Khryss a écrit :
Redstein a écrit :
Khryss a écrit :
Redstein a écrit :
La première chose serait de punir sévèrement les (apparemment nombreux) enfants qui opposent leur religion à l'enseigment de la République.
Prison ferme?
De mon point de vue les enfants sont endoctrinés donc jeune plutôt des victimes à protéger mais bon imaginons...
Pourquoi prison ? Il y a d'autres moyens, quand même.
Les protéger d'eux-mêmes et de la connerie de leurs parents/leur entourage, c'est à ça que devrait servir l'école :
Ok mais quoi alors?
Je note que tu as soigneusement évacué la citation de Kinzler.
Tu te souviens du temps où les instituteurs/professeurs étaient respectés par les parents et avaient de l'autorité sur leurs élèves ?
Moi oui, et ça n'avait pas que de bons côtés, loin de là.
Mais ça ne veut pas dire qu'en rester à la démission actuelle (qui commence au ministère de l'Éducation et se prolonge dans les rectorats, etc.) serait une bonne chose.
Khryss a écrit :
Redstein a écrit :
Khryss a écrit :
Redstein a écrit :
Et les parents qui viennent menacer les profs, bien entendu.
Déjà puni par la loi. On a pas le droit de menacer quelqu'un. Et ça vaut également pour les nombreux "bon Français" qui viennent gueuler sur le prof car il a osé punir son gamin chéri ou pare que le prof est un con (déjà entendu ce truc un paquet de fois).
Pourquoi ça ne vaudrait que pour les uns et pas pour les autres ? Homme de paille
On n'a pas le droit de menacer un Paty, et pourtant...
Ben oui il y a déjà des lois qui disent qu'on a pas le droit de tuer quelqu'un et pourtant ça arrive quand même (tous les jours même).
Bref donc là encore du vent.
Un vent mauvais qui vise à faire oublier qu'avant de se faire tuer...
...Samuel Paty n'avait en rien été protégé par sa hiérarchie.
Khryss a écrit :
De mon côté à part donner des ressources aux fonctionnaires pour faire appliquer les lois qui existent déjà serait un bon début...
Eh oui
Khryss a écrit :
Redstein a écrit :
Khryss a écrit :
Bref donc pour le moment pas grand chose en somme...
Et imaginons prison pour les enfants et prisons pour les parents. Tu crois vraiment que ça va faire reculer des idées extrémistes?
Quand est ce que dans l'histoire on a réussi à lutter contre une doctrine/idées en faisant les gros bras?
Pas question de prison - tu te construis un bel homme de paille, là
Ben si tu veux pas la prison ça change rien au fond de la discussion que tu as éludé. C'est toi qui est resté évasif donc comme tu parles de sanctions sévères. Tu peux lâcher ton homme de paille 2 minutes et répondre sur le fond :
-Sanction sévère (donc pas la prison on a compris) à déterminer donc...
Du coup je répète :
Quand est ce que dans l'histoire on a réussi à lutter contre une doctrine/idées en faisant les gros bras?
Prison, gros bras...
C'est une obsession.
Les sanctions doivent venir de l'établissement dans le cas de l'enfant - mais oui, de l'État dans le cas des parents menaçants/violents.
Encore une fois, l'école ne peut pas fonctionner sans autorité. C'est bien dommage et ça peut donner lieu à pas mal de dérives, mais dans le cas contraire, on a le résultat actuel : plusieurs générations de gros bébés à qui tout est dû dans tous les domaines.
Re-citons Catherine Kinzler :
Citation:
Trente ans d'erreurs éducatives
C'est ce qu'avance la philosophe Catherine Kintzler, spécialiste de l'éducation et de la laïcité, qui lit dans ce sondage la conséquence d'une « sacralisation du convictionnel » entretenue par des décennies de techniques éducatives basées sur la valorisation de l'enfant. « On nous explique à longueur de débats que l'opinion, la croyance sont une partie essentielle de l'individu, constitutive de sa conscience. De la même manière que les élèves ne distinguent plus les espaces privé, social, ou public au sens juridique du terme (l'école, les tribunaux, etc.), ils ne font plus la distinction entre la croyance ou l'opinion, et les personnes qui y adhèrent », s'alarme-t-elle. « Notre éducation ne conduit plus les élèves à l'extérieur de leur sphère habituelle. On se targue de faire de la formation à l'esprit critique, mais en réalité, on fait le contraire ! Juxtaposer les opinions ne constitue pas la démarche critique. La démarche critique consiste à prendre ses distances avec un ensemble, et à s'interroger sur les conditions de possibilité d'une pensée. Pour faire comprendre la distinction entre croyants et non-croyants, la meilleure voie est de passer par les religions auxquelles on ne croit plus, en étudiant les dieux de l'Égypte ancienne, la mythologie des Grecs… Ces lents détours par les humanités – les mathématiques, l'histoire des sciences, la grammaire… –, qui permettent à chacun de faire un pas de côté et de penser contre soi-même, ne sont plus effectués. L'école informe. Mais elle n'instruit plus… »
Et je n'ai pas parlé de légiférer. Il s'agit d'appliquer la loi, voilà tout.