L'antispécisme est un humanisme

Bushé comme il est ! Détrump toi ...

Ouais, il a pô l'air très vegan.

http://www.politis.fr/articles(...)5838/

Red, pour rebondir sur les oeufs. Le problème est le même que pour le poisson. La demande est plus forte que "l'offre" et les pratiques sont irraisonnées.

Mais tu ne peux pas jeter la pierre aux productions locales (à condition qu'elles restent locales)

Je t'avais parlé de symbiose sur un autre topic.

Si je prends l'exemple de mes parents. Ils ont une dizaine de poules données par le voisin (hors industrie donc). Elles sont en plein air dans un grand pré, sont nourries, et ne sont rentrées et enfermées que le soir à cause du renard. Elles fournissent des oeufs tous les jours, mes parents donnent ce qu'ils ne consomment pas. Ils n'y a pas de poussins car les oeufs ne sont pas fécondés.

Si elles étaient en liberté totale, elles pourraient bien sur se nourrir seules, mais seraient égorgées par les prédateurs dés leur première nuit dehors.

Là où c'est une symbiose et qu'elles fournissent des oeufs en échange de nourriture et de protection. Tout le monde est gagnant.

Ca doit par contre rester du local.

[Mode vegan relou: ON]
Oui mais tu ne peux pas être sur de ça, à moins d'avoir la lignée de ses poules sur 48 générations
[Mode vegan relou: OFF]

Un peu d'humour noir vous êtes trop philo pour moi.

Salut sbk - et sinon, quel est ton point de vue sur la question ?





Salut BB et fabh

Le télescopage des préoccupations diététiques, écolo et éthiques a parfois tendance à brouiller l'idée de base, qui est de renoncer à l'exploitation animale sous toutes ses formes (et de parvenir enfin à un vrai respect de notre prochain... seul espoir de civiliser enfin notre sale race et de faire autre chose de cette planète que le tro* du c*l de l'*nivers)...

...mais oui, des poules vraiment bien traitées peuvent sans doute être « heureuses ». Bon, je ne sais déjà pas ce que ça veut dire pour les humains, alors pour les autres animaux, n'est-ce pas... ptêt plus simple pour les poules ?



En tout cas il me semble que votre démarche va dans le bon sens (et ça vaut pour M. Park aussi, à qui je crois devoir une réponse ailleurs, au fait).

Comme le sous-entend fabh, le problème se situe au niveau de la reproduction, et dans ton cas, BB : pas de fécondation, donc à un moment ou à un autre, approvisionnement/renouvellement chez des gens qui traitent comme on sait le « sous-produit » que sont les poussins mâles.



Après, peut-être que tes voisins ont un coq... mais sachant que la proportion mâle/femelle à la naissance doit être de 50/50... vous voyez le problème

Enfin : toutes ces poulettes joyeuses doivent bien finir à la casserole, nan ?

Cela dit, cette question se réglera d'elle-même par simple prise de conscience (qui me semble pas mal en marche ces jours-ci par chez nous) une fois interdite l'exploitation industrielle des animaux : fin de l'élevage de masse, éradication de ces abominations que sont les abattoirs, etc.

C'est clair !!
J'imagine déjà les tables à Noël : pas d’huîtres, de foie gras, de homard, de saumon, de dinde...
On va bien se régaler pour les fêtes !!
Un grand moment de bonheur avec double ration de foin, c'est Noël

IMHO, cette "prise de conscience" ne résistera pas très longtemps aux agapes des fêtes.

C'est quand je vois ce genre de message que je comprend pourquoi Redstein trouve que tout le monde est un troll. Pourtant je ne suis même pas végétarien...

T'as raison Patrick , tu veux un Ricard ?

.
Observe donc des poules dans la situation décrite par Brigitte Bardot, je te les garantis très heureuses. On peut déplorer le décès de quelques coqs, mais si on veut son bonheur, celui ci (à la différence de l'humain) ne peut se contenter d'une poule. Je crois que c'est 6 poules pour 1 coq.

Merci fabh

(Pas que je voie tout le monde comme des trolls, hein, loin de là, mais c'est vrai que le sujet énerve et pousse aux dérapages, comme on l'a constaté à maintes reprises.)

La remarque de Pretty est très intéressante, cela dit : elle dévoile la nature de l'édifice carniste en mettant au jour ses fondations : égo-/humanocentrisme (« les non-humains sont là pour servir ») et aveuglement (« pas d'alimentation qui ne soit carnée »).

Pretty, ça ne te convaincra sans doute pas, mais question gastro, jette un oeil à ce bouquin à l'occasion (on le trouve assez facilement en magasin bio, et il y en a un paquet d'autre, sans parler du zillion de sites Internet qui causent cuisine végane) :

Ah non, le sens de ma modeste existence ne consiste pas à être perpétuellement à bourrer quelqu'un.
En te parlant des 6 poules/1 coq, je suis sérieux. Je n'élève pas de poules moi même mais quelqu'un d'un peu "campagnard " (proche de la terre), le confirmerait.

Je te vois défendre une idée dans ce topic, j'approuve qu'on se soucie de préserver ce qui existe et dont nous dépendons mais ne pense pas que cette idée soit la bonne. Pour moi, si on revenais à une production agricole moins industrielle, nos environnements et santés ne s'en porteraient que mieux. Il ne faut pas renier notre nature , ce qui pourra même rendre "sex symbol" tolérable

Depuis déjà plusieurs décennies, le paysan est esclave de son tracteur: pour rembourser les prêts, il n'a d'autre choix que d'être un industriel.

Manger tout végétal n'y changera rien.

Ah oui, je confirme. C'est que j'en ai croisé, des basses-cours !





C'est que cette idée, encore une fois, ne répond pas à des préoccupations d'ordre écologique ou diététique, même s'il y a des convergences. On est strictement dans l'éthique (d'où l'accusation récurrente de pilonnage moralisateur, si j'ose dire).

Cela dit, elle va aussi dans le sens de ce qui suit...




...dans la mesure où le fait de renoncer peu à peu à l'exploitation animale déboucherait dans un premier temps sur la suppression des aspects industriels de celle-ci.

Ce n'est pas pour demain, et d'un point de vue strictement antispéciste c'est loin d'être suffisant, mais ça serait un sacré premier pas...

...et les paysans esclaves des banques le seraient moins dans la mesure où ils n'auraient plus à produire toujours plus pour l'alimentation des bêtes de chair et pourraient se reconvertir dans l'alimentation directe des humains via la permaculture, le bio et le local (voir ma remarque en ouverture de ce topic : « les paysans ont-ils oublié (...) ? »).




Ça n'y change rien tant que les vg sont une infime minorité (aussi nombreux que les chasseurs en France, remarque), mais les choses avancent à chaque fois que quelqu'un opte pour un repas non carné (qui en plus de tout le reste revient nettement moins cher).

D'accord, nos idées diffèrent dans le sens où tu ne veux pas manger de viande par affectivité envers les etres vivants. Je ne blâme pas et comprend, il peut y avoir des "amitiés " humain/animal. J'ai même précédemment parlé de mon chat qui dort avec les poules du voisin, ce qui ne l'empêche pas de me ramener une grive parfois en cadeau

Mais...

L'échange de bons procédés avec l'animal, comme disait BluesBarbu (BB) reste une idée à conserver: bon nombres d'animaux domestiques ne survivront pas à la liberté. Le chien ou le cheval ne sont pas devenus les amis de l'homme de façon si désintéressés.

Pour ma part, l'idée dominante devrait être "quel monde pour nos descendants ?" . Si c'est pour bouffer ce qui reste de forêts ou de liberté en soja industriel, non merci.

Il y a justement toute une zone à finir de ratiboiser en Amazonie.

le jour ou une etude serieuse prouvera qu'une alimentation vegane est toxique, les vg trouveront un autre combat.
on trouvera toujours quelque chose de toxique dans un aliment ou produit consommé en grande quantité.

bon de mon coté je trouve que la pensée vegane c'est un truc de grosse tapette en manque d'affection/ confiance .. grand bien leur fasse, mais ce ne me ressemble pas.