Mais l'idée est précisément de remplacer le « cuir animal ».
On est d'accord, à l'origine, « cuir » veut dire peau d'homme ou peau d'animal.
Mais la langue fonctionne beaucoup par analogie, comme le montre l'usage solidement établi des termes « lait d'amande » et « lait de coco », sur lequel le lobby de l'industrie agricole s'est cassé les dents.
Dès lors, et sachant qu'on ne se prive pas de parler de « simili cuir » (pour tout un tas de saloperies issues de l'industrie chimique), pourquoi ne pas parler de « cuir végétal » et donc de cuir de liège, de champignons, d'algues, d'ananas, etc. ?
Pour en revenir au cuir de liège (pas confondre avec le troll de Mons
), cette description est intéressante :
Citation:
C'est l'histoire d'un cuir végétal d'une beauté envoûtante, différente du cuir animal et du simili cuir synéthique. Un tissu naturel, résistant à l'usure, aux taches et à l'humidité, doux et sensuel, d'un grain authentique et original, qui protège l'environnement sans causer la moindre once de cruauté.
Ce cuir sain et durable, est réalisé à partir de l'écorce du chêne liège qui tapissent les forêts du Portugal. Aucun arbre n'est abattu : le démascage consiste à retirer avec précaution l'écorce du chêne, tous les 9 ans environ et uniquement à la main s'il vous plaît. Bonus pour la planète : cette action permet à l'arbre de libérer 30% d'oxygène en plus dans l'air que l'on respire. Le chêne liège vivra entre 200 et 500 ans, hérité générations après générations.
Ses qualités et sa beauté séduiront ceux qui recherchent des accessoires, planners ou sacs en matières naturelles, résistantes et belles. Cuir vegan par excellence, il ne contient ni métaux lourds ni solvants. Ses propriétés sont incroyables pour un tissu : facile à laver à l'eau, il ne moisit pas et ne retient aucune particule allergisante.
Après, est-ce qu'il peut remplacer le cuir animal dans ses usages les plus extrêmes (gants de travail, vêtements de moto, etc.), je n'en sais rien.