Remington PG-410.
Je me suis retrouvé un jour devant le rayon tondeuses d'un magasin d'électroménager, dubitatif devant l'impressionnant choix proposé. Là-dessus, une petite nana dont c'est le métier est aimablement venue me proposer son aide. Aussi incroyable que cela puisse paraître, alors qu'habituellement ce genre d'employé n'est tout juste bon qu'à lire les étiquettes, celle-ci maîtrisait son rayon comme personne ! En vingt minutes, elle m'a expliqué les avantages et inconvénient de chaque modèle, tout y est passé : sabot, type de grilles, matériaux des lames, hauteur de coupe, nettoyage, capot détachable, batterie, secteur, durée maximum d'utilisation, accessoire de nettoyage, tout ! Un pan entier de technologie humaine jusqu'ici ignorée m'a été révélé par cette demoiselle, et je dois dire que c'est extrèmement troublant de discuter poils avec une fille d'égal à égal, entre hommes.
Bref, au bout d'un moment, les arguments en faveur de tel ou tel modèle s'éliminants les uns les autres, j'ai fini par me décider pour la plus sexy, et dont le nom de machine à écrire sonnait agréablement à mes oreilles, la Remington PG-410.
Bon, après de nombreuses heures d'utilisation, il se trouve que le sabot est un poil mal fichu, il a tendance à se rétracter, et donc à saboter la taille parfaite de 3 mm qui me sied si bien en une coupe raze de 1 mm style "retour-de-boîte-6h-du-mat'". Faut faire gaffe. Heureusement, et c'est là que parfois le fait d'être guitariste peut être utile, j'ai la parade : j'insère un de mes médiators tortex .88 mm dans le glissoire du réglage, ce qui permet de le bloquer.
Fréquence de coupe : 6 jours. Surtout pas 7, afin d'éviter que le cycle de ma barbe ne soit calqué sur celui des jours de la semaine...
Yeah man !