Taupe a écrit :
Le rapport 2012 de la Cour des comptes souligne que le déficit du régime des intermittents du spectacle représente « un tiers du déficit total de l'assurance chômage, alors même que seules 100 000 personnes en bénéficient ». Ainsi, selon ce rapport, durant les dix dernières années, « le déficit cumulé du régime des intermittents s'est établi à un montant proche de l'endettement total du régime d'assurance chômage, soit 9,1 milliards d'euros à la fin 2010 ». Le rapport met en avant à quel point ce régime est favorable en comparaison du statut des intérimaires : les intermittents du spectacle « cotisent moins longtemps que les intérimaires (507 heures suffisent pour toucher le chômage, contre plus de 600 heures dans l'intérim) et profitent d'un niveau d'indemnisation supérieur à ces derniers ». Enfin, ce régime connaît un niveau de fraude que la Cour des comptes évalue à « au moins 15 % des intermittents »
Mais c'est bien connu qu'il y a qu'en France que l'on a des spectacles/concerts ou autres divertissements culturels....
Petersham a écrit :
La Cour des Comptes? Un ramassis de petits comptables ultra libéraux frustres de ne pouvoir être des artistes...
Ils ont simplement oublié qqs variables.
"La position de la Cour des comptes a été battue en brèche par un rapport parlementaire publié en avril 2013. Son auteur, le député PS Jean-Patrick Gille, qui a récemment été nommé médiateur pour tenter de trouver une solution au conflit, a identifié un biais méthodologique dans le calcul des Sages.
Car, en admettant que le statut des intermittents soit supprimé, ces derniers bénéficieraient du régime général. L'Unedic a calculé que, dans une telle hypothèse, l'assurance chômage économiserait environ 420 millions d’euros. Mais dans le même temps, elle se priverait de 100 millions d'euros de cotisations, celles-ci étant plus élevées dans le régime des intermittents. Autrement dit, le statut spécifique des intermittents du spectacle ne coûte "que" 320 millions d'euros. Un chiffre bien moins impressionnant que le milliard d'euros évoqué par la Cour des comptes."
"Pas de miracle : le régime des intermittents restera toujours déficitaire. Mais le « trou » calculé par l'Unedic est trois fois moins abyssal que ne le proclament ses détracteurs. Par ailleurs, comme le note le député Jean-Patrick Gilles, aucun calcul n'a pris en compte le coût des intermittents exclus du régime général, qui pourraient prétendre au revenu de solidarité active."
source:http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/02/26/le-regime-des-intermittents-coute-t-il-un-milliard-d-euros_4373187_3246.html