Allez un dialogue culte, car on parle bien de dialogue, et celui là est cultissime ( c'est un copié/coller d'unautre forum)
!!!
Rien qu'à le lire j'ai la voix des 2 persos dans la tête.
C'est dans "Casino" de Scorsese, lors de la rencontre dans le désert entre Nicky Santoro ( Joe Pesci) et Ace ( Robert de Niro)
Nicky - "Tu te sens plus de bavasser sur moi devant les gens derrière mon dos en passant par-dessus ma tête ?"
Ace - "Quels gens ?"
- "Quels gens ? Qu'est-ce que tu croyais ? Que je le saurais pas ?"
- "Je sais même pas de quoi tu parles..."
"Ah non ?"
"Non..."
"Tu lâches que je met les chiens à tes trousses. Je dois entendre ces merdes. Parce que toi tu fais dans ton froc, toi tu me flanques dehors. J'espère que t'as une armée derrière toi, mon pote..."
"J'ai rien fait, je veux pas te flanquer dehors. Je donne pas d'ordre. J'ai juste dit à Andy que les cognes te collaient au train et que ça posait problème."
"Tu veux que je me casse de chez moi la queue entre les jambes ?"
"Ce que j'ai dit, c'est laisse tomber la vapeur, comme ça je pourrai faire tourner le casino. Si le casino se pète la gueule, c'est moi qui trinque, c'est pas toi, c'est moi qui trinque."
"Ho, je sais pas si tu t'en rends compte ou non, mais si tu l'as, ton putain de casino, c'est parce que moi je veille sur ta peau. C'est moi qui compte dans le coin. C'est ni tes foutaises de country-club, ni ta foutue télévision de merde. D'ailleurs, qu'est-ce que tu vas foutre dans tes émissions à la con ? Tu sais que j'ai des coups de fil du pays à peu près toute la journée ? Ils disent que t'es baisé de la tête !"
"Je passe uniquement à la télé pour pouvoir rester au casino, tu le sais, ça".
"T'es une enflure ! Pour être préposé aux boissons, t'avais pas besoin de passer à la télévision. Tu voulais aller te montrer à la télé".
"Oui, je voulais me passer à la télé. Ca me fait un moyen d'expression. Je me bat, je riposte, je me fais des amis. Ils savent qu'ils peuvent pas me baiser la gueule comme si j'étais n'importe qui, quoi."
"Tu prends ton pied avec tes spectacles à la gomme".
"Moi ? Je serais même pas dans cette situation si je t'avais pas connu. T'as braqué tous les flics de l'état contre moi. Chaque que je me pointe quelque part, on me demande : vous connaissez Santoro ?"
"Ah ouais, c'est ça, ce serais bientôt ma faute s'ils ont rejeté ta foutue licence".
"Non, Nicky, écoute. Quand tu m'as demandé si tu pouvais venir, qu'est ce que je t'ai dit ? T'es venu me voir, je savais que tu foutais la merde, de toute façon, mais qu'est ce que je t'ai répondu ? Tu te souviens de ce que je t'ai répondu ?
"Minute ! Minute, putain... Une minute... Je suis allé te voir... Putain d'enfoiré... Je suis allé te voir pour te demander si je pouvais venir ? Fous-toi bien ça dans la tronche ...
"Tu vas pas..."
"Fous-toi bien ça dans la tronche, enflure de yuppin de mes fesses. Si tu existes ici, c'est grâce à moi. C'est la seule raison. Si tu m'avais pas, toi, pour toi seul, le moindre affranchi à la noix à cinq cent kilomètres viendrait te la mettre profond dans ton cul de sale juif. Et a qui t'irais te plaindre ? T'es prévenu : ne me tire plus jamais dans les pattes, connard ! Espèce de fils de pute !"
Sans la musique, la vie serait une erreur.
Nietzsche