La crise des réfugiés

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Biosmog
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john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :
john_laprudence a écrit :
Tu ne sais même pas identifier une dépense de fonctionnement et une d'investissement

Encore une mauvaise démonstration de ta part

essaye encore



Premièrement, je ne te parlais pas de la différence entre investissement et fonctionnement, deuxièmement mon exemple est valable aussi dans le cas du fonctionnement: tu remplaces "construire" par "faire fonctionner". Mais bon, en réalité cela ne t'intéresse pas, tu joues au con et en cela tu me prends pour un con. Et je suis en effet bien con de discuter avec un type comme toi.


s'endetter avec intérêt pour payer du fonctionnement est une bonne chose pour toi


exemple :

Tu empruntes 2000 euros à credit chez CETELEM chaque mois (et tu restes chez toi et ne rentre aucun salaire donc aucun revenu).

Et tu viens me dire que c'est super que tu empruntes ces 2000 euros au lieu de travailler pour les gagner parce que lorsque tu vas dépenser tes 2000 euros au supermarché tu enrichis le supermarché et donc cela enrichi tout le monde y compris toi

Je pense que tu joues au con également



J'ai juste essayé de t'expliquer que tes comparaisons n'ont aucun fondement et tu ressort un truc sans rapport avec la discussion (les obsessions), avec une comparaison sans fondement. T'es magique toi. Tu fais quoi dans la vie, illusionniste ou agent d'assurance?

Économiquement, la France, en comparaison mondiale, va bien. En tout cas suffisamment pour participer à l'effort d'accueil des populations en difficulté. Peut être que dans le lot elle aura de bons économistes, ce qui a l' air de manquer dans ce pays.
Vous battez pas, je vous aime tous
john_laprudence
Blow Up a écrit :

Sinon les comparaisons entre l'emprunt d'un état sur les marchés financiers et celui d'un particulier chez Cetelem c'est priceless




Normal, avec les simples d'esprit on doit s'adapter

Le type n'est vraiment pas futé, on doit donc lui explique avec des exemples simples qu'il peut comprendre

S'il y arrive, bien sur

john_laprudence
Biosmog a écrit :


J'ai juste essayé de t'expliquer que tes comparaisons n'ont aucun fondement et tu ressort un truc sans rapport avec la discussion (les obsessions)


Quelles obsessions ?

Biosmog a écrit :


Économiquement, la France, en comparaison mondiale, va bien.


C'est faux mais comme t'est une vraie truffe en économie,et même avec des exemples simples, c'est mission impossible

Pour toi emprunter pour vivre c'est s'enrichir



Même dernier le paysan du tréfonds de la Beauce qui n'a jamais ouvert un bouquin pourra te dire que tu es un âne
Biosmog
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john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :


J'ai juste essayé de t'expliquer que tes comparaisons n'ont aucun fondement et tu ressort un truc sans rapport avec la discussion (les obsessions)


Quelles obsessions ?

Biosmog a écrit :


Économiquement, la France, en comparaison mondiale, va bien.


C'est faux mais comme t'est une vraie truffe en économie,et même avec des exemples simples, c'est mission impossible

Pour toi emprunter pour vivre c'est s'enrichir



Même dernier le paysan du tréfonds de la Beauce qui n'a jamais ouvert un bouquin pourra te dire que tu es un âne


Je ne mettrais pas le dernier paysan du tréfonds de la Beauce dans cette histoire si j'étais toi. Je crois en effet qu'il ne te suivrais pas. La France est l'un des rares grands pays, avec l' Allemagne à pouvoir économiquement supporter une immigration massive.
Vous battez pas, je vous aime tous
john_laprudence
Biosmog a écrit :
john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :


J'ai juste essayé de t'expliquer que tes comparaisons n'ont aucun fondement et tu ressort un truc sans rapport avec la discussion (les obsessions)


Quelles obsessions ?

Biosmog a écrit :


Économiquement, la France, en comparaison mondiale, va bien.


C'est faux mais comme t'est une vraie truffe en économie,et même avec des exemples simples, c'est mission impossible

Pour toi emprunter pour vivre c'est s'enrichir



Même dernier le paysan du tréfonds de la Beauce qui n'a jamais ouvert un bouquin pourra te dire que tu es un âne


Je ne mettrais pas le dernier paysan du tréfonds de la Beauce dans cette histoire si j'étais toi. Je crois en effet qu'il ne te suivrais pas. La France est l'un des rares grands pays, avec l' Allemagne à pouvoir économiquement supporter une immigration massive.


Pour ce qui est de l'Allemagne, c'est économiquement et démographiquement exact

Par contre pour la France, c'est radicalement l'inverse donc je ne suis pas d'accord

Sur le volet de l'intégration sociale, le boulot de comparaison avec l'Allemagne a déjà été étudié:

Emmanuel Todd, Le destin des immigrés, Paris, Le Seuil, 1994

Il s'agit d'une étude comparative sur la façon dont la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne ont intégré leur minorité musulmane (essentiellement maghrébine, pakistanaise et turque).
ZePot
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  • Publié par
    ZePot
    le 17 Sep 2015, 00:56
Pour les fanboys de Jean-Marie, un autre mec qui pense à long terme

Biosmog
  • Biosmog
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john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :
john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :


J'ai juste essayé de t'expliquer que tes comparaisons n'ont aucun fondement et tu ressort un truc sans rapport avec la discussion (les obsessions)


Quelles obsessions ?

Biosmog a écrit :


Économiquement, la France, en comparaison mondiale, va bien.


C'est faux mais comme t'est une vraie truffe en économie,et même avec des exemples simples, c'est mission impossible

Pour toi emprunter pour vivre c'est s'enrichir



Même dernier le paysan du tréfonds de la Beauce qui n'a jamais ouvert un bouquin pourra te dire que tu es un âne


Je ne mettrais pas le dernier paysan du tréfonds de la Beauce dans cette histoire si j'étais toi. Je crois en effet qu'il ne te suivrais pas. La France est l'un des rares grands pays, avec l' Allemagne à pouvoir économiquement supporter une immigration massive.


Pour ce qui est de l'Allemagne, c'est économiquement et démographiquement exact

Par contre pour la France, c'est radicalement l'inverse donc je ne suis pas d'accord

Sur le volet de l'intégration sociale, le boulot de comparaison avec l'Allemagne a déjà été étudié:

Emmanuel Todd, Le destin des immigrés, Paris, Le Seuil, 1994

Il s'agit d'une étude comparative sur la façon dont la France, la Grande Bretagne et l'Allemagne ont intégré leur minorité musulmane (essentiellement maghrébine, pakistanaise et turque).



Et?

T'es capable d'en dire plus ? Ou tu conseilles des livres que tu n'as même pas lu
Vous battez pas, je vous aime tous
Rastacouair
Vous ne vous étonnez pas du relatif silence de la classe politique vis à vis de Ménart ?

La complaisance dont il semble bénéficier me fait halluciner... Le mec débarque avec une milice armée en toute illégalité et personne ou presque ne dit rien...
Vent & cuivre - Pro
GuitaristeX
Rastacouair a écrit :
Vous ne vous étonnez pas du relatif silence de la classe politique vis à vis de Ménart ?

La complaisance dont il semble bénéficier me fait halluciner... Le mec débarque avec une milice armée en toute illégalité et personne ou presque ne dit rien...


Ya Maitre Eolas qui s'est penché sur le sujet
phatatrax
Rastacouair a écrit :
Vous ne vous étonnez pas du relatif silence de la classe politique vis à vis de Ménart ?

La complaisance dont il semble bénéficier me fait halluciner... Le mec débarque avec une milice armée en toute illégalité et personne ou presque ne dit rien...



de quoi tu parles ?


tiens si vous voulez faire un don :


https://onetoday.google.com/pa(...)?c=FR
john_laprudence
Biosmog a écrit :


Et?

T'es capable d'en dire plus ? Ou tu conseilles des livres que tu n'as même pas lu




La France est le pays (comparé au Royaume-Uni et à la Allemagne) qui a réalisé la meilleure intégration sociale de ses immigrés en Europe.


Mais attention aux immigrés qui ne rechercheraient pas l'intégration (cause religieuse ou autre )mais seulement une solution économique, la France risque de leur sembler bien plus dure que l'Allemagne

un petit résumé universitaire :

La présentation du Destin des immigrés en quatrième de couverture annonce "l'ouvrage d'un chercheur qui se situe à mille lieues des polémiques et des langues de bois du moment." Et sans doute faut-il saluer ici un essai original sur l'intégration des immigrés.
Partant de la comparaison entre quatre des plus grands pays d'accueil de l'immigration dans le monde d'aujourd'hui (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et France), Emmanuel Todd analyse les conditions d'assimilation des étrangers dans chaque Etat et propose une explication globale pour rendre compte des différences. La comparaison se fonde sur l'importance des mariages mixtes entre population d'accueil et originaires de l'immigration (intermariages) et, sur ce point, l'ouvrage fournit nombre d'informations utiles et actualisées. L'auteur oppose ainsi la situation de la France et celle des trois autres pays. Dans l'hexagone, la tendance aux intermariages est forte, précoce et n'écarte aucune nationalité immigrée. Le cas des Maghrébins, entre autres, est présenté comme exemplaire : 20% à 30% d'intermariages pour les hommes comme pour les femmes. Les taux sont au moins aussi importants pour les autres groupes. Le contre-exemple turc n'enlèverait rien à la force du modèle (seulement 4,2 % d'enfants issus de couples mixtes dont le père est turc et 1,2 % dont la mère est turque). En revanche, chez nos voisins allemands, ces proportions infimes pour le groupe turc (les mêmes, exactement), sont le signe de l'exclusion dans laquelle la société allemande tient les allogènes, même si le taux d'exogamie est plus fort pour les autres immigrés (20% pour les hommes et femmes yougoslaves par exemple, 35% pour les Italiens, 14% pour les Italiennes). Les Etats-Unis et l'Angleterre témoignent également d'une grande réticence en ce qui concerne les unions entre anglo-saxons et groupes allogènes. Ainsi, dans le "melting-pot" Outre-Atlantique, celles-ci n'ont commencé à progresser que tardivement, au niveau de la troisième génération pour Juifs ou Italiens (taux d'exogamie des Juifs : 11% en 1965, 57% depuis 1985), mais se sont maintenues à un niveau proche de zéro pour les intermariages entre Noirs et Blancs (du moins pour les femmes, le taux étant de 10% pour les hommes).
L'utilisation du critère "unions mixtes" comme base de la démonstration, tout comme l'usage du mot assimilation préféré à tout autre se trouvent liés au type d'analyse de l'auteur, qui propose le recours aux facteurs anthropologiques pour expliquer ces différences. Pour Emmanuel Todd, seul compte le processus anthropologique qui conduit au mélange entre deux groupes humains, c'est-à-dire à l'assimilation (p.38. On retrouve ici l'auteur de l'Invention de l'Europe, qui cherchait dans le recours aux structures anthropologiques (du moins telles qu'elles apparaissent à la fin du XVIIIè siècle) un éclairage nouveau sur les nations européennes et un facteur explicatif global des différences de mentalités et de destin. Il avait ainsi défini une typologie des groupes familiaux, cartes à l'appui et il les réutilise ici comme grille explicative appliquée au problème de l'intégration.
Le modèle anglo-saxon est issu d'une structure familiale de type "nucléaire libéral", mais fondé sur l'inégalité entre les frères, l'aîné seul étant destinataire de l'héritage. Il en résulte une vision du monde profondément inégalitaire en dépit de l'apparence démocratique : modèle "différentialiste", qui considère comme irréductible la différence entre les hommes et suppose le maintien de la séparation entre les groupes humains. Assimilation impossible donc. Le modèle allemand est celui de la "famille-souche", inégalitaire elle aussi, mais de plus soumise à un chef autoritaire. Autre cas d'assimilation impossible. Les deux sociétés ont eu une évolution commune sur un point : le poids de l'inégalité dans la nation y est porté par un seul groupe, les noirs aux Etats, les Turcs en Allemagne. Cela suffit pour satisfaire "l'inconscient" de ces sociétés qui voient les hommes comme différents et cela permet l'évolution positive, quoique lente, des intermariages avec les autres groupes. Mais, du fait de leurs systèmes familiaux différents, les modèles américain et allemand divergent ailleurs. L'inconscient collectif allemand subit les effets d'une tension considérable entre la base différentialiste du système souche et le caractère autoritaire de son organisation, qui impose unité et cohésion au groupe. Cette tension conduit à placer "l'autre" hors de la catégorie des hommes pour l'exclure sans dommage. Ainsi s'explique l'épisode du nazisme ("l'autre" étaient alors les Juifs) et les violences à l'égard des Turcs aujourd'hui. En face, le système libéral américain accepte comme humain tout groupe étranger, mais en le considérant comme définitivement extérieur. Ce qui contribue, selon l'auteur à "rendre fou" le groupe victime, ici la communauté noire, qui dérive vers l'autodestruction et se réfugie dans l'antisémitisme (p.384).
A tout cela s'oppose le modèle français, dominé par une structure familiale de type nucléaire, libéral et égalitaire, privilège qui ne se retrouve que dans une partie de l'Europe latine (dont l'Italie). Le chapitre 9 le proclame : en France, l'homme universel est sur son territoire (p.194). Pourtant, l'auteur reconnaît des différences au sein de l'Hexagone (les autres nations, elles, sont présentées comme homogènes) : une carte nous montre une "périphérie" soumise au système-souche, et un "centre", nucléaire, universaliste et libéral (Bassin parisien avant tout). Quelles que soient les résurgences des structures originelles à la périphérie, ce dernier est devenu dominant par l'histoire, ce qui explique la formation d'une nation à l'idéologie universaliste. La conclusion est claire : quels que soient les obstacles apparents au processus de l'intégration, en particulier l'existence et le succès du Front national, la France a une vocation d'assimilation, inscrite dans ses structures familiales profondes. C'est ce qui se lit dans la propension aux intermariages. Un moment ébranlée par l'idéologie dominante d'origine anglo-saxonne qui a fait le succès du "droit à la différence" (années 1960-1980), le modèle français doit retrouver confiance, d'autant qu'il est le seul à assurer la cohésion à long terme. Incapables au plus profond d'elles-mêmes de s'adjoindre tous les groupes allogènes, les sociétés anglo-saxonnes ou allemandes sont exposées aux plus grandes menaces...

Et si la suite t’intéresse , tu te sort le doigt du c.. , tu lit le livre et on en reparle

Ce livre te permettra d’éviter de croire des âneries (souvent basées sur de la "propagande" politiques) et de commencer un vrai travail sociologique

Pour l'économie, je ne peux rien pour toi (trop de boulot)
john_laprudence a écrit :
Biosmog a écrit :


Et?

T'es capable d'en dire plus ? Ou tu conseilles des livres que tu n'as même pas lu




La France est le pays (comparé au Royaume-Uni et à la Allemagne) qui a réalisé la meilleure intégration sociale de ses immigrés en Europe.


Mais attention aux immigrés qui ne rechercheraient pas l'intégration (cause religieuse ou autre )mais seulement une solution économique, la France risque de leur sembler bien plus dure que l'Allemagne

un petit résumé universitaire :

La présentation du Destin des immigrés en quatrième de couverture annonce "l'ouvrage d'un chercheur qui se situe à mille lieues des polémiques et des langues de bois du moment." Et sans doute faut-il saluer ici un essai original sur l'intégration des immigrés.
Partant de la comparaison entre quatre des plus grands pays d'accueil de l'immigration dans le monde d'aujourd'hui (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne et France), Emmanuel Todd analyse les conditions d'assimilation des étrangers dans chaque Etat et propose une explication globale pour rendre compte des différences. La comparaison se fonde sur l'importance des mariages mixtes entre population d'accueil et originaires de l'immigration (intermariages) et, sur ce point, l'ouvrage fournit nombre d'informations utiles et actualisées. L'auteur oppose ainsi la situation de la France et celle des trois autres pays. Dans l'hexagone, la tendance aux intermariages est forte, précoce et n'écarte aucune nationalité immigrée. Le cas des Maghrébins, entre autres, est présenté comme exemplaire : 20% à 30% d'intermariages pour les hommes comme pour les femmes. Les taux sont au moins aussi importants pour les autres groupes. Le contre-exemple turc n'enlèverait rien à la force du modèle (seulement 4,2 % d'enfants issus de couples mixtes dont le père est turc et 1,2 % dont la mère est turque). En revanche, chez nos voisins allemands, ces proportions infimes pour le groupe turc (les mêmes, exactement), sont le signe de l'exclusion dans laquelle la société allemande tient les allogènes, même si le taux d'exogamie est plus fort pour les autres immigrés (20% pour les hommes et femmes yougoslaves par exemple, 35% pour les Italiens, 14% pour les Italiennes). Les Etats-Unis et l'Angleterre témoignent également d'une grande réticence en ce qui concerne les unions entre anglo-saxons et groupes allogènes. Ainsi, dans le "melting-pot" Outre-Atlantique, celles-ci n'ont commencé à progresser que tardivement, au niveau de la troisième génération pour Juifs ou Italiens (taux d'exogamie des Juifs : 11% en 1965, 57% depuis 1985), mais se sont maintenues à un niveau proche de zéro pour les intermariages entre Noirs et Blancs (du moins pour les femmes, le taux étant de 10% pour les hommes).
L'utilisation du critère "unions mixtes" comme base de la démonstration, tout comme l'usage du mot assimilation préféré à tout autre se trouvent liés au type d'analyse de l'auteur, qui propose le recours aux facteurs anthropologiques pour expliquer ces différences. Pour Emmanuel Todd, seul compte le processus anthropologique qui conduit au mélange entre deux groupes humains, c'est-à-dire à l'assimilation (p.38. On retrouve ici l'auteur de l'Invention de l'Europe, qui cherchait dans le recours aux structures anthropologiques (du moins telles qu'elles apparaissent à la fin du XVIIIè siècle) un éclairage nouveau sur les nations européennes et un facteur explicatif global des différences de mentalités et de destin. Il avait ainsi défini une typologie des groupes familiaux, cartes à l'appui et il les réutilise ici comme grille explicative appliquée au problème de l'intégration.
Le modèle anglo-saxon est issu d'une structure familiale de type "nucléaire libéral", mais fondé sur l'inégalité entre les frères, l'aîné seul étant destinataire de l'héritage. Il en résulte une vision du monde profondément inégalitaire en dépit de l'apparence démocratique : modèle "différentialiste", qui considère comme irréductible la différence entre les hommes et suppose le maintien de la séparation entre les groupes humains. Assimilation impossible donc. Le modèle allemand est celui de la "famille-souche", inégalitaire elle aussi, mais de plus soumise à un chef autoritaire. Autre cas d'assimilation impossible. Les deux sociétés ont eu une évolution commune sur un point : le poids de l'inégalité dans la nation y est porté par un seul groupe, les noirs aux Etats, les Turcs en Allemagne. Cela suffit pour satisfaire "l'inconscient" de ces sociétés qui voient les hommes comme différents et cela permet l'évolution positive, quoique lente, des intermariages avec les autres groupes. Mais, du fait de leurs systèmes familiaux différents, les modèles américain et allemand divergent ailleurs. L'inconscient collectif allemand subit les effets d'une tension considérable entre la base différentialiste du système souche et le caractère autoritaire de son organisation, qui impose unité et cohésion au groupe. Cette tension conduit à placer "l'autre" hors de la catégorie des hommes pour l'exclure sans dommage. Ainsi s'explique l'épisode du nazisme ("l'autre" étaient alors les Juifs) et les violences à l'égard des Turcs aujourd'hui. En face, le système libéral américain accepte comme humain tout groupe étranger, mais en le considérant comme définitivement extérieur. Ce qui contribue, selon l'auteur à "rendre fou" le groupe victime, ici la communauté noire, qui dérive vers l'autodestruction et se réfugie dans l'antisémitisme (p.384).
A tout cela s'oppose le modèle français, dominé par une structure familiale de type nucléaire, libéral et égalitaire, privilège qui ne se retrouve que dans une partie de l'Europe latine (dont l'Italie). Le chapitre 9 le proclame : en France, l'homme universel est sur son territoire (p.194). Pourtant, l'auteur reconnaît des différences au sein de l'Hexagone (les autres nations, elles, sont présentées comme homogènes) : une carte nous montre une "périphérie" soumise au système-souche, et un "centre", nucléaire, universaliste et libéral (Bassin parisien avant tout). Quelles que soient les résurgences des structures originelles à la périphérie, ce dernier est devenu dominant par l'histoire, ce qui explique la formation d'une nation à l'idéologie universaliste. La conclusion est claire : quels que soient les obstacles apparents au processus de l'intégration, en particulier l'existence et le succès du Front national, la France a une vocation d'assimilation, inscrite dans ses structures familiales profondes. C'est ce qui se lit dans la propension aux intermariages. Un moment ébranlée par l'idéologie dominante d'origine anglo-saxonne qui a fait le succès du "droit à la différence" (années 1960-1980), le modèle français doit retrouver confiance, d'autant qu'il est le seul à assurer la cohésion à long terme. Incapables au plus profond d'elles-mêmes de s'adjoindre tous les groupes allogènes, les sociétés anglo-saxonnes ou allemandes sont exposées aux plus grandes menaces...

Et si la suite t’intéresse , tu te sort le doigt du c.. , tu lit le livre et on en reparle

Ce livre te permettra d’éviter de croire des âneries (souvent basées sur de la "propagande" politiques) et de commencer un vrai travail sociologique

Pour l'économie, je ne peux rien pour toi (trop de boulot)



Et pour monsieur je sais tout, un Bescherelle
Rastacouair
Ouais c'est bon les pavés on s'en cogne. On veut du synthétique et de la baston. On est sur backstage bordel, pas sur Télérama...
Vent & cuivre - Pro
Rastacouair
2pattesnon a écrit :



Et pour monsieur je sais tout, un Bescherelle


Voilà ça c'est bien !

Ca manque un peu de "on en reparle quand t'auras vécu la guerre et que tu comprendras ce que c'est" mais c'est dans l'esprit.
Vent & cuivre - Pro
phatatrax
l'orthographe c'est l’argument zéro de la critique

En ce moment sur backstage...