On connait pas beaucoup, les castes de l'hindouisme:
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Les Dalits, encore appelés Intouchables ou Harijans, sont des groupes d'individus considérés, du point de vue du système des castes, comme hors castes et affectés à des fonctions ou métiers jugés impurs. Présents en Inde, mais également dans toute l'Asie du Sud,
les Dalits sont victimes de nombreuses discriminations.
La société indienne est traditionnellement divisée en quatre grandes classes sanctionnées par la religion hindoue. Ces varnas (« couleurs » ou castes socio-religieuses, basées sur la place dans la société sacrée et le rapport que l'on a au rituel védique et non sur la naissance ou la richesse matérielle) sont :
les brahmanes (brāhmaṇa, ब्राह्मण, lié au sacré) : prêtres, enseignants, lettrés ;
les kshatriyas (kṣatriya, क्षत्रिय, qui a le pouvoir temporel, aussi - râjanya) : roi, princes, et guerriers ;
les vaishyas (vaiśya, वैश्य, lié au clan, aussi - ârya) : artisans, paysans, agriculteurs et bergers ;
les shudras (śūdra, शूद्र, serviteur) : serviteurs.
Citation:
Jusqu'au milieu du xxe siècle, la simple vue ou le contact avec l'ombre d'un intouchable était source d'impureté pour un brahmane. Dans le cas d'un contact physique, cela pouvait se terminer par la mise à mort du hors-caste. De nos jours, dans les campagnes, ils subissent encore toutes sortes d'humiliations : les Dalits ne peuvent pas utiliser le même puits que les autres villageois ; ils résident en dehors du village, doivent enlever leurs chaussures dans les rues et rester debout dans les transports en commun, même si des places restent vides. Ils sont victimes de violences dont les récentes statistiques révèlent l'ampleur : chaque jour, deux intouchables sont tués et trois femmes dalits violées en moyenne. En 2000, 43 % vivaient sous le seuil de pauvreté, alors que cette proportion est de 23 % pour l'ensemble de la population indienne.
« La situation des intouchables à Burj Jhabbe est la même que dans le reste de l’Inde. Comme dans la plupart des autres villages, pas un seul d’entre eux n’y possède des terres. Les fonds gouvernementaux destinés à améliorer leur sort sont usurpés par les membres du conseil du village, tous de caste supérieure. Ils vivent dans de petites huttes d’argile et de chaume. Ils sont employés comme journaliers dans les champs ou accomplissent des corvées pour des salaires de misère. Endettées, beaucoup de femmes doivent trimer pendant des années pour rembourser de petites sommes. Dans ce village relativement prospère, les Dalits sont relégués dans une zone où il n’y a ni centre de santé, ni école, ni eau courante, ni toilettes.
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