Citation:
Ben en baissant les charges salariales par exemple...
Vous n'imaginez pas le nombres de boîtes qui voudrait embaucher, mais c'est impossible vu le coût!
Alors soit on travaille comme un dingue tout seul, soit on prends quelqu'un et on gagne moins que ce que le salarié coûte.
Je vous jure que c'est pénible ! (rire vert)
Moi de ce que je vois, les boites n'ont aussi pas de sous pour embaucher car il n'y a pas de travail...
Par exemple dans les TP, comme les collectivités locales ont eu leur budgets diminués par parfois plus de 65%, il n'y a plus de contrats, même pour les grosses boites. Dans ces conditions, impossible d'embaucher.
De manière générale, je pense qu'on prend le problème à l'envers, et que pas mal du chômage est du à un problème de demande plutôt qu'un problème d'offre.
Les gens n'ont plus de sous et n'achètent plus rien, c'est la récession.
C'est un cercle vicieux très difficile à contrecarrer, et on voit bien que les principes monétaires keynesiens de BCE (qui injecte 60 milliards d'euros par mois dans l'économie via les QE quand même) ne marchent pas au niveau de l'économie réelle, car il n'y a pas de politique budgétaire qui suit (ah si : réduction des dépenses publiques...) pour faire passer cet excès de monnaie dans l'économie réelle.
Résultat, on a créé une bulle boursière qui ne contribue en rien à relancer la machine (puisque les profits liés aux actions vont rarement dans la poche des chômeurs...) (Rappel: les QE ont commencé début 2015)
Après si vous êtes motivés, les QE vont durer au moins jusqu'en 2017 donc ça va probablement encore monter
Bref, ça sent la fin de système quand on y regarde en détail. Aux US la bulle sur les crédits fait vraiment très peur. Notamment, 62% des américains n'ont pas 1000 dollars de coté sur un compte, et 18% n'ont tout simplement pas de compte de secours !!
En France les crédits sont plus limités, sauf sur l'immobilier qui est par ailleurs une grosse bulle spéculative aussi (éclatera ? Eclatera pas ?)
En tout cas c'est sûr que c'est pas simple comme problème, et que si on savait résoudre le chômage en 2/3 coups de baguette magique, on l'aurait déjà fait.