Lao a écrit :
SenorMicky a écrit :
OldGun a écrit :
Cette obscurité est choquante les premiers jours mais on s'y fait vite.
L'être humain a une tendance à s'adapter à toute situation, aussi absurde et obscure soit t'elle.
Bah ! l'obscurité nocturne est plutôt quelque chose de naturel ... et nos réactions (conscientes et non, psychiques et phyqiques) sont assez bien inscrites dans notre ADN (par exemple le rythme circadien).
Le cycle circadien n'a rien à voir, on est plus proche d'une sensation de sevrage.
Vous verrez ce que je veux dire quand votre éclairage public sera coupé, quand le cerveau a été conditionné pendant des dizaines d'années à avoir de la lumière dans sa rue, la perte de repères qu'engendre cette absence génère une sensation étrange les premiers jours, qui s'atténue dans les mois suivants mais qui reste présente. Perso, en hiver, je cours à la frontale dans les champs et en forêt. J'apprécie cette enveloppe sombre, mais pour autant, et bien que j'approuve la démarche de la commune de couper l'éclairage public entre 23h et 5h30, cette absence d'éclairage bouleverse une habitude ancrée dans mon corps.
Je n'ai aucune crainte quant à mon sevrage de lumière, mais avant de subir l'extinction de l'éclairage public, j'ignorais que j'étais accro à la lumière dans ma rue et j'aurais fait de grands yeux face aux personnes qui m'auraient expliqué que l'on peut être "accro" à ça.