En parlant de ça, j'ai mangé en famille ce WE, et devinez qui a opté pour un bon gros pavé de boeuf bien saignant ? Les trois bourrins de service (on était quatre
homs).
En les regardant déguster leurs bouts de cadavre, je me disais qu'on n'était pas rendus (parce que ce mode d'alimentation n'est qu'un élément de tout un espace mental aussi étroit que délétère), mais aussi (parce que je les aime bien) qu'il serait bon qu'ils puissent continuer à se régaler ainsi, après élimination de l'aura brutale et sanglante qui faisait fluorescer leurs putains d'assiettes (hehehe).
cliclac a écrit :
A mon avis les industriels s’en foutent, ils adopteront les procédés, question économie des resources c’est pas gagné par contre
« Cultiver » de la viande au lieu de torturer et massacrer des animaux avec un rendement en calories ridicule pour une exploitation des ressources hallucinante, ça ne peut être que beaucoup mieux que la ruée actuelle vers la falaise.
(Le maïs fourrager, ce n'est pas la pluie qui le fait pousser, mais bien le pillage systématique et gratuit de nos nappes phréatiques, sans parler des surfaces immenses et des volumes astronomiques d'intrants toxiques nécessaires à la poursuite de toutes ces monocultures fourragères intensives qui épuisent et polluent les sols (soja OGM), etc.).
'Human beings. You always manage to find the boring alternative, don't you?'
http://fermons-les-abattoirs.org
- Quand Redstein montre l'abattoir, l'imbécile regarde Redstein - (©Masha)