vincentvince a écrit :
Je comprends ce que tu veux dire. Le problème qui vient après est :
soit on considère tous les délinquants sexuels comme des criminels
potentiels, et dès la première incartade, c'est l'enfermement à vie.
soit on veut laisser une chance, et prendre le risque de voir se produire des situations comme la situation absolument abominable qu'on vit maintenant.
ben non, justement ! là c'est les considérer comme des récidivistes certains et non potentiels. Lorsqu'on parle de seconde chance, ça renvoit à l'idée de rédemption. c'est un principe "humaniste" mais là je ne parle pas de ça; je parle de l'idée de traiter des délinquants sexuels comme des malades, donc de chercher à les soigner, à les guérir; ça me paraît aussi être une approche pour limiter, si ce n'est même éviter tout risque de récidive.
c'est évidemment abominable ce genre de fait divers, et quand on a des gamines en bas âge, qui plus est des filles, ce qui est mon cas, on ressent de telles monstruosités de manière forcément particulière. mais je n'arrive raisonnablement pas à m'enlever de l'idée que le mec qui commet ça est un malade, un vrai malade, un monstre qui s'échappe à lui-même. mais peut-être que ça ne se soigne pas ça, je ne sais pas pour ma part.
et ne me dis pas "si ça arrivait à tes gamines, tu ne réagirais pas comme ça", parce que je te dirais: tu as raison, je ne réagirais pas comme ça, je serais sous l'emprise de la haine, du chagrin, de la révolte, du dégoût, je ne serais animé que du désir d'une vengeance la plus cruelle possible, j'aurais une soif de mal absolu. je ne serais donc pas à même de réfléchir froidement à ce sujet.
(+1 !)