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Le 7 août 1940, Kazuo Sakamaki est diplômé de l'Académie navale impériale du Japon. Le 7 décembre 1941, il participe à l'attaque surprise sur Pearl Harbour dans un sous-marin de poche. Cependant son bâtiment est attaqué par un destroyer américain, et, suite à une panne de la boussole, tourne en rond.
Après avoir planté une bombe à retardement dans le sous-marin, Kazuo Sakamaki cherche à fuir à la nage en compagnie de Kiyoshi Inagaki, l'autre membre d'équipage du sous-marin. Au cours de leur fuite, ils partent à la dérive et Kiyoshi Inagaki est porté disparu. Kazuo Sakamaki se retrouve échoué sur la plage, inconscient, où il est capturé par les Américains et devient le premier prisonnier de guerre japonais du conflit.
À l'exception de Kazuo Sakamaki, au cours de la bataille, tous les sous-mariniers des cinq sous-marins de poche sont tués ou portés disparus. Au Japon, l'État-major impérial fait l'annonce officielle de la mort des neuf sous-mariniers, désignés sous les terme de « neuf dieux de la guerre » (九軍神 mais tente de garder le secret sur la capture de Kazuo Sakamaki qui avait été annoncée par la radio américaine. À l'époque, on considérait que celui qui mourrait au combat était considéré comme un héros, mais qu'il était honteux d'être capturé par l'ennemi.
Au camp d'emprisonnement pour prisonniers de guerre, humilié par sa capture, Kazuo Sakamaki pense se suicider et en fait la demande aux Américains mais ces derniers refusent. il finit par abandonner cette idée et sauve du suicide de nombreux autres Japonais capturés par la suite. Il travaille pour les Américains comme traducteur et travailleur et son attitude exemplaire lui vaut des louanges de la part de ses gardiens. En 1946, il est transféré du camp de prisonniers de Hawaii vers le Japon où il est officiellement démobilisé.
Assez mal accueilli au Japon, il écrit néanmoins un livre sur son expérience, Premier prisonnier de guerre (捕虜第一號, Horyo dai-ichi-kō publié en anglais sous le titre I Attacked Pearl Harbor. Il trouve du travail pour l'entreprise Toyota, en tant que vice-directeur des exportations, et en 1969 est nommé président de Toyota Brésil et membre du conseil d'administration de la chambre du Commerce et de l'Industrie du Japon.
Il retourne vivre au Japon en 1983, et prend sa retraite en 1987. En 1991, il se rend au Texas lors d'une conférence où il est réuni avec son sous-marin après plus de 50 ans. Il meurt dans la ville de Toyota le 29 novembre 1999 à l'âge de 81 ans.
"En fait on peut se demander si le mot 'télévision' est celui qui correspond à cette circulation extraordinaire, nouvelle, libre des images et des sons que l'on peut imaginer pour l'avenir. Tout ce que vous voyez arriver par le canal de ce câble, implique une participation active de chacun. Au fond, on ne trouve pas de mot. J'attend que des professionnels de la langue trouvent un mot nouveau qui définira très bien cette possibilité extraordinaire de circulation des informations."
Jean D'Arcy, 1969