Faire des enfants, pour ou contre ?

Personnellement je trouve que ce type de solutions ressemble à de l'écologie punitive.
Pour mettre fin à cette furie de consommation, je serai nettement partisan de contraindre les producteurs plutôt que les consommateurs. C'est la production qui a créé cet esprit de consommation en usant même de toutes les techniques de propagande moderne. La survie et la rapacité des producteurs et de leurs dogmes nécessitent une croissance infinie et c'est ce qui met la planète dans la merde.
D'un autre côté je suis bien conscient que ça nécessiterait pas mal d'éducation à la décroissance, d'informations et d'explications pour le public.

Antisémi... anticapitaliste !


Il faudrait adopter les deux approches, AMHA.

La double peine !!!



Pas de limite d'utilisation de g.com ? 15 minutes max par jour et 3 posts...

Oups...doublon

Mon plus petit frangin qui a 30 balais et sa femme ne veulent pas d'enfants et sont sans arrêt en train de tenter de justifier leur choix (la planète va mal et gnagna), sachant que nous, bah on le juge pas.
Il ne veut pas d'enfants. Point.
(bon il y a moultes raisons psychologiques qui pourraient expliquer son non désir ou surtout sa peur d'avoir des enfants ... Mais la raison number one c'est qu'il préfère être tranquille devant ces chocapic le dimanche matin!)




Ca dépend pour quoi, si on parle d'agriculture, les producteurs (qui sont contraint de toutes parts), c'est pas par plaisir qu'ils dépensent un budget dingue et déversent des produits chimiques dans leur champs pour avoir des rendements permettant de survivre face à la distribution.

Assez d'accord avec ça, pour être moi même dans ce cas là. J'ai le sentiment que nos choix doivent toujours être justifiés sous peine de ne pas être pertinents. Pourquoi devrait on chaque fois se justifier ?! Nous ne sommes plus au collège-lycée à devoir argumenter dans le bon ordre.
Le respect et l'acceptation ne devraient pas être motivé.

"Chère Madame..."

pas regardé mais

C'était pas l'égérie de certains ici elle à une époque ?

Ce non désir d'enfant (quelque soit le motif) commence à avoir de graves conséquences sur la société, on commence à voir fleurir des lieux interdits aux enfants, des séjours/voyages sans enfants etc... Des gens qui ne supportent plus d'entendre un enfant pleurer dans un transport en commun ou crier. Moins y'aura d'enfants, moins ils seront tolérés. Et les discours de vieux cons du style "de mon temps on ne laissait pas les enfants se comporter ainsi, trainer seul, gniagnia", ça toujours été faux bien sûr. Les enfants trainaient bien plus dehors avant et faisaient tout autant des bêtises.

Bien sur tout cela n'est que l'illustration de l'individualisme grandissant.

Il y'a quelques années j'avais fait visiter une grotte dans l'aveyron avec mon fils de 2 ans. Manifestement, il était totalement fasciné par la grotte, conséquence : il n’arrêtait pas de parler, de faire du bruit, de s'exclamer, il m'insupportait et on commençait à faire l'objet de pas mal de regards désapprobateur de jeunes adultes sans enfants, et on a même eu droit à une réflexion du guide. Le problème c'est que j'avais beau fait essayer de faire preuve de fermeté, je n'y arrivais pas. Ma fille un peu plus âgée ne posait pas pas de problème. J'allais pas lui foutre une baffe non plus. On avait déjà fait des visites où ça se passait bien donc là je ne m'attendais pas forcément à une telle réaction de sa part, en fait il exprimait déjà sa grande curiosité. Suite à cette expérience, on a été plus sélectif sur les visites tant qu'il n'était pas un peu plus âgé. Mais les regards désapprobateurs là... pff.

Autre problème : sans enfant, le système de retraite par répartition va pas aller en s'arrangeant.

T'es vraiment à côté de la plaque mon pauvre vieux.

Bucker te dit cela:

Ce que je trouve absolument sensé. On est là pour transformer le monde, qui est, avant notre intervention, chaos (à moins que tu sois déiste).

Et à la suite de ta réponse j'essayais de t'expliquer qu'il faut avoir un sacré melon egotique pour décider du futur: occupe-toi de tes oignons, le présent, tes (éventuels) enfants et le futur ne t'appartiennent pas.

À côté de la plaque, c'est ça.

Tu as déjà oublié qu'on parlait du point de vue de Salomé Saqué.

mimi, j'aime bien
un peu maigrichonne quand meme

Je crois que tu as raté le:



Bonne idée le 3 posts par jour, tu commences quand?

J'ai commencé depuis longtemps, souvent je ne les fais même pas

Je sens de l' agressivité dans ton post...

J'ai le droit de trouver que c'est un point de vue égocentrique et "possessiviste"? Prétendre savoir ce que va vivre son enfant, qu'il n'y a plus de futur pour l'humain, il n'y a rien de scientifique. Que de la pure projection. Tu fais un enfant, si aujourd'hui tu penses être capable de lui offrir des conditions de vie décentes. Si tu penses que sa vie n'en vaudra pas la peine, c'est que tu n'es pas prêt à avoir un enfant, non parce que tu n'es pas capable de lui offrir des conditions de vie décentes, mais parce que tu n'es pas capable de ne pas lui imposer tes névroses.

Le paradoxe, c'est qu'il n'y a pas plus égocentré que ces réflexions qui prétendent justement sortir de l'égocentrisme. Il y a quelque chose de psychiatrique, à mon avis. Une sorte de rationalisation post hoc, une prise de conscience souterraine qu'on ne sera pas capable d'avoir un enfant, sans lui infliger nos projections sur l'avenir de la planête, sur ce qu'est une vie bonne.