quasi totalité !!!!) des adultes pédophiles sont des ex-victimes qui reproduisent un shéma. il convient donc de soigner ces gens, et ce dès leur plus jeune âge (aide aux enfants-victimes) mais aussi plus tard.
en considérant les "pédophiles abstinents" comme des criminels en puissance, on risque de les éloigner de solutions qui leur éviteraient de passer à l'acte.
sans parler du problème ethique que représente le fait de considérer qq'un qui n'a pas commis d'infraction comme un criminel potentiel (donc nous risquons tous qq chose pour diverses raisons ! nous sommes tous des déviants potentiels et bien impressionnant est celui qui sait dire qui passera un jour à l'acte !), il faut prendre en compte qu'il s'agit là de
"pulsions" que la personne cherche à réprimer ; il n'y a même pas délit d'intension !
je me souviens notemment d'un homme (ex-victime là-aussi) qui appelait SOS dépression en larme lorsque ces pulsion l'assaillaient pour demander aux psychologues de l'aider à passer cette crise...
(j'en profite pour rappeler que "sos dépression/urgences psychiatrique" est une association non subventionnée [car pas encore reconnue d'utilité publique !!!] qui a de la peine à payer son loyer et abonnement de telephone, fonctionne avec des bénévoles et dumatérielde récupération tandis que certaines associations plus médiatisées ont des budgets colossaux...)
la solution n'est probablement pas, dans ce genre de cas, de les stigmatiser et de les traiter en déjà-coupable... mais plutôt de les aider dans la crise et de les mettre suffisament en confiance pour les amener à consulter psychiatre et psychologue afin d'entamer un travail sérieux.
je dis donc : attention aux amalgames.