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L'égalité hommes-femmes

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lartistafred
Zoob a écrit :
lartistafred a écrit :
Zoob a écrit :
lartistafred a écrit :
Lao a écrit :
Les métiers très féminisés aujourd'hui c'est dans les secteurs d'assistance à personnes, de la crèche à l'ehpad, ensuite dans des secteurs comme caissières, etc....


Ok... mais comment expliquer qu'il y ait une majorité de caissières femmes, une minorité d'infirmiers à domicile ?
Je ne vois pas avec quel chausse pieds changer ça....

Quand j'étais au chomedu, j'aurais accepté d'être caissier sans problèmes...

J'aurais aussi accepté de nettoyer des bâtiments ou bien ramasser des poubelles ( là où on nous rebat les oreilles sur les métiers que soi disant 'les français ne veulent plus faire '

Quand tu as besoin d'argent, tu fais ce que tu peux pour subvenir à tes besoins...
quel est le rapport entre travail précaire et sexualisation

Justement : en polarisant la question du travail sur le sexe ou la nationalité, ne faisons nous pas fausse route en divisant ainsi la classe ouvrière ?
mais tu viens juste de dire le contraire


Le contraire de toi et j'en suis désolé
vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Masha
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lartistafred a écrit :
Masha a écrit :



Néanmoins, j'aimerais qu'on sorte de :

Citation:
Nous devons attirer davantage de femmes vers les carrières scientifiques en leur proposant des modèles


et qu'il y ait également plus d'homs qui s'inspirent de carrières de fams...


Mais on est au-delà de la simple avancée, et du concevable pour la plupart des féministes et masculinistes

A quels exemples de carrières de Fams penses tu ?


Masha a écrit :
https://www.tiktok.com/@tontongrinche/video/7358500417719799072


C'est moi







Sinon, j'en ai cité quelques unes par ici :

https://www.guitariste.com/for(...).html

Ou par là :

https://www.guitariste.com/for(...).html

https://www.guitariste.com/for(...).html

etc...
Postez des recettes, bordayl de merde.

Fâchez-vous comme vous voulez, je m'en fous.
Redstein
Pistes cyclables « non genrées » : pourquoi la pratique du vélo est toujours défavorable aux femmes

La métropole de Lyon a évoqué la création de pistes cyclables « inclusives » et « non genrées ». Une annonce qui a provoqué de vives réactions. Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo inégalitaire du point de vue du genre est pourtant clair. Explications.

Par Margaux Otter

C’est le nouveau cheval de bataille de la droite. La métropole de Lyon s’est félicitée le 4 juin dernier avoir terminé le premier tronçon des Voies lyonnaises, un grand chantier cyclable lancé dans la métropole, avec cette volonté particulière : « concevoir des pistes non genrées et donc inclusives ».

Il n’en fallait pas plus à l’opposition pour s’insurger. Comment ? Des pistes non genrées, quelle drôle d’idée… Le Rassemblement de la droite, du centre et de la société civile de Lyon a fustigé mercredi dans un communiqué « l’idéologie en roue libre » de l’exécutif écologiste :

" « Nous sommes toujours émerveillés par cette capacité créatrice sans bornes de la Nupes locale à inventer des concepts qui, in fine, enfoncent plus des portes ouvertes qu’autre chose. (…) Quelle sera la suite ? Une distinction par l’âge ? Par la taille du mollet ? Par la couleur du vélo ? » "

« Ne me demandez pas ce que c’est, je cherche comment une route peut être sexiste », tance pour sa part la journaliste de « l’Opinion » Emmanuelle Ducros. Et de conclure : « Mais il semble primordial de faire en sorte que LA bicyclette soit aussi bienvenue que LE vélo ou iel biclou. »

Sommé de définir son projet, Fabien Bagnon, vice-président de la métropole de Lyon chargé des voiries et mobilités, a précisé que l’inclusivité évoquée, « c’est la possibilité d’avoir des pistes cyclables suffisamment larges et sécurisées pour permettre à des personnes en fauteuil roulant de se déplacer avec leurs vélos adaptés. Ou à des familles de se sentir libre de circuler avec leurs enfants. »

Quant à la mise en place d’un aménagement non genré, il s’agit de « chercher à identifier ce qui peut freiner son utilisation par un genre ». En d’autres termes, créer des solutions pour encourager les femmes à développer leur pratique du vélo, comme mettre en place un meilleur maillage d’éclairage nocturne.

Des pistes « conçues par des hommes, pour des hommes »

Une piste cyclable serait donc généralement genrée ? Les cyclistes hommes seraient privilégiés par rapport aux femmes ? Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo « inégalitaire du point de vue du genre » est clair, souligne Matthieu Adam, géographe chargé de recherches au CNRS et membre du laboratoire Environnement ville société de l’université de Lyon. D’autant plus que les aménagements urbains, dont les pistes cyclables sont « majoritairement conçues par des hommes, pour des hommes ». Les chiffres découlant de ce constat ne sont donc pas étonnants : selon plusieurs études, environ 60 % des cyclistes dans les agglomérations françaises sont des hommes, contre près de 40 % de femmes. « Un différentiel très conséquent », conclut le chercheur.

Comment l’expliquer ? « Dès leur plus jeune âge, les garçons apprennent à investir l’espace public, à pratiquer des activités sportives. Alors qu’on explique aux filles que ce même espace est risqué. » Les attentes physiques qui portent sur « l’habillement, la coiffure » empêchent un peu plus la pratique des femmes.

Le géographe met aussi en cause « la société patriarcale » : car ce sont les femmes qui s’occupent encore majoritairement de l’économie domestique, font les courses, accompagnent les enfants à l’école, là où les trajets des hommes sont plus « linéaires » (domicile travail). Ces activités domestiques sont parfois – souvent – peu compatibles avec la pratique du vélo. « On observe un net décrochage de la pratique cycliste chez les femmes aux alentours de 30-35 ans, à chaque naissance d’un nouvel enfant. Et cette baisse n’est que partiellement compensée par une reprise des cyclistes femmes plus âgées. »

Un espace public « hostile » aux femmes

Souhaiter des pistes accessibles à tous nécessite de les rendre aussi plus sécurisées. Une étude parue mi-mai dans la revue scientifique américaine « Cities » a permis de confirmer que le nombre de pratiquantes a augmenté de 4 à 6 % sur les axes où des aménagements sécurisés ont été réalisés. Et plus les femmes sont nombreuses sur les pistes cyclables, plus elles sont rejointes par d’autres femmes. Avec des voies plus inclusives, les femmes « perçoivent un moindre danger pour leur sécurité personnelle lorsqu’elles voyagent à vélo ». La sécurisation des pistes facilite aussi l’autonomie des enfants, et donc celle des mères.

Un aménagement nécessaire donc, d’autant que l’espace public reste « hostile » aux femmes. En témoignent les tensions avec les automobilistes et de l’agressivité pouvant être observées sur les pistes cyclables. « En situation de conflictualité, les insultes sexistes ont tendance à fuser rapidement », regrette Matthieu Adam. La création d’espaces plus séparés des automobilistes, avec un risque amoindri d’altercations verbales et physiques, pourrait ainsi encourager de plus en plus de femmes à pratiquer le vélo.

L’idée de Fabien Bagnon est donc aussi logique que sollicitée par les usagères. D’autant que la pratique du vélo offre aux femmes « une possibilité d’émancipation » : « En allant plus vite, le vélo permet d’échapper au harcèlement de rue, d’augmenter le périmètre de circulation ou de voyager de manière autonome », note le chercheur. De quoi regretter qu’un choix sémantique ne détourne l’attention du fond du sujet.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


http://fermons-les-abattoirs.org

- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Slash-36
Redstein a écrit :
Pistes cyclables « non genrées » : pourquoi la pratique du vélo est toujours défavorable aux femmes

La métropole de Lyon a évoqué la création de pistes cyclables « inclusives » et « non genrées ». Une annonce qui a provoqué de vives réactions. Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo inégalitaire du point de vue du genre est pourtant clair. Explications.

Par Margaux Otter

C’est le nouveau cheval de bataille de la droite. La métropole de Lyon s’est félicitée le 4 juin dernier avoir terminé le premier tronçon des Voies lyonnaises, un grand chantier cyclable lancé dans la métropole, avec cette volonté particulière : « concevoir des pistes non genrées et donc inclusives ».

Il n’en fallait pas plus à l’opposition pour s’insurger. Comment ? Des pistes non genrées, quelle drôle d’idée… Le Rassemblement de la droite, du centre et de la société civile de Lyon a fustigé mercredi dans un communiqué « l’idéologie en roue libre » de l’exécutif écologiste :

" « Nous sommes toujours émerveillés par cette capacité créatrice sans bornes de la Nupes locale à inventer des concepts qui, in fine, enfoncent plus des portes ouvertes qu’autre chose. (…) Quelle sera la suite ? Une distinction par l’âge ? Par la taille du mollet ? Par la couleur du vélo ? » "

« Ne me demandez pas ce que c’est, je cherche comment une route peut être sexiste », tance pour sa part la journaliste de « l’Opinion » Emmanuelle Ducros. Et de conclure : « Mais il semble primordial de faire en sorte que LA bicyclette soit aussi bienvenue que LE vélo ou iel biclou. »

Sommé de définir son projet, Fabien Bagnon, vice-président de la métropole de Lyon chargé des voiries et mobilités, a précisé que l’inclusivité évoquée, « c’est la possibilité d’avoir des pistes cyclables suffisamment larges et sécurisées pour permettre à des personnes en fauteuil roulant de se déplacer avec leurs vélos adaptés. Ou à des familles de se sentir libre de circuler avec leurs enfants. »

Quant à la mise en place d’un aménagement non genré, il s’agit de « chercher à identifier ce qui peut freiner son utilisation par un genre ». En d’autres termes, créer des solutions pour encourager les femmes à développer leur pratique du vélo, comme mettre en place un meilleur maillage d’éclairage nocturne.

Des pistes « conçues par des hommes, pour des hommes »

Une piste cyclable serait donc généralement genrée ? Les cyclistes hommes seraient privilégiés par rapport aux femmes ? Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo « inégalitaire du point de vue du genre » est clair, souligne Matthieu Adam, géographe chargé de recherches au CNRS et membre du laboratoire Environnement ville société de l’université de Lyon. D’autant plus que les aménagements urbains, dont les pistes cyclables sont « majoritairement conçues par des hommes, pour des hommes ». Les chiffres découlant de ce constat ne sont donc pas étonnants : selon plusieurs études, environ 60 % des cyclistes dans les agglomérations françaises sont des hommes, contre près de 40 % de femmes. « Un différentiel très conséquent », conclut le chercheur.

Comment l’expliquer ? « Dès leur plus jeune âge, les garçons apprennent à investir l’espace public, à pratiquer des activités sportives. Alors qu’on explique aux filles que ce même espace est risqué. » Les attentes physiques qui portent sur « l’habillement, la coiffure » empêchent un peu plus la pratique des femmes.

Le géographe met aussi en cause « la société patriarcale » : car ce sont les femmes qui s’occupent encore majoritairement de l’économie domestique, font les courses, accompagnent les enfants à l’école, là où les trajets des hommes sont plus « linéaires » (domicile travail). Ces activités domestiques sont parfois – souvent – peu compatibles avec la pratique du vélo. « On observe un net décrochage de la pratique cycliste chez les femmes aux alentours de 30-35 ans, à chaque naissance d’un nouvel enfant. Et cette baisse n’est que partiellement compensée par une reprise des cyclistes femmes plus âgées. »

Un espace public « hostile » aux femmes

Souhaiter des pistes accessibles à tous nécessite de les rendre aussi plus sécurisées. Une étude parue mi-mai dans la revue scientifique américaine « Cities » a permis de confirmer que le nombre de pratiquantes a augmenté de 4 à 6 % sur les axes où des aménagements sécurisés ont été réalisés. Et plus les femmes sont nombreuses sur les pistes cyclables, plus elles sont rejointes par d’autres femmes. Avec des voies plus inclusives, les femmes « perçoivent un moindre danger pour leur sécurité personnelle lorsqu’elles voyagent à vélo ». La sécurisation des pistes facilite aussi l’autonomie des enfants, et donc celle des mères.

Un aménagement nécessaire donc, d’autant que l’espace public reste « hostile » aux femmes. En témoignent les tensions avec les automobilistes et de l’agressivité pouvant être observées sur les pistes cyclables. « En situation de conflictualité, les insultes sexistes ont tendance à fuser rapidement », regrette Matthieu Adam. La création d’espaces plus séparés des automobilistes, avec un risque amoindri d’altercations verbales et physiques, pourrait ainsi encourager de plus en plus de femmes à pratiquer le vélo.

L’idée de Fabien Bagnon est donc aussi logique que sollicitée par les usagères. D’autant que la pratique du vélo offre aux femmes « une possibilité d’émancipation » : « En allant plus vite, le vélo permet d’échapper au harcèlement de rue, d’augmenter le périmètre de circulation ou de voyager de manière autonome », note le chercheur. De quoi regretter qu’un choix sémantique ne détourne l’attention du fond du sujet.


Au pire ils n'ont qu'a se dire que la piste est gender fluid et la problème est résolu !

Et les impôts partent là dedans ? Mais quelle tristesse
Tyromancien.


Stop: Parce qu'échanger avec des fous, c'est un métier, Logan, Slash du 36, l'ingé pro du son des hlm, ce sont des médecins qu'il vous faut.

Masha: Non mais je me fais traiter de mec lourd, ridicule et de puceau alors que je b**se à co**lles rabattues, faut pas pousser

Blow Up: Bref tu ne va pas bosser en vélo et tu ne circules pas dans une grande ville, tu pédales dans le vide.

mjolk
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L'avenir est radieux...
Je suis limite nervous breakdown
Redstein
« Fille au volant, femme au tournant. »

Qu'est-ce que c'est que ces dégénérés ? C'est une parodie ?
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  • Publié par
    Zoob     le 08 Juin 2024, 18:42
"Et c'est tout, terminé !"
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J'arrête pas de dire qu'il n'y a pas de raison valable (sauf pour certains sports) de séparer les zhoms et les fams, bordayl.

Sauf si on n'est pas pour l'égalité homs-fams



Redstein a écrit :
« Fille au volant, femme au tournant. »

Qu'est-ce que c'est que ces dégénérés ? C'est une parodie ?

Je pense que oui, ça me parait trop gros (that's what she said)
Postez des recettes, bordayl de merde.

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  • #4824
  • Publié par
    Zoob     le 08 Juin 2024, 19:26
Masha a écrit :
J'arrête pas de dire qu'il n'y a pas de raison valable (sauf pour certains sports) de séparer les zhoms et les fams, bordayl.

Sauf si on n'est pas pour l'égalité homs-fams



Redstein a écrit :
« Fille au volant, femme au tournant. »

Qu'est-ce que c'est que ces dégénérés ? C'est une parodie ?

Je pense que oui, ça me parait trop gros (that's what she said)
pas si sur ...
"Et c'est tout, terminé !"
Masha
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Difficile d'être catégorique, les cons sont de plus en plus cons, et les trolls de plus en plus trolls...

Ça demande enquête
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Si vous avez TwiXtter, n'hésitez pas à creuser
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Salut Elon, ça roule ?




Astuce
Postez des recettes, bordayl de merde.

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lartistafred
Redstein a écrit :
Pistes cyclables « non genrées » : pourquoi la pratique du vélo est toujours défavorable aux femmes

La métropole de Lyon a évoqué la création de pistes cyclables « inclusives » et « non genrées ». Une annonce qui a provoqué de vives réactions. Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo inégalitaire du point de vue du genre est pourtant clair. Explications.

Par Margaux Otter

C’est le nouveau cheval de bataille de la droite. La métropole de Lyon s’est félicitée le 4 juin dernier avoir terminé le premier tronçon des Voies lyonnaises, un grand chantier cyclable lancé dans la métropole, avec cette volonté particulière : « concevoir des pistes non genrées et donc inclusives ».

Il n’en fallait pas plus à l’opposition pour s’insurger. Comment ? Des pistes non genrées, quelle drôle d’idée… Le Rassemblement de la droite, du centre et de la société civile de Lyon a fustigé mercredi dans un communiqué « l’idéologie en roue libre » de l’exécutif écologiste :

" « Nous sommes toujours émerveillés par cette capacité créatrice sans bornes de la Nupes locale à inventer des concepts qui, in fine, enfoncent plus des portes ouvertes qu’autre chose. (…) Quelle sera la suite ? Une distinction par l’âge ? Par la taille du mollet ? Par la couleur du vélo ? » "

« Ne me demandez pas ce que c’est, je cherche comment une route peut être sexiste », tance pour sa part la journaliste de « l’Opinion » Emmanuelle Ducros. Et de conclure : « Mais il semble primordial de faire en sorte que LA bicyclette soit aussi bienvenue que LE vélo ou iel biclou. »

Sommé de définir son projet, Fabien Bagnon, vice-président de la métropole de Lyon chargé des voiries et mobilités, a précisé que l’inclusivité évoquée, « c’est la possibilité d’avoir des pistes cyclables suffisamment larges et sécurisées pour permettre à des personnes en fauteuil roulant de se déplacer avec leurs vélos adaptés. Ou à des familles de se sentir libre de circuler avec leurs enfants. »

Quant à la mise en place d’un aménagement non genré, il s’agit de « chercher à identifier ce qui peut freiner son utilisation par un genre ». En d’autres termes, créer des solutions pour encourager les femmes à développer leur pratique du vélo, comme mettre en place un meilleur maillage d’éclairage nocturne.

Des pistes « conçues par des hommes, pour des hommes »

Une piste cyclable serait donc généralement genrée ? Les cyclistes hommes seraient privilégiés par rapport aux femmes ? Le consensus scientifique autour d’une pratique du vélo « inégalitaire du point de vue du genre » est clair, souligne Matthieu Adam, géographe chargé de recherches au CNRS et membre du laboratoire Environnement ville société de l’université de Lyon. D’autant plus que les aménagements urbains, dont les pistes cyclables sont « majoritairement conçues par des hommes, pour des hommes ». Les chiffres découlant de ce constat ne sont donc pas étonnants : selon plusieurs études, environ 60 % des cyclistes dans les agglomérations françaises sont des hommes, contre près de 40 % de femmes. « Un différentiel très conséquent », conclut le chercheur.

Comment l’expliquer ? « Dès leur plus jeune âge, les garçons apprennent à investir l’espace public, à pratiquer des activités sportives. Alors qu’on explique aux filles que ce même espace est risqué. » Les attentes physiques qui portent sur « l’habillement, la coiffure » empêchent un peu plus la pratique des femmes.

Le géographe met aussi en cause « la société patriarcale » : car ce sont les femmes qui s’occupent encore majoritairement de l’économie domestique, font les courses, accompagnent les enfants à l’école, là où les trajets des hommes sont plus « linéaires » (domicile travail). Ces activités domestiques sont parfois – souvent – peu compatibles avec la pratique du vélo. « On observe un net décrochage de la pratique cycliste chez les femmes aux alentours de 30-35 ans, à chaque naissance d’un nouvel enfant. Et cette baisse n’est que partiellement compensée par une reprise des cyclistes femmes plus âgées. »

Un espace public « hostile » aux femmes

Souhaiter des pistes accessibles à tous nécessite de les rendre aussi plus sécurisées. Une étude parue mi-mai dans la revue scientifique américaine « Cities » a permis de confirmer que le nombre de pratiquantes a augmenté de 4 à 6 % sur les axes où des aménagements sécurisés ont été réalisés. Et plus les femmes sont nombreuses sur les pistes cyclables, plus elles sont rejointes par d’autres femmes. Avec des voies plus inclusives, les femmes « perçoivent un moindre danger pour leur sécurité personnelle lorsqu’elles voyagent à vélo ». La sécurisation des pistes facilite aussi l’autonomie des enfants, et donc celle des mères.

Un aménagement nécessaire donc, d’autant que l’espace public reste « hostile » aux femmes. En témoignent les tensions avec les automobilistes et de l’agressivité pouvant être observées sur les pistes cyclables. « En situation de conflictualité, les insultes sexistes ont tendance à fuser rapidement », regrette Matthieu Adam. La création d’espaces plus séparés des automobilistes, avec un risque amoindri d’altercations verbales et physiques, pourrait ainsi encourager de plus en plus de femmes à pratiquer le vélo.

L’idée de Fabien Bagnon est donc aussi logique que sollicitée par les usagères. D’autant que la pratique du vélo offre aux femmes « une possibilité d’émancipation » : « En allant plus vite, le vélo permet d’échapper au harcèlement de rue, d’augmenter le périmètre de circulation ou de voyager de manière autonome », note le chercheur. De quoi regretter qu’un choix sémantique ne détourne l’attention du fond du sujet.



vous recherchez un idéal, dans le sens que vous moulez votre corps, c'est ça vous développez votre corps. Vous en changez le contour et vos formes et vos muscles, pour qu'ils prennent l'apparence que vous désirez. C'est d'abord une perception abstraite du corps que vous souhaitez obtenir, vous essayez ensuite d'épouser vraiment ces formes.

Tom PLATZ
Un petit schéma pour résumer :
esprit --> troisième oeil : voit le corps idéal --> corps --> prière du corps --> esprit
Et on recommence autant de fois qu'on veut. ;-)
Redstein
Vous êtes bien pressés de vous indigner, les fiers porte-kouiiiiiiiiiiii

Relisez le truc, peut-être en commençant par ceci :

« De quoi regretter qu’un choix sémantique ne détourne l’attention du fond du sujet. »

Parce que c'est très intéressant, et que vous laisser manipuler par votre Pascal P-rot interne vous fait passer à côté du sujet.
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'


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- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)
Blow Up
Si ça permet de faire des pistes cyclables plus sécurisées (j'ai fait Noisy le Dry/Porte d'Orléans aller-retour ce matin à vélo, si tu fais pas gaffe, il y a un accident possible avec une caisse qui fait n'importe quoi tout les 200 mètres )
C'est tout bénef pour tout le monde.
Mais bon l'extrême droite arrive au pouvoir, mais comme d'hab c'est le danger wokiste qui menace notre jeunesse et notre civilisation de beaufs.
"Macron est de gauche" BluesBarbu le 20/02/2021
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