cliclac a écrit :
débat intéressant et plutôt calme
https://www.franceinter.fr/emi(...)nvite
Olivier Roy reconnait la prolifération des sujets, décolonisation, genre, féminisme, etc, chez les étudiants et que ça risque fort de se terminer par le chômage.
Ma question est, s'agit il d’études objectives sur des sujets à la mode ou du militantisme et le but dans ce cas serait juste de démontrer que l'on a raison par tous les moyens.
J'ai posté un lien sur les fraudes dans les publications scientifiques hier, pas de réaction non plus
Certains praticiens - des disciplines en cause ou d'autres disciplines -, dont nous avons relayé les propos ces derniers jours (comme ça j'esquive déjà la réponse qui dira que je parle d'un sujet que je ne maîtrise pas) estiment qu'à côté d'études sérieuses et orientées vers le développement d'un savoir et de connaissances, il existe des "chercheurs" qui ont abandonné le champs de la recherche pour celui de la lutte idéologique et politique.
Et comme ces acteurs sont dans le domaine de la lutte, ils ont une tendance à s'appuyer sur leurs conclusions orientées pour défendre une ambition "normative". Ce faisant ils affichent une prétention qu'on reprochait par le passé plutôt aux économistes (pas forcément à tort d'ailleurs) et qui - toujours selon les lanceurs d'alerte en question - nuirait aux débats et à la liberté académique.
Ils y voient une dérive et un dévoiement du rôle de l'université (ce sur quoi je les rejoins) et ont même créé des sites web pour objectiver le débat avec des liens vers des études, des exemples concrets...
Mais comme biosmog l'a bien expliqué, c'est très mal de penser comme eux, quant à en débattre, n'y pensons pas...