Biosmog a écrit :
Doc Loco a écrit :
Biosmog a écrit :
Et puis question pillage, contrairement à l'escroc Gainsbourg, Claude François a eu l'honnêteté de le faire en toute transparence.
Gainsbourg ne s'est jamais caché de ses emprunts à la musique classique - il les revendiquait même. Ensuite, ils sont venus tardivement dans son oeuvre (et ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux), ses vraies pépites sont bien de lui (ou en collaboration avec Vannier par exemple). Enfin, "j'ai retourné ma veste le jour où j'ai réalisé qu'elle était doublée de vison", on fait difficilement mieux comme honnêteté et absence de dissimulation.
Désolé, mais je crois là que c'est un dossier que tu connais assez mal. Ce n'est pas complètement inexcusable car Gainsbourg est protégé en France (et en Belgique visiblement) par une sorte ... d'écran de fumée. Bon j'exagère, je flingue à la hauteur de la stature qu'il a prise, il n'est pas dénué de talent, mais ses pépites, comme tu le dis, quand ce n'est pas du pompage pur et simple, il les doit à des arrangeurs hors pair, comme Vannier, Clavaizolle. Il a toujours su s'entourer des meilleurs musiciens du moment entre Paris, Londres et la Jamaïque. Il faut lui laisser ça, il a du flair. C'est un personnage important de la chanson française, mais dont la grandeur est surtout faite d'opportunisme.
2 ou 3 morceaux de Gainsbourg Percussions sont purement et simplement pompé de ce percussionniste africain Babatunde Olatunji. Il s'en est caché et ce n'est pas exactement à la fin de sa carrière...
Et puis, il y a comme tu dis, ses "emprunts" à la musique classique, qu'il n'a pas toujours signalé, loin de là...
http://archives-lepost.huffing(...).html
Complètement d'accord, Gainsbourg était un opportuniste, pour ma part, j'ajouterais que c'était un poseur, un snobinard champion de la provoc, dans le seul but de faire sa promo, et le plus souvent, provoc bidon consistant à cramer un billet de banque à la télé, il avait toute la presse à ses pieds pour le mettre en scène, mais ça c'est une autre histoire.
Gainsbourg n'était pas le seul, un prof de musique de fac nous expliquait que dans les années 70, des chanteurs Français pillaient des répertoires entiers de musique Africaine, Sud-Américaine, et puis surtout, il leur fallait être l'ami des patrons de chaînes télé.
Concernant les textes, c'est pareil, le fameux Pierre Perret s'est fait prendre à piller des vieux textes français du 17eme siècle qu'il apprêtait à sa sauce.
Ce qui conduit à dire que des supers artistes bien inspirés, ils ne sont pas si nombreux que ça.