Redstein a écrit :
Masha, tu te mélanges les pinceaux.
Pretty a écrit :
Redstein a écrit :
Lao a écrit :
Effectivement, c'est culturel.
..... pour qui peut comprendre ...
Pretty, ce que tu nous sers là est une description de notre vieux monde à bout de souffle, éventuellement un
reality check pour vegan trop optimiste (ils ne sont pas nombreux), mais ce n'est EN RIEN un argument susceptible de réfuter les fondements du véganisme.
Ce n'est pas un argument du tout - juste l'expression de ta panique face à la remise en cause de ton conditionnement.
Mais quel conditionnement???
Le boucher / charcutier qui fait ses produits, il le fait car il aime ça. Il aime les gestes, il aime son savoir faire, ses recettes, ses astuces, il aime l'histoire de son métier.
Il y a aucun conditionnement la dedans. Personne n'est obligé de devenir boucher/charcutier.
Je ne te dis pas "c'est bien" ou "c'est pas bien".
Mais, tu veux opposer une idéologie, l'anti spécisme, à des milliers d'années d'un mode de vie et de pratiques culturelles.
Pour toi c'est évident que le spécisme c'est le mal... C'est une position idéologique, pas rationnelle. Ce n'est pas une
certitude. Comme d'autres sont persuadés que Dieu existe et que ceux qui n'y croient pas iront en enfer.
Une idéologie, tu y adhères ou pas. C'est une question de conviction personnelle. Il n'y a pas besoin d'arguments supplémentaires. Et je ne vois pas en quoi je devrais paniquer.
Encore un de tes arguments qui tend à prouver que le véganisme ressemble dans son fonctionnement à une religion (le fameux "tu ne crois pas en Dieu, mais en fait au fond de toi tu as des doutes")
« Panique », c’est une façon de parler. Si tu préfères « malaise », « indignation » ou « hilarité », ça me va aussi.
Tu me dis que tout est question de
conviction personnelle : te rends-tu compte que si quelqu'un ici s'accroche à des notions religieuses (et donc nulles et non avenues), c'est TOI ?
Tu t'interroges quand je parle de conditionnement - c'est que la nature même d'un conditionnement est d'être invisible aux yeux de la personne conditionnée.
De quel conditionnement s'agit-il donc ?
Mais du tien propre, cher ami
Il s'agit du conditionnement d'une personne qui regarde (sans les voir, donc - c'est tout l'intérêt de la chose) des situations dégueulasses...
...des situations dégueulasses qu'elles qualifie benoîtement de « mode de vie et de pratiques culturelles », qu'elle accepte comme telles parce qu'« on a toujours fait comme ça », n'est-ce pas...
...et qui va donc affirmer ce qui pour elle relève de l'évidence. que dis-je, ce qui pour elle est un ar-gu-ment :
« c’est très bien – changeons rien » (conditionnement/conservatisme d'ordre religieux)...
...considérant en en toute bonne foi que les vegans sont eux-mêmes conditionnés (car qu'est-ce qu'un sentiment religieux sinon un conditionnement)...
...alors qu'ils sont les seuls à avoir les yeux ouverts sur la question
Mais tu ne développes pas de démonstration. Tu es dans le jugement moral.
C'est dégueulasse de manger une crevette POUR TOI.
Ton idéologie, ta croyance, ta doctrine a décrété que c'était dégueulasse.
Moi, j'assume ma fonction de prédateur. J'ai les moyens de pêcher une crevette.
Je goûte sa chair. Ca me plaît. Je la mange. Point.
Les lois humaines l'autorise et mon empathie auprès des crevettes est inexistante.
Ca ne me pose donc aucun problème.
Tu te crois autorisé à juger les gens et les comportements : "ceci est dégueulasse".
Mais au nom de quelle autorité ?
Au nom de quels principes universels sinon ceux que tu as imaginé ?
Serais tu un être supérieur qui décide pour les autres humains ce qui est autorisé ou pas ?
Je ne crois pas...
Demain je décrète que manger une pomme c'est dégueulasse.
Voilà, c'est ma philosophie, manger une pomme c'est mal. Ma morale, mon code.
Quiconque mange une pomme est un psychopathe. J'en suis convaincu.
Seuls les gens "éveillés", touchés par la grâce comme moi, l'auront compris.
Je m'en vais donc évangéliser ces malheureux, conditionnés à manger des pommes.
Les pauvres, ils ne savent pas ce qu'ils font.