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- Publié par
et.si le 21 Oct 2004, 23:24
l'armée... c'etait il y a 5 ou 6 ans pour moi. Incarcéré pardon incorporé a Brive entre 4 murs remplis de tarés.
1er jour, visite médicale "je ferai pas mon service, je porterai pas du vert" j'ai balancé ça au medecin : pas de bol, c'etait le medecin colonel du 126eme RI, ex legionnaire (je crois). BRef. Je passerai sur ce qu'il m'a balancé dans les dents.
2 eme jour, tous les appeles habilles en bleu bref j'en passe entre la tondeuse et les "tenez vous droit bande de pd, on a droit a un pourcentage de perte bande de pd c'est fini vos gourmettes de pd vos bagues de pd vos gueules de pd 2 heures de planton sous la flotte ça va vous faire les c...uilles bande de pd" bizarre de trouver dans l'armée quelqu'un d'aussi homophobe, moi qui croyait que les casernes etait pleine de folles
3eme jour : porter le kaki. La ça en etait trop. Dans le joli pieutoir on avait un tres gentil chef de chambre... pas rien, un capo-chef de st maix putain l'avait gagné ses galons au combat le con. Et moi, comme d'hab "je ferai pas l'armée". Le gentil capo-chef me repond "soit tu la fais soit tu te casses les pieds devant !" ok je lui reponds je me casse les pieds devant. La il sort son couteau (fallait voir la gueule des autres types dans la chambre) et il me le fout au niveau du plexus "vas y il me dit".
Je me suis pas degonflé j'ai attrapé sa main et j'ai fais un mouvement brusque pour qu'il me plante. Il a retenu le coup, m'a regardé, c'est cassé, est revenu avec le sergent VACHAL (ça s'invente pas), m'ont forcé a prendre 2 cachetons blanc et m'ont amené a l'infirmerie. Direct en chambre d'isolement. Presque 3 semaines enfermé entre 4 murs a prendre 12 calme peper par jour puis direction l'hopital militaire de bordeaux, ou je partai reconnu comme P5, donc asile en vue. Là j'ai eu du bol. Je suis tombé sur un medecin appele (qui faisait ses etudes dans l'armée) qui a compris et m'a reformé I4.
Retour à la caserne, une semaine a me taper les T.I.G (nettoyage des chiottes, des bareaux de tabouret, des carrelages des douches, etc...).
Le dernier jour, petit souvenir du sergent et du capo de mes 2 :
3 fois au pas de course la montée descente des 3 étages de la caserne (rez de chaussée aux dortoires) avec le sac de 30 kg (je crois que ct ça le poids) sur le dos "comme ça tu seras pas venu pour rien". Ensuite remise du packtage, ou l'aimable vert kaki immonde du coin me demande si je suis pret a faire le tour de la caserne a poil, sinon il ne me laisse pas partir
"ok je lui dit en commençant a me deshabiller" il fait un signe de tete dans le style degage et j'ai ete "racompagné dehors" d'une maniere pas racontable.
Bref. Je deteste "LE" kaki. Je deteste "LES" kakis. Qu'on me parle plus de militaire, j'en fait une overdose. Je suis fier de m'etre fait réformé. Beaucoup n'ont pas eu les c... d'aller jusqu'au bout .
Pas la peine de penser que j'en rajoute. J'ai vecu tout ceci, et je ne le souhaite a personne.
Ce que je pense de l'armée et du service !!! Je vous laisse deviner...
Aimer un style musical, un musicien, ce petit quelque chose qui nous touche est le propre de chacun. De quel droit jugerions nous ce que nous ne sommes pas à même de reproduire ?